Article publi-rédactionnel / Mêlant cirque et théâtre, À tout rompre explore le thème des ruptures : dramatiques, libératrices, bouleversantes, joyeuses, soudaines, inévitables, maladroites… Une coproduction entre le Théâtre du Point du Jour et le festival utoPistes.
Le WAS Groupe est composé du binôme Alice Vannier et Sacha Ribeiro, artistes associés au théâtre du Point du Jour (Cie Courir à la Catastrophe) et du duo Voleak Ung et Vincent Brière, voltigeuse et porteur. Leur première rencontre s’est déroulée lors de l’Atelier Itinérant initié en 2017 par Alain Reynaud, professeur – clown et directeur artistique de La Cascade - Pôle National Cirque d’Ardèche à Bourg Saint-Andéol. À leur demande, il réunit ses élèves circassien·ne·s du CNAC, ses élèves comédien·ne·s de l’ENSATT et ses élèves en formation à la Comédie de Saint-Étienne. Avec l’idée de construire un espace de rencontre entre le cirque, la danse, le théâtre, la musique et le clown.
Rupture amoureuse, de rythme, de ligament… Le quatuor appréhende les ruptures comme motif, comme élément constitutif de nos vies, comme pivot et comme déclencheur.
“À quel point ces interruptions du cours des choses, qu’on a tendance à assimiler à un passage, un entre-deux, une pause, sont-elles constitutives de notre existence ? Que se joue-t-il dans cet instant précaire entre l’avant et l’après ?” Questionne le WAS Groupe dans sa note d’intention.
Les artistes passent en revue les multiples points de bascule et de transition, tantôt dévastateurs, tantôt revigorants, qui annoncent souvent de nouveaux départs et tournants. Et transforment cet axe en élément scénique à part entière.
La rupture, ce courant d’air
Le quatuor sur ressorts injecte du mouvement dans la parole et de la parole dans l’acrobatie en fusionnant les disciplines de ses membres. « La rupture nous fait basculer, elle est un saut dans l’existence » écrit la philosophe Claire Marin qui a consacré un livre au thème de la rupture. La traduction en mouvement et en grammaire circassienne est alors évidente.
Au menu, grands écarts au sens propre et figuré, portés balanciers, courses contre le temps, bouquins à foison, pour mieux explorer dans tous les sens et surtout sens dessus dessous, nos séparations et déchirures. Le thème de la rupture se décline aussi dans le dispositif scénique : bi-frontal, avec deux rangées de gradins installées face à face, pour être au plus près du public.
Pour réserver vos places, dépêchez-vous car c’est bientôt complet !
Le spectacle A tout rompre est présenté en partenariat avec le festival Utopistes.
À TOUT ROMPRE
À l’Ensatt
Du 11 au 13 janvier
Plus d'informations sur le site du Point du Jour