On vous a offert un agenda tout neuf pour 2016 ? Entre autres bonnes résolutions, vous allez pouvoir noter les rendez-vous classiques immanquables des mois à venir.
Et ce sont les amoureux du piano qui seront les mieux servis tant les organisateurs de concerts ont convoqué à Lyon le gratin pianistique international. À l'Auditorium, on applaudira les padawans (l'Autrichien Till Fellner, de Beethoven à Berio le 11 mars, et Lang Lang, dont on vérifiera le 11 avril si la démesure sied au Concerto italien de Bach) comme le maître Murray Perahia, accompagné de l'Academy of Saint Martin-in-the-Fields le 4 juin.
En attendant la réouverture de la Salle Molière, le piano s'écoute aussi Salle Rameau avec Ravel par Bertrand Chamayou le 5 février et un récital d'Alexandre Tharaud le 11 mai. À l'encre indélébile, vous noterez le double récital de Martha Argerich et Nicolas Angelich le 13 avril dans un monstrueux programme avec la version deux pianos du Sacre du Printemps. Ça ne se refuse pas.
Et comme il n'y a pas que le piano dans la vie, les baroqueux ne manqueront pas la venue de René Jacobs et de la berlinoise Akademie für Alte Musik à la Chapelle de la Trinité le 11 mars pour Les Sept Dernières Paroles du Christ en Croix dans la version récemment attribuée au fulgurant compositeur Pergolèse.
Rien de cela ne vous parle ? Vous vouliez aller au concert classique pour la première fois ? L'Orchestre national de Lyon ne manque pas de programmes très généreux et spectaculaires taillés pour transformer tout néophyte en mélomane insatiable. Choc garanti avec Ainsi Parlait Zarathoustra de Strauss le 4 février par le maestro Slatkin ou avec la Symphonie Titan de Mahler (et les bouleversants Kindertotenlieder chantés par un baryton) les 19 et 21 mai. Et si vous vous êtes mis en tête de traîner votre ado au concert, la projection live de Matrix du 28 au 30 avril pourrait finir de convertir toute la famille.