Nicolas Galaud : « un des rares mérites de la crise : la prise de conscience de ce à quoi servent les bibliothèques »

Bibliothèques / Nicolas Galaud a pris son poste le 1er octobre à la tête du premier établissement culturel de la Ville de Lyon : le réseau des bibliothèques municipales. Fermées durant le premier confinement, elles sont désormais ouvertes. Et très fréquentées. Ce conservateur général des bibliothèques, passé par Reims, Brest et tout récemment Bordeaux, évoque cette situation particulière et son cap pour les prochaines années.

Quel bilan tirer de la réouverture des bibliothèques municipales de Lyon depuis le 1er décembre ?
Nicolas Galaud​ : La période actuelle est significative de la place qu’ont aujourd’hui les bibliothèques dans le paysage culturel. Je déplore bien sûr que les autres établissements culturels soient fermés et trouve incompréhensible que les musées soient portes closes, car il n’y a pas plus de risques sanitaires que dans les bibliothèques et nous les maitrisons. Il n’y a pas de clusters, alors que nous recevons 200 000 personnes par mois dans nos lieux. Les décisions gouvernementales répondent à d’autres logiques. Mais les bibliothèques sont partout le premier établissement culturel en terme de fréquentation, c’est l’une des principales portes d’entrée vers la culturel. Dans beaucoup de communes, c’est le seul établissement culturel existant. Les étudiants, les collégiens, les lycéens y trouvent aussi un espace de travail. Un des rares mérites de la crise actuelle est d’avoir renforcé la prise de conscience de ce à quoi servent les bibliothèques.

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Nous avons dû nous adapter avec des horaires réduits pour mettre du personnel en télétravail et se conformer au couvre-feu. Nous avons également prolongé les abonnements d’autant de jours qu’il y en a eu de fermeture pour ne pas léser les abonnés.

Faisons un bilan sur l’année 2020 et le début de 2021. La situation à Lyon est semblable à celle des grandes villes équivalentes. En 2020, avec quatre mois de fermeture et six mois d’horaires adaptés, nous avons fait à peu près 50% de notre fréquentation habituelle (1, 3M de visiteurs) et un peu plus de 50% des prêts (2, 5M). Habituellement, il y avait 2, 5M de visiteurs sur le réseau lyonnais — on est de très loin l’établissement culturel le plus fréquenté par la population comme dans toutes les villes, c’est aussi ce qui explique que les BM bénéficie d’une exception d’ouverture en pleine crise sanitaire — et on prêtait 4M de documents.

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Pour le début 2021, nous sommes à peu près à 50% de fréquentation, c’est stable mais les volumes de prêts se rapprochent de la normale (70 à 75%) ce qui signifie que les emprunteurs sont présents. Il faut dire qu’à Lyon, on a un volume de prêt exceptionnel, on est la BM la plus prêteuse de France. 2, 5M de prêts dans un contexte Covid, c’est beaucoup. Ce sont des chiffres extrêmement significatifs à l’échelle nationale et locale.

En revanche, ce qui a baissé et explique qu’on ne soit qu’à 50% de fréquentation est qu’on a des horaires malgré tout réduits (on ouvre 33h/semaine à la Part-Dieu contre 44 auparavant) et les jauges sont réduites. Avant la crise, 1200 personnes pouvaient être en simultané sur le site de la Part-Dieu, aujourd’hui c’est 450. Et c’est un chiffre qu’on atteint rarement, les flux sont plutôt fluides parce qu’on a supprimé beaucoup de places de travail ainsi que des activités et ateliers culturels. La bibliothèque ne se résume pas au prêt ; c’est l’autre activité qui a été impactée et explique la baisse de fréquentation.

Le fort taux de prêt relatif aux jours de fermeture est-il essentiellement porté sur le support du livre ?
Les Français étaient en manque de livre mais une enquête récente du Centre National du Livre indique que globalement la lecture a reculé en 2020. Les librairies ont bien fonctionné c’est vrai. Nous, on peut constater que nos usagers ont vraiment ressenti un manque très fort d’accès aux bibliothèques et aux collections. Par exemple, à l’annonce du deuxième confinement, les gens se sont rués dans les BM pour faire des stocks. L’activité de prêt, malgré la révolution numérique, les annonces répétées sur la mort du livre, reste très forte. L’édition fonctionne aussi pas trop mal (son chiffre d’affaire n’a reculé que de 2 à 3 % l’an dernier) et les prêts à Lyon sont en forte augmentation depuis dix ans.

Est-ce que cet appétit vous surprend ?
Pas du tout. J’ai assisté au début du livre numérique et aux discours qui annonçaient la mort du papier. J’ai toujours été réservé sur ces pronostics. La mort du livre est annoncée depuis Gutenberg. Lors de l’invention de l’imprimerie, le livre imprimé était considéré comme une décadence par rapport au manuscrit, perçu comme un objet parfait. À partir du moment où les bibliothèques ont des moyens suffisants pour satisfaire leurs usagers et que les collectivités font l’effort de mettre à niveau leurs établissements (assurer un cadre agréable, une qualité d’accueil et de services), il n’y aucune désaffection ; au contraire, les bibliothèques se portent plutôt mieux qu’il y a vingt ans.

Elles ont su intégrer le numérique fortement — bien plus que n’importe quel établissement culturel. On dispose de 350 postes informatiques sur le réseau lyonnais, on a une douzaine d’espaces numériques, on a numérisé une bonne partie de notre patrimoine [NDLR, plus de 2M de documents ont été numérisés depuis 2012 — estampes, enluminures, livres anciens, affiches, photographies anciennes et contemporaines, cartes postales, presse, fond du Théâtre des Célestins... et sont accessibles gratuitement sur Numélyo] , il y a des millions de visites sur notre site chaque année. Le virage numérique est pris beaucoup plus que dans les musées, les théâtres qui eux aussi font des efforts. Et pour autant on ne constate pas de désaffection des collections physiques, à l’exception du CD qui est en crise. Il continue de diminuer régulièrement pendant que le vinyle remonte — on a un fond de prêt recréé ici, il y a des projets ailleurs. C’est une niche qui se développe, ce n’est pas un effet de mode.

La croissance des plateformes vidéo fait-elle souffrir l’emprunt de DVD ?
Il va falloir qu’on l’observe. Jusque-là le DVD se portait pas mal en bibliothèque avec des taux de rotation très forts. Certains DVD tournent vingt fois par an, ce qui est énorme car les durées de prêts sont d’un mois. En 2020, on a constaté un léger tassement du prêt de DVD. Et même en 2019. Ce n’est plus un support moteur comme il l’était ces dernières décennies même s’il n’est pas délaissé comme le CD, mais on est arrivé à un palier. Les habitudes culturelles sont en train de changer. Parmi les projets de l’année, nous voulons développer une offre de vidéos à la demande avec le pôle métropolitain car la Métropole nous a délégué la gestion de sa compétence récupérée du département sur la desserte des 40 communes de moins de 12 000 habitants, ce que faisait la bibliothèque départementale avant. On va développer ça pour les Lyonnais et les habitants de ces communes.

Cette initiative correspond-elle à une des applications que vous énonciez sur le site de l’ENSSIB (École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques) : « clarifier et redéfinir certains dispositifs avec la Métropole » ?
Lorsque la Métropole a été créée en 2015, elle a récupéré une part de la bibliothèque départementale du Rhône. Plutôt que de créer un service de lecture publique ex-nihilo, il a été convenu que la Métropole confie la gestion de cette compétence à la Ville de Lyon, donc à sa BM pour que ce soit plus cohérent et efficace. Depuis 2018, il y a une convention de délégation de gestion qui court jusqu’en 2022 pour pérenniser ce que faisait la bibliothèque départementale, via la bibliothèque de Lyon. C’est nous qui assurons le service de prêts de documents aux 40 communes de moins de 12 000 habitants, l’accompagnement technique sur leurs projets, l’aide aux animations…

La convention actuelle arrive à échéance fin 2022 et on a commencé à travailler à son renouvellement avec de nouveaux objectifs. La Métropole a changé d’exécutif et porte de nouvelles ambitions comme le projet de bibliothèque numérique métropolitaine pour toutes les communes ; ils ont voté des crédits pour ça.

Qu’est-ce que cette bibliothèque numérique ?
Elle reste à définir, on commence l’étude mais ce pourrait être par exemple une offre de ressources numériques porté et financé (en totalité ou en partie) par la Métropole à destination de toutes les bibliothèques. Aujourd’hui, seules quelques communes ont des ressources numériques (livre numérique, presse en ligne, vidéo, musique, auto-formation) et c’est plus ou moins développé. L’idée serait d’avoir une offre large et mutualisée.

Lyon ne propose pas encore le livre numérique en prêt à la fois pour des raisons techniques et des raisons de budget. On prête des liseuses mais ça ne marche pas très bien car elles sont pré-chargées avec des livres libres de droit. C’était intéressant quand les gens voulaient découvrir ce que c’était, mais c’est en perte de vitesse. Aujourd’hui, il faudrait donner accès à des plateformes avec des systèmes de fichiers chrono-dégradables à télécharger soi-même mais ça coûte relativement cher et les modèles économiques ne sont pas très adaptés encore — et il ya pas mal de problème techniques. On laisse les choses se décanter.

Il ne faut pas faire de l’ouverture le dimanche un totem

Allez-vous expérimenter les ouvertures le dimanche comme vous l’avez fait à Bordeaux (à raison de 21 dimanches après-midi par an) ?
Nous sommes en train de rédiger un nouveau projet d’établissement qui va formaliser les grandes orientations municipales, les priorités culturelles de l’élue à la Culture et nos projets et besoins. Il sera proposé en conseil municipal à l’automne et courra jusqu’à la prochaine échéance municipale en 2026. La PPI est en augmentation forte sur ce mandat et nous bénéficions de 26 à 27 M€ d’investissement sur les 120 M€ de culture, deuxième budget de la Ville. Nous représentons le premier budget en fonctionnement de la Culture. C’est le signe d’un engagement fort en faveur de la bibliothèque et de la lecture.

Parmi nos axes, il y aura la question immobilière. Ici, à la Part-Dieu, un besoin a été identifié depuis quelques années de rénover cette bibliothèque. Il ya les crédits pour ça, ça va prendre du temps mais on va poursuivre la rénovation [NDLR : le silo est en travaux jusqu’en 2023 pour une refonte totale]. De gros efforts ont été faits sous le mandat précédent pour les bibliothèques d’arrondissements avec des créations [NDLR : Lacassagne] et des rénovations [NDLR : BM Vaise, BM 7e Gerland, BM 6e]. Il n’y a pas de nouvelle création de bibliothèque prévue mais de nouvelles rénovations sont projetées. C’est en train d’être défini et on doit arbitrer avec Nathalie Perrin-Gilbert. Ce sera probablement à Vaise, au Bachut, à la Guillotière, à la Duchère. À la Part-Dieu, il y a besoin de travaux très lourds et certainement que cela nécessitera la fermeture temporaire de certains services mais ce n’est pas défini. On va faire beaucoup d’efforts pour l’accession aux services au sens large : développer l’accession aux services en ligne (on a mis en place la possibilité de s’inscrire à distance), développer les boites de retour 24/24h, faire en sorte que les usagers puissent faire venir un livre dans la bibliothèque proche de chez eux. Aujourd’hui, on peut uniquement rendre un document près de chez soi. La navette est à sens unique.

Dans le plan de mandat, figure aussi l’étude de la gratuité de l’abonnement qui aujourd’hui bénéficie à certaines catégories de population et pas à d’autres. Et nous allons réfléchir à l’évolution des horaires d’ouverture. Quand on dit ça, ça ne signifie pas nécessairement l’ouverture le dimanche ; il ya plein d’autres possibilités. Aucune bibliothèque n’est ouverte le lundi par exemple. On pourrait l’imaginer. Idem pour les nocturnes. Tout sera à discuter en fonction des priorités. Savoir quel public on souhaite toucher qu’on ne touche pas aujourd’hui : les étudiants, les actifs, les familles, les enfants, les retraités, les demandeurs d’emploi ? Puis ce sera à négocier avec les agents, les partenaires sociaux, la collectivité, les élus pour voir quels moyens supplémentaires on peut mettre dans ces extensions de services.

À Bordeaux, l’ouverture dominicale figurait dans les promesses de campagne d’Alain Juppé en 2014. Dans toutes les villes qui pratiquent l’ouverture le dimanche, c’est l’un des jours de plus forte fréquentation après le samedi. Et ça bénéficie essentiellement aux familles et aux étudiants. Mais ça ne veut pas dire que c’est pertinent partout. Et ce n’est pas forcément une priorité pour la Part-Dieu car c’est un quartier en chantier et nous-mêmes avons des problématiques de travaux. Il ne faut pas faire de l’ouverture le dimanche un totem.

Comment définir vos usagers ? Qui sont-ils ? Les séjourneurs prennent-ils davantage de place ?
Ils sont très variés. On parle beaucoup de l’échelle de démocratisation culturelle. C’est quand même dans les bibliothèques que ça a le moins échoué ou le mieux réussi. Ce qui me frappe depuis un certains nombre d’années c'est que, malgré certains discours un peu réducteurs, on accueille dans les bibliothèques des publics beaucoup plus variés que dans n’importe quel établissement culturel. On a à Lyon 130 000 abonnés, c’est 20% de la population auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers d’usagers supplémentaires qui ne sont pas inscrits. On touche beaucoup les enfants jusqu’à 10-12 ans, comme dans toutes les bibliothèques, car c’est un âge où les parents les amènent et où il y a des partenariats avec les écoles. Puis on a un creux avec les adolescents (c’est vrai aussi pour les clubs sportifs avec cette catégorie d’âge), mais c’est pas du tout spécifique à Lyon. Quand on est étudiant on revient en partie, les jeunes actifs délaissent un peu et reviennent avec les enfants. On a du mal à toucher les actifs car nous sommes ouverts en gros quand les gens sont au travail.

Ce qui me frappe beaucoup est la part importante de personnes en difficultés sociale et économique parmi nos usagers. On touche de plus en plus de précaires qui viennent vers nous car on est un des seuls endroits où on peut bénéficier de postes informatiques assez facilement accessibles. Or aujourd’hui les démarches administratives sont dématérialisées et 20% des gens n’ont pas d’équipement informatique ou Internet chez eux. Nous sommes un lieu recours pour l’accès aux droits. On fait des ateliers de formations sur l’usage du numérique (comment créer une boite mail, chercher sur Internet), il y a des accompagnements individuels, des écrivains publics… L’inclusion sociale et numérique est une activité qui est en très fort développement dans nos bibliothèques. C’est un des axes forts pour les années à venir et c’est une des priorités du plan de mandat.

Nous sommes aussi fréquentés par des migrants qui viennent pour garder un lien avec leur pays d’origine, pour faire des démarches. Les bibliothèques ne sont pas que des lieux culturels. Ce sont aussi des lieux qui ont une forte dimension sociale et éducative. Elles participent à une forme d’utopie car elles sont ouvertes à tous — réellement — gratuitement (l’accès au lieu), on ne demande ni inscription ni papier. On peut y faire une pause, lire la presse, consulter un ordinateur, se restaurer, travailler seul ou en groupe. C’est un lieu qui contribue au vivre ensemble et à faire société si on veut être un peu pédant. S’y côtoient des populations qui ne se mélangent pas forcément ailleurs, relativement sans problème. Pour être un citoyen éclairé, il faut être informé, formé (difficile d’exercer son droit de vote sans savoir lire et écrire), avoir accès à de l’information, à des outils pour décoder les enjeux de la société contemporaine. Dans nos activités, le département jeunesse mène de façon volontariste et pionnière l’éducation aux médias et au décryptage l’information.

Concernant le département arts vivants de la médiathèque de Vaise : le syndicat SUD craint qu’il ne soit démantelé. Est-il menacé ?
Plusieurs postes sont dédiés à la thématique des arts vivants à la bibliothèque de Vaise. On a eu une réunion d’échanges avec le syndicat SUD, qui contestait le projet de réorganisation, pour expliquer à nouveau le sens de ce projet réaffirmé par Nathalie Perrin-Gilbert et travaillé depuis déjà deux ans.

Je ne peux que réaffirmer ce qui a déjà été dit : il n’est pas question de démanteler la spécialité arts vivants, au contraire. On aura les mêmes budgets d’acquisition — les éditeurs n’ont aucune inquiétude à se faire — on ne va pas éliminer un seul document de l’actuel fond, on va au contraire l'ouvrir à de nouveaux publics en l’intégrant dans un ensemble plus vaste avec le cinéma, la littérature, les beaux-arts, la musique car aujourd’hui il faut aller à plusieurs endroits de la bibliothèque pour accéder à tout ce qui concerne le domaine artistique et certains publics n’y vont pas spontanément, pensant que ce n’est pas pour eux (NDLR : le service arts vivants se situe au premier étage, celui de la jeunesse, dans une salle à part alors que tous les autres documents pour adultes sont à l’étage supérieur). L’idée est de le promouvoir.

Trois personnes, contre deux aujourd’hui, vont s’occuper du fond acquéreur et puis on vient de recruter une nouvelle responsable pour piloter le pôle arts vivants / création — le poste était vacant depuis un mois. On a des ambitions dans le domaine des résidences artistiques car c’est une des priorités de notre élue à la Culture. Je ne peux que redire qu’on va renforcer ce pôle arts vivants et garder le même niveau d’expertise et la même qualité de service. J’espère convaincre tous nos partenaires. Par exemple, au prochain conseil municipal, on va passer une délibération pour renouveler la convention avec les JLAT (Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre) dont on héberge l’association.

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