Vendredi 11 septembre 2020 Michel Descours lâche sa galerie et recentre son activité de marchand d'art à Paris, mais la librairie affiliée continuera d'organiser des expositions. Explications.
Cherchez le bijou, mais vous ne le trouverez pas. Le Musée de l’Imprimerie ne s’est pas transformé en joaillerie ; il poursuit sa mission de décrypter des écrits et des images. Voici qu’il offre un voyage à travers les pierres précieuses et ce qu’en ont fait les humains. Où l’on apprend qu’il n’y avait pas qu’en Amérique que l’on se ruait vers l’or, mais que le Massif Central regorgeait aussi de saphirs et améthystes, comme en atteste une carte postale de 1900.
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L’exposition est très hétéroclite, difficile à saisir entre les livres anciens issus de la bibliothèque municipale et le travail de l’artiste plasticienne en résidence, Camille Boileau, qui dévoile ses peintures très colorées réalisées avec un sérigraphe croix-roussien. Alors, il faut la picorer et notamment saisir la porte d’entrée dans l’Art Nouveau via l'affichiste Alfons Mucha et sa lithographie L'Automatique tout juste acquise par le Musée et la bijouterie Fouquet, qu’il avait conçue pour l’Exposition universelle de 1900, aujourd’hui visible au musée Carnavalet de Paris.
De ce "concept-store" fascinant, il est possible de voir les esquisses crayonnées toutes en courbes qui font écho aux bijoux dessinés dans l’ouvrage de 1906, La Bijouterie française au XIXe siècle par Henri Vever. Splendide. De quoi exposer aussi des caractères typographiques Art Nouveau du Musée. Bijou Bijoux brasse toutes les époques, jusqu’à la nôtre, en s’intéressant aux tatouages et aux piercings : un clip de Rosalia côtoie Marlène Dietrich, chanteuse fardée de bijoux Van Cleef, ce joailler majeur qui possède toujours un atelier à Lyon.
Bijou bijoux
Au Musée de l’Imprimerie et de la Communication Graphique jusqu’au 19 février
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