Jeunesse / Lors du premier conseil municipal de la rentrée, les élus lyonnais ont présenté en délibération un projet dédié aux 12-25 ans. Objectif : adapter les actions municipales aux besoins de cette tranche de la population en matière de droits, de santé, et d'insertion professionnelle.
Le programme intitulé "Lyon Jeunesses !" vise à répondre aux besoins de cette population, qui représente 29 % des Lyonnais, contre 17 % au niveau national. Il a fait l'objet de discussions pendant deux ans, associant les professionnels de la jeunesse, les élus locaux et un échantillon représentatif de jeunes. Quatre chapitres, 13 thématiques et 26 actions concrètes doivent être mises en place dans les 18 mois à venir, selon le cadre défini par la municipalité.
Des axes prioritaires identifiés
Parmi les thèmes abordés dans ce programme, la question de l'accès aux droits des jeunes occupe une place importante. La ville prévoit de renouveler sa convention avec l'association Info Jeunes afin d'adapter les services proposés. En matière de santé, la création d'un centre de santé mentale à Lyon a également été évoqué comme l'une des actions à venir.
Le projet comprend des mesures visant à favoriser collaboration entre acteurs de la jeunesse, notamment par la création d'espaces de travail adaptés à la mise en place de projets.
Renforcement des moyens dédiés à la jeunesse
Le conseil municipal a voté plusieurs rapports concernant l'augmentation des moyens consacrés à la jeunesse. Cela inclut une hausse des subventions destinées à soutenir divers projets émanant de jeunes eux-mêmes, via des appels à projet et des bourses d'initiatives citoyennes.
Un budget de 60 000 euros a par ailleurs été attribué au dispositif "1 jeune dans ma structure pour la transition écologique". Ce programme vise à encourager les associations à accueillir des stagiaires ou des volontaires en service civique sur des missions en lien avec la transition écologique et sociale.
Une autre délibération a concerné le soutien à l'association Viensvoirmontaf avec une subvention à hauteur de 10 000 euros, pour aider les élèves de 3ᵉ issus des réseaux d'éducation prioritaire (REP, REP+) à trouver des stages auprès de professionnels. Un partenariat avec la structure a également été présenté. Celui-ci permettrait à 20 à 30 élèves de 3ᵉ de faire leur stage au sein de municipalité, une opportunité jusque-là réservée aux proches des agents municipaux.