Un an d’existence seulement pour les grenoblois de Modern Folks et l’écoute des quelques titres disponibles sur leur myspace n’inspire qu’une suite favorable à ce combo rock aux sonorités new-wave et psychédélique. Nos « garçons ordinaires modernes » ne sont pas nés d’hier : dès leur plus jeune âge, ils suivent les préceptes enseignés dans les terres froides iséroises, une éducation somme toute pas facile, réalisée à grandes baffes (sonores) de culture grunge, Pearl Jam en tête. Une formation inspirée des goulags russes qui les mena rapidement à devoir prendre les armes, jouer, tourner et écumer sous divers noms les Pubs et autres salles de France et de Navarre pour finalement accoucher en 2008 de Modern Folks. Reverb’(ération) accentuée, guitares delay (effet qui permet de décaler un signal dans le temps et de le répéter régulièrement) à la Interpol, grosse caisse « sur le temps » pour appuyer le côté dansant de leurs morceaux, basse à la fois mélodique et rythmique, et j’en passe. C’est fourni sans être trop dense, le quintet prouvant son efficacité dans les mélodies de chant. Une voix lead qui lorgne du côté de Ian Curtis (chanteur de Joy Division), régulièrement soutenue par des chœurs fédérateurs scandés à l’unison. Modern Folks vient présenter son set pour la première fois en live ce jeudi, rien que pour vous, avant de partir sur les routes, direction Paris, Reims et Lyon. Un cadeau plutôt sympathique, d’autant plus que vous aurez également le plaisir de découvrir -si ce n’est pas déjà fait- le groupe Caravage dont nous vous parlions aec passion dans le numéro 707. Patrice COEYTAUXModern Folks (+ Caravage)Jeudi 21 mai à la Bifurk, Grenoble
