Des enfants partout

Le jeune public n’est boudé par personne en cette nouvelle rentrée. L’occasion de revoir ce classique parmi les classiques qu’est le Cendrillon de Joël Pommerat, sans la géniale Deborah Rouach de la création en 2011 mais tous les autres sont là (Célestins, janv), ou Vilain !, ambitieux et très complet travail d’Alexis Armengol avec Nelly Pulicani (Le Ciel, oct) d’après Le Vilain Petit Canard. Le TNP accueille les Parisiens des Ombres portées qui ont tricoté minutieusement un théâtre d’ombre, Natchav (janv) dès 8 ans. Si vous avez raté l’an dernier le très original Gretel, Hansel et les autres d’Igor Mendjisky où les enfants se sont enfuis dans l’imaginaire de leur chambre, rattrapage au théâtre François-Ponsart de Vienne (fév). Côté marionnettes, la compagnie de Guignol M.A. privée de ses locaux en travaux du quai de Bondy, sera au Toboggan pour Sorcilège (mars). Et l’opéra mythique Brundibár pour et par des enfants mis en scène, en 2016, par Jeanne Candel sera à Oullins (mai) et dans la foulée à Saint-Priest. Enfin, il y a toujours L’Île O et son formidable équipement de bois sur le Rhône et les Clochards célestes restent une référence sur la programmation jeune public et la voilure n’a pas réduit. 8 spectacles sont dédiés aux moins de 10 ans et même accessibles dès 2 ans comme Fuega (fev), ciné-concert de Sophie Laloy. Sa sœur, Alice, dont le contre-Pinocchio reste en mémoire, présente cette saison À poils (aux Subs, nov) qui s’annonce bien loufoque.