The XX
Notre avis : Jusqu'ici The XX avaient surtout déployé un pantone de cinquante de gris tirant allègrement vers la noirceur. La neurasthénie négligemment portée en bandoulière. C'est donc quasiment une redécouverte qui s'opère ici. Comme si toutes les failles que le groupe avait si fermement tenus à calfeutrer au sein d'une œuvre claustrophobes, s'étaient ouvertes une à une pour laisser entrer la lumière. Mais aussi la possibilité du tube, une mécanique ondulatoire au bord du r'n'b que leur raideur passée ne laissait pas deviner ou alors avec beaucoup d'imagination. Ce n'est encore certes pas la fête à neuneu mais une chose est sûre, les hanches se délient. Et comme chacun sait, les hanches ne mentent pas.