Petit Bulletin Summer Sessions / À l'invitation du Transbordeur, Le Petit Bulletin organise l'apéro ce jeudi dans le cadre des Summer Sessions : concerts de Her et Kaben, diffusion du match France / Allemagne sur écran géant, et apéro en compagnie de la paire de DJ Femmes aux Fourneaux : interview.
Un profil garage rock 60's, de la noise qui ne se danse pas, de la techno à la Daniel Avery, de la pop sucrée française : vous ne vous interdisez rien. Comment on s'y retrouve, nous ?
Femmes aux Fourneaux : Tu as oublié la northern soul, le disco, le hip hop, le punk... C'est vrai que ça fait une sacrée ratatouille. Du coup, de temps en temps, on offre des crêpes au public pour qu'il s'y retrouve.
Vos mixes reflètent l'éclectisme de votre culture musicale. Mais quid des mouvements de société qui les accompagnent souvent, de quelles influences vous sentez vous proches : les riot girlz du début des 90's ? les mouvements féministes des 70's ? Ou Beyoncé aujourd'hui ?
Les trois ! Les mouvements musicaux sont souvent associés à l'émancipation de minorités (noirs, femmes, LGBT...). On se retrouve dans cette idée d'empowerment... mais aussi d'entertainement. D'ailleurs, avec d'autres filles de la scène lyonnaise, on réfléchit actuellement à de l'organisation de soirées pour promouvoir les artistes féminines, dans un esprit DIY et décalé.
Il y a aussi ce côté performance que l'on retrouve chez vous, pas si éloigné de Congopunq : développer cette touche supplémentaire était-il d'emblée un argument du projet Femmes aux Fourneaux ?
Tu cites Congopunq et tu crois pas si bien dire, on a eu une phase groupies. Oui, la performance fait partie du projet. On est encore un peu timides mais on y travaille. Après, on a un problème de logistique : si on pense décor, accessoires, costumes, ça commence à faire beaucoup de matos à trimballer sur nos vélos. Va falloir qu'on embauche !
Quelles étaient vos précédentes expériences dans les milieux de la musique et/où scéniques ?
DJ Mariage, free party et les spectacles de modern jazz en primaire.