“La reine des pommes”, de Valérie Donzelli (et non Axelle…)

Et dire que nous avions prévu, avec des amis, de voir ce soir L’Arnacoeur… (soupir). Las, en raison de la cupidité d’un multiplexe lyonnais qui a préféré garder la copie promise à notre cinéma de quartier pour poursuivre la (juteuse) exploitation de cette comédie, il a fallu se rabattre sur un autre film. Démocratie oblige, les spectateurs frustrés ont voté à main levée entre trois films. Cela aurait pu être “Alice au pays des merveilles” ou “Ajami”. Manque de bol, c’est tombé sur “La reine des pommes”. La reine des tartes, plutôt ! Dont on ressort en compote avec une indigestion de pépins. Cruelle déception, jusqu’au trognon. Mathieu quitte Adèle et celle-ci ne s’en remet pas, pleure beaucoup avant de “péter un câble” en multipliant les expériences sexuelles jusqu’à l’évanouissement et avant de renaître dans les rues de New-York : ça fait un peu léger comme scénario… Et pourtant, Axelle Ropert étire son film sur 1 h 30 au cours de laquelle on s’ennuie ferme, on soupire, on baille. Et quand on sourit, c’est souvent par dépit tant les dialogues sont insignifiants, les scènes mal jouées et grotesques. À moins que ce ne soit du 25e degré parigot-intellectualiste? Euh…, non, là, désolé, c’est too much pour ne pas dire plus… “Mangez des pommes !” qu’il disait, l’Autre. D’habitude, je rafole de ce fruit délicieux à croquer, mais là, mieux vaut se tourner vers d’autres… Newton reviens, "la reine des pommes" va nous rendre fous !

Bruno "Sleepless" (mes excuses pour l'erreur sur le nom de la réalisatrice)

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