En bref

Sitar hero
Si vous avez raté son concert dans le cadre des Musiques Nomades il y a de ça deux ans, que vous vous en mordez les doigts jusqu’aux ongles, cessez de vous dévorer ainsi. Ustad Usman Khan, grand maître indien de sitar, revient de par chez nous, à l’Église Notre Dame Réconciliatrice le 20 juin dès 20h30, en clôture du Festival de L’Inde. Le live idéal pour devenir in the mood for ragas. Vengeurs même pas masqués
Oh, c’est simple. Les zigues de Los Justicieros, ils ont UNE aspiration dans la vie : vous faire danser. Oui, vous faire danser, vous pousser les unes contres les autres, à vous frotter plus ou moins langoureusement jusqu’à ce que tous les corps communient en un maelström d’explosions sensuelles au gré desquelles tout le monde enlèvera ses vêtements et se touchera, avant de baisser la tête, gêné, le lendemain matin au travail. Pour cette noble mission, les garçons se sont construits un répertoire latino dans une saine lignée seventies, où se toisent mambo, flamenco, cha-cha-cha et autre samba furibarde. Si vous vous sentez d’humeur aventureuse, que vous voulez vibrer de tout votre être, seul ou contre quelqu’un d’autre, ou que vous voulez juste mater, rendez-vous le 20 juin à 22h à Vizille et le lendemain à la même heure à Monestier-de-Clermont.One-man-and-a-violoncelle-show
Don’t you know the tremendous, the fabulous Greg Gilg ? Invariablement flanqué de son instrument fétiche, ce troubadour suave aligne les morceaux joyeusement mélancoliques inspirés de poètes de diverses nationalités. Mélange des langues, des genres, bref, un garçon hautement lascif, vous l’aurez compris, qui se donnera en spectacle acoustique le 20 juin à 18h, à la Bibliothèque Abbaye-les-Bains.Pour l’amour du funk
Circonstance exceptionnelle oblige, Goodka, DJ de talent et cratedigger de folie, sort son usuelle soirée Funky Saturday des murs du Kaméléon. Le 21 au soir, a priori jusqu’à deux heures du matin, notre homme investira la rue Gabriel Péri (où son beau disc shop trône au numéro 17), il y enchaînera donc les galettes funk, disco et groove rares pour faire remuer les popotins en cadence, jusqu’au point de non retour. L’homme libre qui pleure
En mars dernier, MC Freeman a fait une infidélité à Akhenaton, Shurik’n et ses autres potes marseillais d’IAM en sortant son premier authentique album solo (L’Palais d’Justice avait été réalisé avec son camarade K’Rhyme le roi), L’espoir d’un (c)rêve. Il y assume avec un certain panache le retour à un flow et des lyrics plus cinglants, plus rentre-dedans, se love dans la production de son camarade DJ 2SHE avec aisance. Si l’ensemble finit par engendrer une certaine lassitude au fil des pistes, il nous rappelle aux bons souvenirs d’un hip hop français humble, conscient de ses faiblesses, qu’il compense par sa sincérité à fleur de peau. Monsieur Freeman sera la tête d’affiche de la soirée de clôture du festival Plein les Oreilles, qui débutera dès 19h sur le parvis de la Rampe, à Échirolles. Avant de goûter à sa prestation, on pourra apprécier les percussions de Laurent Moga et des musiciens du Conservatoire Régional Intercommunal Jean-Wiener, on aura l’occasion de (re)voir la superbe chorégraphie mêlant hip hop et capoeira imaginée par Bouba Landrille Tchouda pour Malandragem, on se la jouera cow-boy énamouré en savourant le blues des Mountain Men.Electrochocs
Avant de célébrer en grandes pompes, avec les post-apocalyptiques Arnaud Rebotini et Sindrome aux commandes, son anniversaire le 27 septembre prochain, le Mark XIII offrira à ses habitués l’une de ses Fêtes de la Musique éclectiques à souhait, avec aux platines Imago, Kwark, Lucky Jules, Loomy Darko, le dynamique duo orgiaque Redaster / Michel Hamburger, et un petit jeune qui débute et qu’il faut encourager de toutes nos forces, le sémillant Aymeric Ponsart. Parce que l’effronterie de la jeunesse nous éloigne chaque jour un peu plus de la mort.Surbookés
L’association Interface aura du pain sur la planche le soir du 21, puisque les lascars vont devoir gérer deux soirées différentes, parfois en même temps : tout d’abord sur le world famous plateau électronique du Parc Paul Mistral (alias “le lieu où tout le monde va dès minuit“), où défileront dès 19h Tanguy, boX, Vinzcraft, Kapich, Fear Nothing, Dani Llonga et Yannick Baudino pour des sets alternant house, électro, techno et transe ; et ensuite, de minuit à 5h du mat’, au Bar MC2, dans un registre plus axé électro-tech (avec Smart, Nag Sky & Stuff et cet étrange individu mutin répondant au doux nom de Hal). Précisons-le au cas où, les deux soirées sont en entrée totalement, irrémédiablement, définitivement libre. Heureusement que la boisson énergétique qui donne des ailes est désormais commercialisée dans notre beau pays.