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Christophe Gleizes : « 90% des joueurs de foot nés en Afrique trichent sur leur âge »
Par Valentine Autruffe
Publié Vendredi 24 mars 2023

Photo : DR
Sport / Journaliste notamment pour So Foot, Christophe Gleizes a publié en 2018 avec son confrère Barthélémy Gaillard "Magique Système. L’esclavage moderne des footballeurs africains", une vaste enquête sur la marchandisation des jeunes footballeurs africains. Les deux auteurs seront à Grenoble le 2 avril pour une table ronde.
Au départ, vous êtes parti en Afrique pour un sujet sur le trafic d’âge des joueurs de football africains, une pratique connue dont on a toujours tendance à rigoler un peu…
Christophe Gleizes : Encore récemment, on a vu tourner une photo d’un joueur qui joue avec les moins de 17 ans, et qui a au moins 40 ans ! Ce n’est pas Joseph-Marie Minala [joueur camerounais de la Lazio emblématique du trafic d’âge, ndlr], que l’on a interrogé dans le livre. De manière régulière, il y a des cas extrêmes qui font rire le public. Parfois il y a de quoi ! Mais ces cas ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Au bas mot, 90% des joueurs nés en Afrique trichent sur leur âge. Vous allez voir par exemple Chancel Mbemba, le défenseur de Marseille, un joueur exceptionnel ; il a quatre dates d’anniversaire différentes ! C’est un véritable système dont ils sont prisonniers. Je parle de manière globale, mais dans le détail, certains joueurs sont victimes, d’autres sont complices. Dans tous les cas, ils ne peuvent pas faire sans : le système est plus fort qu’eux, et les force à tricher. Aujourd’hui, demander à un joueur africain moyen de ne pas tricher, ça revient à lui dire d’abandonner sa carrière.

En janvier, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a elle-même communiqué l’exclusion de 70% de ses joueurs en U17, qui ne respectaient pas la limite d’âge selon l’examen osseux. Ça vous a surpris ?
C’est super, ça n’arrive jamais ! C’est dû à la nomination de Samuel Eto’o – qui lui-même a triché sur son âge, même s’il le nie – à la tête de la arrêt bosman
Fecafoot. Il connaît vraiment le football, il a l’intérêt du Cameroun à cœur. Il faut plus d’honnêteté et de vérité dans le football africain.
Sur le seul plan sportif, le problème, c’est qu’investir en formation sur un joueur qui a un âge tronqué, c’est idiot. L’apprentissage du football de haut niveau en centre de formation, ça se fait entre 10 et 12 ans. Si on commence à 16 ans, c’est une perte pour tout le monde. À part quelques exceptions, le joueur n’atteindra pas pleinement son potentiel.
Au Mali, un papa m’expliquait qu’avoir un footballeur dans la famille, c’est comme trouver un puits de pétrole dans son jardin. C’est-à-dire qu’il va nourrir tout un quartier sur place, 200, 400 personnes qui vivent grâce à lui.
Pouvez-vous nous expliquer ce système qui va au-delà des simples falsifications d’âge ?
En 1995, l’arrêt Bosman [une décision de justice qui a levé le quota maximum de trois joueurs étrangers ressortissants de l'Union européenne par équipe de club, ndlr] a ouvert le marché. Avant, les joueurs africains en Europe étaient des exceptions ; il fallait être extrêmement talentueux. C’était le cas, par exemple, de Roger Milla ou de Salif Keita, à Saint-Étienne. À l’époque, le football n’était pas du tout vu comme un avenir viable par la société africaine. Les parents empêchaient les enfants de jouer au foot parce que ce n’était pas sérieux, il fallait aller à l’école. J’ai rencontré Samuel Eto'o, qui le raconte bien : jusqu’à 13-14 ans, il devait se cacher de ses parents pour jouer au foot, alors qu’il avait un talent extraordinaire et que c’était déjà une star à Yaoundé. Aujourd’hui, les parents poussent à fond pour le football. Au Mali, un papa m’expliquait qu’avoir un footballeur dans la famille, c’est comme trouver un puits de pétrole dans son jardin. C’est-à-dire qu’il va nourrir tout un quartier sur place, 200, 400 personnes qui vivent grâce à lui.
Il y a quelques années, un joueur avait dénoncé publiquement son sentiment d’être extorqué par sa propre famille…
C'est Emmanuel Adebayor, star togolaise. Je n’ai pas d’infos particulières à son sujet sur un quelconque trafic d’âge, donc je me garderai de tout commentaire ; mais il illustre parfaitement à quel point le football n’est plus un jeu en Afrique, mais bien un objet de développement économique et social, qui crée énormément de jalousies, d’envies, d’attente, d’espoirs déçus. Ces espoirs déçus empêchent beaucoup de joueurs en situation d’échec de rentrer chez eux au pays. Ils ne peuvent tout simplement pas rentrer dans leur famille, qui s’est saignée aux quatre veines pour que l’enfant devienne footballeur. Donc ils sont obligés de survivre dans des conditions parfois dramatiques, qu’on peut tout simplement assimiler au sort de tous les migrants illégaux qui peuplent nos sociétés occidentales. Le football est le moyen le plus sûr de migration ; on parle davantage de migrants footballeurs que de footballeurs migrants.
Être immigrant illégal en France, dans un sens, on peut dire qu’il y a déjà réussite du processus migratoire : ils arrivent à travailler au black, à s’en sortir… Mais quand vous êtes immigrant illégal au Maghreb, en Thaïlande, en Hongrie ou en Russie, vous atterrissez dans des réseaux louches, vous devenez criminel, vous vous prostituez…
Avez-vous une idée du nombre de ces footballeurs exilés, abandonnés à leur sort après avoir échoué à faire carrière ?
Ces situations sont très nombreuses ; les chiffres sont à prendre avec des pincettes, parce qu’il n’y a pas de données. Mais pour avoir un ordre d’idée, il faut estimer que 70% des joueurs qui partent vont se retrouver dans une situation d’échec. Ce sont des situations de détresse assez dramatiques. Ils sont souvent inféodés à des agents véreux qui leur piquent leurs passeports, leurs salaires, leurs cartes bleues. C’est en cela qu’on parle d’esclavage moderne.
Sur cet aspect, vous expliquez que des agents vendent aux familles des espèces de packs incluant un voyage et un test dans un club de foot. Comment ça se passe ?
Imaginez, vous êtes à Bamako, dans un quartier pauvre. À tous les coins de rue, des gamins jouent au foot. Arrive un type, en costard – il peut être africain ou occidental. Il dit : « Toi, tu es vraiment bon, tu as du talent, tu es le prochain Didier Drogba, ou Yaya Touré. Je vais t’emmener en Europe et tu vas exploser. » Le gamin est fou de joie, il court voir ses parents, qui viennent voir le recruteur. Le gars leur montre des documents, des faux, par exemple une lettre de recommandation de Manchester… Il dit aux parents qu’ils ont juste à payer le billet d’avion, et lui donner un peu d’argent pour qu’il puisse vivre là-bas, mettons 5000€. C’est un investissement, « parce qu’il sera au centre de formation de Manchester, qu’il va devenir millionnaire, et regardez le talent qu’il a votre fils » – alors que ça peut être un joueur complètement moyen. Donc les parents, aveuglés par la réussite possible de leur enfant, tombent dans le panneau. Le gars fait ça avec cinq ou six joueurs, il se prend 30 000€.
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À partir de là, il y a différents cas de figure. L’agent disparaît dans la nature avec l’argent, et personne ne le retrouve jamais. Ou alors, le joueur a vraiment du talent, et le type a quelques connexions en Europe. Donc plutôt qu’un test au PSG, quand il va arriver, ça va être un test à Avranches, en National. Si le joueur réussit et est vraiment bon, dans ce cas-là, s’ouvre une relation de long terme où l’agent va se faire de l’argent sur lui. Et s’il se casse la jambe à l’entraînement, l’agent disparaît. Ces agents véreux sont toujours gagnants ; ils prennent l’argent dès le départ et s’évaporent au moment opportun.
Et en cas d’échec, qu’advient-il du gamin qui reste en France ?
Il reste en France, déjà. Parce que sa famille s’est ruinée. 5000€, pour une famille africaine, c’est colossal. Ce sont des arnaques de bas niveau, mais les conséquences concrètes sont désastreuses, parce que ça brise des familles entières. Il y a cet enfant par exemple, qui a été envoyé en Thaïlande, qui s’est cassé la jambe dans un pays où il ne connaît personne, il ne parle pas la langue… Il ne peut pas revenir les mains vides. Le sentiment de honte est très fort. S’il revient, il sera accueilli à coups de pierre. Donc il se prostitue pour envoyer 100, 200, 500€ par mois à sa famille.
Mais ce système est vaste, et remonte jusqu’aux clubs phares des championnats européens. Tout le monde est impliqué ?
Au bas niveau, il y a des rabatteurs dans chaque pays, qui sont tous liés à un agent plus puissant. Celui-ci récupère les meilleurs joueurs fournis par le réseau. Ces agents sont affiliés à des clubs importants. Dans le livre, on prend notamment l’exemple de José Jiménez, qui travaille avec ce rabatteur, un chauffeur poids-lourds franco-malien. Quand il n’est pas sur la route, il part en vacances au Mali, au pays, et il promet des carrières dans le foot grâce à sa proximité avec José Jiménez. Il a arnaqué des dizaines de gamins. Depuis, il a été arrêté. Mais c’est un coup d’épée dans l’eau. Ce qu’il faut changer, c’est le système.
Ce qu’on dénonce, plus que l’esclavage, ce sont des trafics d’êtres humains de grande ampleur. Matière première, le terme est tout à fait adapté.
Vous utilisez des termes très forts : marchandise, matière première, esclavage…
Pour moi, c’est du trafic d’être humain. Dans les pires cas, on en arrive à des situations d’esclavage abjectes. Il n’y a pas de boulets et de chaînes, mais des jeunes, considérés comme des bêtes à gagner de l’argent, se retrouvent privés de beaucoup de choses, à commencer par la dignité. Dans des clubs portugais, certains dorment à quinze dans 10 m2 ; s’ils gagnent 1000 euros par mois, leur "agent" leur laisse 50€ pour vivre et garde le reste. Après, il faut voir comment les agents en parlent, les préjugés et les déclarations racistes derrière. Exploiter de jeunes garçons comme ça, il faut avoir déjà une certaine vision des choses…
Ce qu’on dénonce, plus que l’esclavage, ce sont des trafics d’êtres humains de grande ampleur. Matière première, le terme est tout à fait adapté. C’est une matière première rentable, qu’il y a à profusion en Afrique, que vous allez substituer par des moyens illégaux sans jamais rien donner aux acteurs locaux. Par exemple, Neymar, on sait depuis qu’il est très jeune que ça va être une star. Il a attentu 20 ou 21 ans pour partir à Barcelone, parce que son club brésilien avait les moyens de le payer 50 000€ par mois. La famille du joueur n’a pas faim, il n’est pas dans l’urgence du départ. Mais quand vous êtes à 300€ par mois dans le championnat ivoirien, vous n’allez pas réfléchir deux secondes. Les 1500 meilleurs joueurs ivoiriens ne jouent pas en Côte d’Ivoire ! Il y a toute une échelle : si vous êtes Togolais, déjà, aller jouer au Ghana, c’est une amélioration. À 20€ près, ils vont ailleurs. Derrière vous pouvez aller au Maghreb, c’est mieux sportivement, mais vous avez du racisme anti noir à profusion ; et derrière vous pouvez aller en Europe.
On a du mal à voir qui aurait intérêt à changer le système...
Tout le monde a un intérêt à ce que cela perdure. Individuellement, c’est vrai. Mais collectivement, c’est très nocif et c’est la principale plaie du football africain.
Changer l’âge et l’identité des joueurs, ça sert à les sortir des fichiers des fédérations. Par exemple, Apoula Edel, qui a commencé à jouer au Cameroun, licencié dans un petit club qui l’a formé. Il s’appelait alors Ambroise. Mais en changeant de nom, le joueur Ambroise n’existe plus ; cela permet à l’agent ou au club acheteur de ne jamais payer les indemnités de formation au club formateur. Le joueur n’existe plus ! Bien que l’Afrique soit un réservoir de talents incroyable, les clubs africains ont beaucoup de mal à être inclus dans l’économie mondiale du foot. On vole tous ses joueurs.
En Afrique, dès que vous avez un bon joueur, il disparaît du jour au lendemain. C’est comme si le PSG allait en Chine ou au Qatar, et hop, on rentre sans Neymar et Mbappé, ils se sont barrés. Ils ont changé de nom, on ne sait pas où ils sont !
Exemple, on vole le joueur star du championnat ivoirien. Il atterrit en Grèce, pour zéro euro. Il marque dix buts, il vaut 2 millions. Il va en Belgique, il marque, il vaut 10 millions. En France, il va valoir 30 millions... Ça peut aller très vite. Mais son club formateur, qui lui a appris à jouer au foot avec deux bouts de bois sur un terrain pourri, ne reçoit même pas un peu d’argent pour améliorer le quotidien et l’enseignement. Quand le PSG recrute Kylian Mbappé 180 millions d’euros à Monaco, je ne sais pas quelle est la part exacte, mais son club formateur, à Bondy, prend au moins un ou deux millions d’euros. Ça permet à Bondy de grandir.
En Afrique, dès que vous avez un bon joueur, il disparaît du jour au lendemain. J’avais rencontré l’entraîneur du Stade Malien, un grand club du Mali ; il a juste emmené ses joueurs en stage de préparation en Tunisie. Ses quatre meilleurs joueurs ont disparu là-bas. Alors, que c’est un club pro, déjà, qui joue la Ligue des Champions africaine. C’est comme si le PSG allait en Chine ou au Qatar, et hop, on rentre sans Neymar et Mbappé, ils se sont barrés. Ils ont changé de nom, on ne sait pas où ils sont !
Pourquoi a-t-on l’impression que le milieu du foot, les institutions, est le plus pourri et opaque qui soit, et dans une impunité complète ?
La dernière enquête que j’ai fait pour So Foot, c’était sur Noël Le Graët et la Fédération Française de Football ; ce que j’ai découvert là-dedans, c’est absolument fou – et entre ce que j’ai découvert et ce que je peux écrire, il y a un monde. Il se fait virer pour harcèlement sexuel et moral, et le jour même, la Fifa le nomme à la tête de son bureau parisien. C’est une promotion qu’il a eue !
Vous arrivez encore à aimer le foot ?
Je ne peux pas me faire confisquer la beauté et la passion du jeu par ces gens-là. La dernière finale de la Coupe du monde, j’ai adoré. Dans ce sport, la dramaturgie est incroyable. Je supporte le PSG, or quand vous savez ce qui s’y passe, ça dégoûte. Mais le PSG est éternel, les dirigeants actuels ne le sont pas. Le milieu du foot, c’est un concentré des dérives néolibérales les plus horribles.
Table ronde "Pour un football décolonial" avec Christophe Gleizes et Barthélémy Gaillard, dans le cadre du Mois décolonial, dimanche 2 avril à 18h à la Salle Rouge, entrée libre
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