Rock / Après un premier passage il y a déjà quelque temps accompagnée de ses collègues belges de l’Armée des Bonbons, Kania Tieffer est de retour à Grenoble. Et si vous l’avez manqué sur scène la première fois, il est définitivement temps de faire amende honorable. La principale chose à savoir sur Kania Tieffer, c’est qu’elle a développé depuis sa plus tendre enfance une passion quelque peu démesurée pour les loutres, toutes les loutres, même les loutres géantes d’Amazonie, qui ont pourtant vraiment une sale gueule. Accessoirement, c’est également une musicienne/DJ/rédactrice en chef DIY qui assure vraiment, et oscille sur scène entre « street R’n’B de rue », « électro-punk lo-fi dévasté » et pop coréenne. Bref, tout un programme. Pour creuser un peu, Kania a grandi à Strasbourg, vit désormais à Bruxelles, et a participé plus jeune à une flopée de formations aussi improbables qu’éphémères (Les Mouettes, les Flics, Baise et Bute…), avant de découvrir les vertus combinées de la musique bidouillée sur ordinateur et de la guitare électrique. Également rédactrice en chef d’un fanzine, Magezette, dans lequel elle interviewe des groupes de musique aux noms cools, comme Le Club des Chats, elle est aussi membre du collectif occulte La Grande Alliance Internationale de L’Est, et verse enfin dans le deejaying bizarre sous le nom de DJ Albanie. Niveau discographie, c’est à peu près le même foutoir : aux côtés de nombreux maxis (sortis sur l’Armée des Bonbons ou son propre label, Uhh), et de diverses participations à des compilations underground, on retiendra notamment un vrai gros album sorti en octobre sur Wwilko (Kap Bambino, Gangpol und Mit, Groupgris…), Uhh, fantasque, foutraque, inclassable et super réussi. À l’image de sa musique, qu’on vous enjoint vivement à découvrir sur scèneDGKania Tieffer et The last rapes of Mr Teach, mer 4 juin au St Arnaud, org. Cosmos Donuts
