Les onze concerts de l'automne (onze, oui)

Les onze concerts de l'automne (onze, oui)
Ben Harper & The Innocent Criminals

Summum

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Saison 2016 / 2017 / On fait quoi jusqu'à la fin de l'année ? On va écouter qui ? Voici une sélection extraite de notre panorama de rentrée culturelle sorti le 14 septembre. Mais allez fouiller aussi sur notre site, dans le coin "les choix de la rédaction" ; vous verrez : on attend de nombreux autres concerts !

Ben Harper

À en croire la chanson titre de son album Call it what it is, et en tout cas sur ce morceau au moins, Ben Harper continue, après un album avec maman, de revenir aux sources et aux tripes du blues, quelque part du côté de chez Taj Mahal, mais sans se départir de ses accents politiques. Ici, il est question de la vague de bavures meurtrières de la police américaine à l'endroit de nombre de jeunes noirs. C'est donc un Ben Harper habité, comme il l'est aussi en mode Stevie Wonder sur Shine, que l'on retrouvera sur la scène du Summum pour la deuxième en deux ans.

Au Summum mardi 4 octobre

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Stranded Horse

Génial esprit transversal, le dénommé Yann Tambour n'en finit plus de tirer le fil que constituent les cordes d'une kora, produisant un mariage de folk, de pop et bien sûr de musique traditionnelle mandingue qui est allé un jour jusqu'à s'échouer magnifiquement sur les terres grises de Joy Division (ah, cette reprise de Transmission).

Entouré entre autre du fidèle Boubacar Cissokho (fieffé koriste) et Amaury Ranger (percussionniste première classe chez les Atlas Mountains), son dernier album Luxe cavale entre calme et volupté, l'Afrique (les pluies de cordes de la kora) et Jean-Louis Murat (les textes délicatement abstraits et terre à terre à la fois). Comme le précise le titre d'une chanson dudit album, le nom de Stranded Horse est carnaval.

À la Bobine vendredi 7 octobre

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Radio Elvis + Salomé Leclerc

On ne vous présentera plus ici Radio Elvis, héritiers d'une certaine idée de la pop bashungienne brillant de poésie textuelle et atmosphérique. Penchons-nous donc plutôt sur Salomé Leclerc, québécoise de trente ans qui n'en finit plus de séduire, surtout depuis la sortie de son second album 27 fois l'aurore. Un genre de post-pop spasmophile à large spectre, tantôt râpeuse comme cette voix légèrement voilée, tantôt venimeuse, tantôt lumineuse comme 27 aurores. Quand Salomé éclaire.

À la Source (Fontaine) jeudi 13 octobre

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Keren Ann

Keren Ann a ceci de particulier qu'elle a toujours multiplié les collaborations (pour elle, pour les autres, ou pour eux) sans jamais diffuser autre chose qu'un immense sentiment d'intimité à l'écoute de ses albums. C'est que, elle le dit parfois, elle considère, à la manière d'un Hemingway, que ce qui la touche touchera les autres. Et cela marche souvent. Et mieux encore sur son album You're Gonna Get love où plusieurs flammes sont déclarées (à son amoureux, à son père décédé) pour dire en creux aussi le sentiment, nouveau, d'être mère.


À la Belle électrique jeudi 20 octobre

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The Liminanas

« Attention, à jouer au génie, on risque de le devenir ». Ainsi finissions-nous il y a deux ans dans le PB Lyon un article consacré à ce duo garage des environs de Perpignan. Bon, on ne va pas vous dire qu'entre temps ils sont devenus des génies mais presque, leur étonnant succès US semblant le confirmer – alors qu'en France ils sont encore quasi inconnus. Mais cela va changer, on vous l'annonce, avec la sortie cette année de Malamore (écoutez leur morceau El Beach par exemple). On prend les paris ?

À la Belle électrique vendredi 28 octobre

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The Divine Comedy

Alors voilà, la chose se nomme Foreverland, vient de sortir et nom de Dieu il était temps, puisque le dernier signe discographique de Divine Comedy datait de 2010. Le gars Neil Hannon nous livre de nouveau l'un de ces albums semi-conceptuels (on fête cette année les vingt ans de son Casanova) et nous offre rien moins que du grandiloquent et du rêve (il est question de La Grande Catherine et de La Légion étrangère). Vivement le concert.

À la MC2 jeudi 3 novembre

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Pedro Soler & Gaspar Claus

Dialogue empreint de finesse entre un père et son garçon noué autour du flamenco, la rencontre musicale entre le guitariste Pedro Soler et son fils le violoncelliste Gaspar Claus tisse avec subtilité et virtuosité des liens entre l'Andalousie et les musiques improvisées : un voyage onirique, pur moment de joie nomade.

À l'Hexagone (Meylan) mardi 8 novembre

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Benjamin Biolay

Bon, Benjamin Biolay, c'est pas compliqué, on aime ou on déteste. Et on peut faire ça tout seul. Adorer un album, en détester un autre, c'est à croire qu'il le fait exprès pour ne pas laisser indifférent. Ce qui ne laisse pas indifférent non plus, c'est une certitude, c'est son génie de l'orchestration. La preuve sur son dernier album en date Palermo Hollywood.

À la Belle électrique jeudi 17 novembre

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La Femme

Il y a trois ans, le collectif retro pop La Femme nous séduisait au plus haut point avec son album Psycho Tropical Berlin, porte-drapeau d'une poignée de groupes hexagonaux qui se réapproprient magistralement la langue française. Mystère, leur deuxième album, vient de sortir, et comme le précédent, il est bourré de petites bombes, de l'entêtant Où va le monde au faussement naïf Septembre. On est fans.

À la Belle électrique jeudi 24 novembre

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Ibrahim Maalouf

Les rock stars existent dans tous les domaines musicaux, même en jazz. Ainsi sera présenté dans ces colonnes Ibrahim Maalouf, musicien qui remplit des salles de plus en plus grandes au fil des ans (bientôt au Stade des Alpes ?) grâce à ses talents de trompettiste qu'il exprime sur des airs qui ne ressemblent à aucun autres, mêlant classique, cool jazz et influences orientales.

Au Summum mercredi 7 décembre

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Yael Naim et le Quatuor Debussy

À la faveur d'un concert exceptionnel à Lyon en 2015, Yael Naim et le Quatuor Debussy (on ne présente plus ni l'un, ni l'autre) sont tombés en amour. D'où l'idée de prolonger cette expérience de manière plus durable et plus travaillée. La chanteuse et le quatuor baroque ont donc lancé une tournée qui revisite avec douceur – et les arrangements du Debussy – le répertoire passé et présent de la Franco-Israélienne. Grâce lumineuse et cordes sensibles garanties.

À la Rampe (Échirolles) jeudi 12 et vendredi 13 janvier

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