Dans la continuité de l'année dernière, le plateau danse de la place Victor Hugo est supervisé par l'association Astéroïde, dont la sélection fera s'enchaîner tous les styles, du flamenco à la capoeira en passant par le Fitness (si), avant de laisser place à la sélection de l'ADAEP qui, non content de truster la une du numéro, assumera la charge du plateau chanson / musiques trad'. Rocktambule continue de coacher le plateau rock du parc Hoche, tandis que le Conservatoire National de Région migre subrepticement vers la place Saint-André avec son ensemble de sax, ses orchestres à vent, son Big Band et son orchestre symphonique, comme ça, comme si rien n'avait d'importance ; avant de céder la place dès 22h au Meltin'band, ce mystérieux projet municipal tournant autour de musiciens venus de sept pays différents (et d'aucuns de craindre déjà un succédané de l'Eurovision, même si la présence de Pierre Feugier des Gnawa à la direction de l'ensemble rassure quelque peu), pour un concert unique suivi d'un "bœuf international". Par acquis de conscience, on ira jeter ses oreilles au plateau hip hop de la place de Verdun, entre la Préfecture et le Tribunal Administratif, coordonné cette année par l'association Acte 2 Foi, avant de se mêler courageusement à la faune des technophiles qui se ruera grâcieusement au Parc Paul Mistral. Dans le cadre de son fameux plateau “musiques électroniques” (dont l’organisation a été confié cette année à l’association Hadra), on retrouvera aux platines, aux côtés de Pulsar (électro-tek), The Fly (EBM), Elyxir (trance psyché), et Seb & Matt (hardtek), le talentueux DJ Sylilo, auteur de vigoureuses sélections drum’n’bass groovy à souhait mâtiné de ragga jungle, qui en ont déjà fait leurs preuves sur plus d’un dancefloor cette année. Un set à ne pas manquer d’autant plus qu’il clôturera les festivités du Parc, à l'heure taboue, honnie et redoutée d'une heure du matin.
