Jeudi 12 octobre
Rencontre |
L'an dernier, Maryline Desbiolles avait livré un roman très « lyonnais » avec son évocation de La Marche pour l'égalité et contre le racisme d'il y a 30 ans, autrement appelée « Marche des Beurs ». Son dernier livre est tout aussi social, tout aussi révolté et tout aussi « lyonnais » puisqu'il retrace le destin des premières femmes grévistes dans la soierie lyonnaise de la deuxième moitié du XIXe siècle. Rencontre avec l'autrice à la bibliothèque du 1er, à 19h pour son livre Il n'y aura pas de sang versé.
Tarif : gratuit
Vendredi 13 octobre
Sortie de disque |
Le label lyonnais Olo Yegussa s'invite dans le booth de l'Unité Centrale (pentes de la Croix Rousse), pour fêter leur première sortie vinyle Tribe Corridor, par Semifull Soft. Un mélange d'influences entre dub, electronica et trance, composé entre Lyon et L'île de La Réunion, avec une pointe d'acid bienvenue. Écoute et apéro au planning.
Tarif : gratuit
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Vendredi 13 octobre
Théâtre |
Incontournable ! Severine Chavrier n’est jamais programmée ici pourtant son travail est remarquable. Elle s’appuie sur La Plâtrière, polar de l’acide et jubilatoire Autrichien Thomas Bernhard (qu’elle adapte pour la 3e fois), afin d’observer l’auto-destruction irréversible d’un couple d’aristo reclus dans une nature qui le dévore. Il faudra voir Ils nous ont oublié pour la dernière représentation au TNP, à 19h.
Tarif : 25€
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Samedi 14 octobre
Street art |
Il est inauguré, Fagor est toute colorée. Pour sa 5e édition, le festival de street-art Peinture fraîche quitte la halle Debourg pour investir sa voisine aux anciennes usines Fagor-Brandt. Du 11 octobre au 5 novembre, 75 artistes s'exposent sur 15 000m2. Ce samedi, à partir de 10h30, l’artiste Duke se livre au live painting, puis Zeyo nous initie au graffiti sur mur ou au lettrage avant de passer en mode nocturne avec Karavel jusqu’à 22h30.
Tarif : 9€
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Samedi 14 octobre
Clubbing |
Le collectif résident du Sucre FURIE revient sur le rooftop pour une belle teuf. Big Red, membre du groupe Raggasonic inaugurera sa première date dans le club, entre hip-hop, reggae et ragga. Avec lui : DJ Vadim à la pointe du hip hop, de la soul, du funk, de la grime, du reggae, du dub et de la bass music.
Tarif : de 10€ à 14€
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Dimanche 15 octobre
Théâtre et danse |
Danseur, performeur, Zora Snake revient à Sens interdit avec deux spectacles : L’Opéra du villageois (le 14 oct à la Renaissance) pour évoquer la spoliation des œuvres d’art par les Occidentaux durant la colonisation. Et celui-ci qui rend hommage à Ruben Um Nyobé, cofondateur du mouvement de l’Union des Populations du Cameroun, militant de l’Indépendance et criblé de balles par les colons français. Les corps de cinq danseurs hip hop krump se mettent au service de propos politiques forts. C’est cela qui se joue en ouverture de Sens interdits. Au théâtre de la Renaissance, à 16h.
Tarif : de 11€ à 25€
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Dimanche 15 octobre
Rugby |
La cité des Halles poursuit le marathon Coupe du Monde de rugby et diffuse les quarts de finales, munie des plusieurs grands écrans dans son espace extérieur. Happy Hour de 17h à 19h avec la pinte à 5€, troisième match de quart de finale : Angleterre - Fidji à 17h, et quatrième match de quart de finale : France - Afrique du Sud à 21h. Et toujours, de quoi pétanquer, se rasasier, et flâner dans la cité.
Tarif : gratuit
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Mardi 17 octobre
Peinture |
La galerie Regard Sud présente actuellement l’une de ses plus belles expositions. Un accrochage soigné d’un peintre aux atmosphères capiteuses et inquiétantes, le stéphanois Johann Rivat. Grand coloriste, génial fabricateur d’atmosphères oniriques, le peintre fait se rencontrer sur ses toiles des chansons, des films, des références picturales (Edward Hopper, la peinture allemande de l’après-guerre, et, surtout, Peter Doig), des images captées sur internet, des tonalités irréelles, des matières aussi. Pour son exposition à la galerie Regard Sud, Rivat a éliminé toute présence humaine, pour n’en évoquer que des traces indirectes...
Tarif : gratuit
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Mardi 17 octobre
Rock |
Chose rare, les Sisters of Mercy formés en 1980 n'ont quasiment connu aucune période d'inactivité depuis 30 ans et une brève interruption et pourtant, depuis lors, n'ont publié aucun album, se contentant de concerts. Lesquels font toujours plutôt recette. Un peu vite assimilé à la scène gothique – du fait du look tout cuir et de la joie de vivre rentré de leur leader, et depuis longtemps seul membre permanent, Andrew Eldritch – The Sisters of Mercy ce sont des morceaux à la rythmique martiale – un temps prodigué par Doktor Avalanche, éminent membre du groupe qui n'était pourtant qu'une boîte à rythme –, une certaine grandiloquence taillée pour les cathédrales et le chant très très grave d'Eldritch, à faire passer Johnny Cash pour un castrat. Et des tubes en pagaille : Temple of Love, This Corrosion, Lucrecia My Reflection, qui n'ont pas rendu nécessaire l'écriture de nouveau titre. Au Transbordeur, à 20h.
Tarif : 35€
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Mercredi 18 octobre
Danse & cirque |
Möbius revient et ce n’est pas une mince nouvelle. Ce spectacle créé juste avant le Covid n’en finit plus de tourner. 19 circassiens voltigeurs laissent dans un état d’éblouissement tant la pesanteur est anéantie. Ils volent au gré des portées à deux ou trois et au gré des lancers simultanés en toutes parties du plateau. En une heure, ils inventent une sorte de continuum dans le mouvement, comme s’il n’y en avait qu’un seul, à l’image du titre qu’ils ont choisi, ce ruban de Möbius qui n’a qu’une seule face car, avant que les extrémités ne soient reliées, il a subi une torsion – il n’y a plus alors d’envers et d’endroit. Spectacle à l’horizontale chorégraphié par Rachid Ouramdane, à la Maison de la danse, à 19h30
Tarif : de 19€ à 49€
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