Nouveaux lieux

L’art de la table
Le Restaurant du Petit Lac (en face du Carrefour de St Egrève) a récemment étendu son activité au-delà de la cuisine. Jacques, chef cuistot, a contacté 24 artistes pour une commande d’œuvres sur table. Chacun, plus habitué aux expositions institutionnelles dans les galeries et centres d’art, a pourtant apporté sa contribution de manière bénévole, ayant bien conscience de l’intérêt du projet. Fin septembre, le vernissage a attiré plus de 400 personnes. Autant dire que le concept plaît ! Vous pouvez ainsi manger sur une magnifique table pour deux personnes créée par Velec – soit un collage représentant une carte du monde, intégrée dans un fondu de bleu nuit et des touches précieuses de doré – ou sur une œuvre de Nikodem (du collectif U-topia) – fidèle à lui-même dans une effusion de couleurs vives - ou bien encore apprécier sous votre assiette le dessin d’une petite culotte blanche sur fond bleu de Mathilde Darel, ou le mystérieux portrait de Claude Privet, et découvrir bien d’autres tables étonnantes. Ces dernières sont à vendre (entre 500 et 4000 euros, on ne rigole pas), deux l’ont déjà été, et vont être remplacées par des œuvres en cours d’élaboration. Pour les papilles, nous trouvons à la carte : andouillettes, tapenade, différentes viandes et poissons ; et des menus allant de 12 à 19 euros. On vous accueille avec enthousiasme et bienveillance tous les midis du jeudi au mardi. Un petit conseil : réservez !Fiesta, teuf, tawa
Le bar La Tawa, de l’expression apparemment très grenobloise « faire la tawa » (faire la fête, pour les moins perspicaces), est né des cendres du SOS Apéro (qui a migré de la rue Saint Laurent à la rue Colbert). Le succès n’attend pas la rentrée et se paie le culot de se pointer dès l’ouverture, en juillet dernier. Soirées déguisées, soirées années 80, soirées disco… La liste est longue, et les semaines de Cédric mouvementées. La fresque verte représentant nos nouveaux trams - objets de fierté très grenobloise – donne une certaine vitalité à la déco. Les tonneaux se transforment certains soirs en petites tables de ping-pong, ce qui enchante les joueurs. Et la Wii installée dans un coin de la pièce, vous l’imaginez comme nous, fait bien des heureux. La clientèle est jeune (25-35 ans) et apprécie les prix pratiqués. Ces derniers défient toute concurrence : 1 euro le café, 1.50 euros la pression, 2 euros les pastis et shooters, etc. D’un bouche à oreille intrépide résulte une clientèle variée. Les concerts qui s’instituent les jeudis apportent une touche de live bienvenue. Un amendement sur la porte précise : « afin de respecter les voisins, merci de ne pas faire de bruit ni uriner dehors ». Et le message passe : apprécié du voisinage, le bar nous semble promis à une longue vie.NRJ ou Nostalgie
Le Theatro, ancien bar-restaurant situé en face du cinéma Pathé Chavant, a entamé sa mutation dès le mois de juillet pour se transformer en véritable boîte de nuit. Ne vous méprenez pas : on y mange toujours, mais l’autorisation de fermeture à 4h du matin (bientôt 5h) a permis au dancefloor de s’affirmer comme tel. L’entrée n’est d’ailleurs payante que pour ceux qui ne mangent pas sur place : de quoi inciter à venir passer la soirée (nuit ?) complète ici. Chaque mois, un grand DJ est invité pour animer une soirée spéciale (la prochaine ce 20 novembre). Le reste du temps, la boîte de nuit est séparée en deux parties bien isolées : la grande salle de restaurant se transforme en piste de danse pour les jeunes, on y diffuse du son « actuel, commercial » écouté sur « NRJ, Fun Radio », ça bouge ! La deuxième salle (le « MH » : Music Hall), plus petite, est « orientée années 80 », assume son aspect kitsch, et plaît bien aux plus de 25 ans, aux trentenaires nostalgiques d’une époque qu’ils ont pourtant connue de loin : Dalida et Claude François régnant en maîtres sur ces soirées. Après avoir avalé une salade à 10 euros ou une entrecôte à 15, vous pourrez donc choisir l’ambiance de votre soirée : rester parmi les plus jeunes, ou vous extrader sur le territoire plus rassurant des années 80. La clientèle, de « 18 à 77 ans », semble apprécier cette diversité.Derrière la scène
Les Coulisses. Après dix ans passés aux Etats-Unis à «apprendre le métier », Sébastien a voulu « faire son petit endroit ». Il ouvre un bar-restaurant à deux pas de la place Verdun dans lequel il diffuse tous les styles de musique, « tout ce qui va faire bouger les gens ». La dimension festive pour le soir lui paraît essentielle, le restaurant doit être le théâtre d’un « bordel organisé ». Ouvert tous les jours de 9h du matin à 1h, et le dimanche pour le brunch dès la fin du mois de novembre, l’endroit subit des transformations les heures passant. Terrasse (bien adaptée l’été), bar ou salle pour le café, restauration aux heures adéquates et bar qui bouge pendant la soirée : autant de visages assumés comme complémentaires. Pour les repas, c’est cuisine « traditionnelle, bistrot, avec des tendances italiennes ». Plat du jour le midi, choix à la carte ou formule « apériclub » le soir. Un plateau apéritif sur planche en bois, bien garni, et dont le thème change - exemple : vin, foie gras, huîtres. Une belle carte des vins, très diversifiée (de 20 à 500 euros !) se fait la caution d’un bar de qualité, où « tout est possible ». L’organisation de soirée à thèmes (saloon, pyjama, etc.) participe du succès des Coulisses, dont la clientèle est fidèle et correspond bien aux attentes du gérant. Tout va pour le mieux.All day long
Le café-restaurant Le Bon Moment ne cherche pas à rameuter une « clientèle de nuit ». Non, Edgar, le gérant, préfère proposer un endroit agréable à toute heure, où l’on discute plutôt qu’on ne se déhanche. Ouvert du lundi au samedi de 7h (oui, 7h du matin) à minuit, le lieu est parfaitement adapté aux différentes pauses café de la journée. Au beau milieu de la place Championnet, on vous accueille dans une jolie salle, chaleureuse grâce à ses murs en pierre apparente, élégante avec ses tables noires et quelques soliflores. Sachez d’ailleurs que d’ici décembre, de nombreuses chaises seront remplacées par de confortables banquettes, qu’on espère bien moelleuses. Côté cuisine, plus ou moins franco-italienne, on peut apprécier la variété des choix à la carte : tartare de saumon, grenouilles, viandes, poissons, pizzas ; ainsi que les prix des menus (de 10, 5 à une trentaine d’euros). Bon, on ne vous fera pas l’affront du jeu de mots tellement facile induit par le nom du restaurant… Mais on le pense très fort.Jusqu’à l’aube
Après six ans de bons et loyaux services, le Coco Loco a mis les clés sous la porte en janvier dernier. C’est Régis qui les a récupérées, et ouvert son Sun7 début mai. Emplacement stratégique, entre la place Victor Hugo et le Lycée Champollion, et historiquement dédié aux joies de la « night ». Boîte de nuit depuis mars 1940, le lieu offre bar, dancefloor et l’espace fumeur intérieur le plus grand de Grenoble à l’étage. Du jeudi au samedi de 23h à 5h30, (ou lors de soirées exceptionnelles durant la semaine) on peut venir apprécier l’ambiance club, danser sur de la musique house, dance, festive, aux tendances légèrement latinos. L’entrée à 13 euros permet une certaine sélection de la clientèle, elle-même très variée : de 20 à 50 ans, de l’étudiant au policier, en passant par le banquier et le restaurateur. La décoration de la salle a été pensée en accord avec la mode du moment : du rose aux murs et beaucoup (beaucoup) de miroirs. Le tout pour une ambiance claire qui permet de jouer avec les lumières, de changer l’atmosphère et le thème de la soirée au gré des envies.

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