Adam Bomb, c’est des cheveux longs et bouclés, un perfecto, une ceinture et des badges à tête de mort, des bracelets sortis de la collection rock 1982 et un glam rock puriste à souhait. Batterie minimaliste et rythmiques mélodiques version "autoroute", soli et levers de guitare, et un chant qui frôle même le heavy métal : un vrai plongeon dans le hard rock des années 80 ! À en croire sonvécu (qui nous laisse tout de même perplexe...), Adam Bomb aurait été un membre émérite de la scène hard rock glam de cette période. 1981, à peine 19 ans au compteur, il aurait auditionné pour Kiss ; l’essai n’aboutissant à rien, il se serait alors rendu à Hollywood où aurait démarré pour lui une succession de liens et collaborations avec tout le gratin hard : une collocation avec Jeffrey Isbell (Guns 'N' Roses), un disque produit avec à la basse Cliff Williams (AC/DC), des concerts avec Lemmy (Motörhead) et Steeler (remplaçant Yngwie Malmsteen). 1993, Axl Rose (chanteur de Guns 'N' Roses) serait monté sur scène pour l’accompagner sur un titre et lui aurait avoué qu’il n’avait pas osé lui demander, 10 ans plus tôt, de venir jouer avec Guns, de peur qu’il refuse... Des anecdotes comme celles-ci, il y en a à la pelle. Adam Bomb pourrait donner à lui seul un éclairage hors scène de l’histoire du rock de cette période. Les déboires et difficultés, les questionnements, modes de vie, les qualités, défauts ou encore passions de ces groupes alors en devenir. Si les faits s’avèrent exacts, on peut se demander ce qu’attendent les maisons d’édition pour publier une si fascinante biographie. Alors, intox ou réalité ?
PC
