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À la Maison de la Danse, dans l'intimité somnolente de Boris Charmatz

À la Maison de la Danse, dans l'intimité somnolente de Boris Charmatz
Somnole

Maison de la Danse

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Danse / Nouvelle expérience chorégraphique singulière avec l'enfant rebelle de la danse, Boris Charmatz, qui nous entraîne dans les plis de sa somnolence et de son inconscient.

Emmener la danse ailleurs... sur le toit d'un camion en mouvement, en haut d'échafaudages vertigineux, dans des parcs et des espaces publics (en faisant danser jusqu'à 16 000 personnes !), en duo avec un chien d'attaque... A priori, rien ne destinait le danseur et chorégraphe Boris Charmatz (né en 1973 à Chambéry) à devenir l'un des enfants les plus terribles de la danse contemporaine française. À douze ans, en effet, il intégrait le Conservatoire de danse de Grenoble, puis très vite la très (trop ?) exigeante et classique École de danse de l'Opéra de Paris. Après ballets et tutus, Boris Charmatz s'aventure dans les univers plus singuliers de Régine Chopinot ou d'Odile Duboc. Et, à 19 ans, en 1993, il crée avec son complice Dimitri Chamblas un duo très brut et physique, À bras le corps, qu'ils rejouent encore et encore, au fil de l'âge et du vieillissement de leurs corps.

À cinquante ans aujourd'hui, après avoir dirigé le Centre Chorégraphique National de Rennes, Boris Charmatz dirige depuis 2022 le prestigieux Tanztheater de Wuppertal, compagnie créée par Pina Bausch.

Danse alanguie

Entre veille et sommeil, son solo Somnole (2021) explore un nouvel horizon pour la danse : celui de la somnolence, de l'endormissement, de la rêverie et des petits mouvements incontrôlés de la nuit... « Souvent, les pièces me viennent dans un état de demi-sommeil et j'aime ces mouvements, le plus souvent involontaires, que l'on peut faire quand on va s'endormir – comme une danse alanguie, traversée de sursauts. Pour moi, la création – et la création chorégraphique en particulier – a à voir avec une forme non-volontaire, qui puise dans l'inconscient » déclare Charmatz dans le dossier de presse de Somnole.

Et cette liberté flottante se retrouve aussi dans la bande son de la pièce, composée des sifflements du danseur, allant de Mozart à Bach, en passant par Ennio Moricone et des musiques de films aussi divers que La Boum, M le Maudit, La Panthère rose, ou Antichrist de Lars Von Trier !

Boris Charmatz, Somnole
À la Maison de la Danse le jeudi 6 avril

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