Par un glacial dimanche de janvier, nous entreprîmes, ma délicieuse épouse et votre serviteur d’aller admirer l’une des spécialités les plus renommées de la Capitale des Gaulles : le prodigieux et inégalé travail de la soie.
Dans le musée
Nous voici donc au fameux musée des tissus et des arts décoratifs de la rue de la charité où se tient une exposition consacrant le travail somptueux de ces virtuoses rhônalpins de l’ouvrage de la soie, présentés lors des expositions universelles, accueillies par les plus prestigieuses villes européennes, puis américaines tout au long du dix neuvième Siècle
Au fil de la visite, nous découvrons divers motifs d’inspiration tantôt historique tantôt religieuse, florale, animale, naïve, parfois a la gloire des dirigeants de l’époque
Des scènes alternent avec des portraits, des motifs animaliers de tigres, de plumes de paon ou encore de fleurs parfois venues d’estampes japonaises, pour une commande du clergé d’un grand couturier new yorkais ou quelque célébration
A chaque pièce est associée une légende témoignant du génie technique et créatifs des maitres lyonnais, assurant, contre vents et marées la suprématie mondiale et la Pérennité de leur art
Etoffes coupées au sabre, brocards, toute une tradition de savoir faire élaborée Perpétuée, modernisée par les Jacquard, Tassinari et autres figures de proue de la Fabrique Lyonnaise Qu’en restera t il ?
Le souvenir d’un merveilleux voyage textile tissé de formes, de matières et de couleurs singulières et multiples
Humblement, on peut être fier en tant que lyonnais de contempler un tel patrimoine culturel d’art et de savoir faire.
Gré