Le deuil des formes
Par Dorotée Aznar
Publié Mardi 12 juillet 2011
Mercredi 20 juillet
Pour certains, c'est la mort d'un hamster, d'un poisson rouge ou même d'un colibri qui provoquent de primes sentiments de tristesse et de mélancolie. Pour l'artiste parisien John Cornu (à la BF15, jusqu'au samedi 30 juillet), féru d'art minimaliste et de références à l'art du néon, ce pourrait être l'agonie d'un néon abandonné sur le sol et soumis à une tension électrique trop forte... La “bête” meurt en lançant ses derniers râles, tandis qu'autour d'elle quelques formes s'épuisent contre un mur, naissent d'elles-mêmes en des installations inachevées, fragiles et, si l'on veut bien leur apporter quelque attention, poétiques. JED