Ça y est, voilà. Comme plusieurs millions de personnes, j'ai enfin vu "Avatar". Depuis le temps que j'en entendais parler avec une telle débauche de superlatifs, il fallait bien apporter ma pierre à l'édifice à cette machine à records. Rien à dire, c'est du grand spectacle et ça vaut le coup de l'apprécier sur un (très) grand écran. (Autant en profiter car ce n'est pas sûr que la magie opère aussi bien lors de sa diffusion à la télévision…).Alors oui, pendant 2 h 40, on en prend vraiment plein les yeux et plein les oreilles. On en a pour son argent, pour une fois… Pour autant, l'histoire et les personnages sont prévisibles et caricaturaux entre le méchant colonel américain-qui-respecte-personne-et-veut-tuer-tout-le-monde ; la scientifique-pleine-de-bonnes-intentions, le-rival-du-héros-qui-finit-par-être-à-ses-côtés-lors-du-combat-final, etc. Résultat, pas un frisson, pas une émotion, rien, que dalle. "Fruchtuk !" en langage na'vi ;-)Comme nous sortons d'une période olympique, James Cameron (et surtout son équipe) mérite indéniablement une médaille d'or pour les effets spéciaux, mais pour le scénario…, c'est plutôt la mention "Brian Joubert" ! Un salto ébouriffant, un triple axel sur les ailes d'une bestiole et puis, bing, le naufrage…Comme quoi, la technique sans l'émotion, ça laisse toujours un peu sur sa faim…