20 concerts pour la rentrée

Musiques / Histoire de se frayer un chemin dans la jungle de la programmation musicale d'automne, voici 20 repères de notre rentrée musicale. Autrement dit les concerts à voir en priorité. 

[reporté au samedi 16 décembre]
Eloi (live)

Eloi est une de nos artistes coups de cœur de l'année. On ne voulut pas croire que Nuits sonores fût l'une de ses premières scènes live cet été — tant la jeune Parisienne était en place, libre, et en phase avec un public incollable sur les lyrics. Les tracks, aux esthétiques synth(hyper)pop, gabber et rave, sont incarnées par ce personnage pétillant qui ne triche pas, aux allures de cowgirlboy version Gen Z. Séance de rattrapage obligatoire, aucune tenue exigée, possession d'un compte tiktok apprécié.

Au Transbordeur, samedi 30 septembre


Baxter Dury

En France, on a Bertrand Belin, sorte de crooner dans le décalage se dirigeant toujours plus vers un minimalisme qui confine à l'abstraction. En Angleterre, ils ont un animal cousin d'icelui, en version british bien sûr, mais surtout en version « je déambule devant la discothèque à 6 du mat' après le 14e verre de trop et 76 râteaux encaissés ». C'est sans doute la définition imagée la plus fidèle que l'on pourrait faire du playboy à la schlague Dury, que ses errances n'ont jamais abrité d'une classe certaine ni ses déconvenues amoureuses vacciné contre un certain pouvoir d'attraction, ni encore le désespoir perpétuel affranchi de l'ironie. L'une des manifestations les plus cinglantes du génie anglais.

À l'Epicerie Moderne, lundi 2 octobre


Jay Jay Johanson

En 1996, quand il est apparu avec son Whiskey, mélange de trip-hop (alors à la mode), de jazz, de groove mou et de svårmodig (la mélancolie en suédois), Jay Jay Johanson, sa voix de fausset, son physique en I majuscule, faisait figure d'ovni dans la catégorie crooner un peu schlass. Est-ce qu'on peut faire carrière avec ça ? Et comment ! Bon Jay Jay n'est pas devenu Jay Z (il n'a même pas connu vraiment le succès dans son propre pays) mais a publié, en faisant varier son style inimitable (ambiance hitchcockienne sur Poison, disco-kitsch sur Antenna, piano voix sur Self-portrait), pas moins de 16 albums aux contours éplorés. Le public indé français est toujours prêt à l'applaudir lorsqu'il viendra présenter son dernier ouvrage : Fetish, qui revient à l'esthétique trip-hop jazzy des débuts, la bouteille (de Whiskey) en plus.

Au Ninkasi Kao, samedi 7 octobre


Gilberto Gil

Ce n'est pas parce que Gilberto Gil vient régulièrement à Lyon que chacune de ses visites n'est pas un événement. Bon, on a affaire là à une légende, musicale, certes, mais pas que. L'homme a eu mille vies. Inventeur de la Musica Popular Brasileira (MPB) et de la révolution esthétique que sera le mouvement tropicaliste - artiste engagé, il connut la prison puis l'exil pour s'être opposé à la dictature militaire - il fut également ministre de Lula il y a 20 ans. Musicalement, Gil a touché a bien des genres et demeure, à plus de 80 ans, une référence de la musique mondiale dont l'influence ne s'est jamais ternie. Il vient présenter son dernier album Em Casa Com os Gil, qui lui vaut de mener une tournée mondiale.

À l'Auditorium, lundi 9 octobre


Boubacar Traoré

Dans une belle programmation d'automne, riche en trésors sono mondiale/musiques traditionnelles/populaires (Silvia Perez Cruz, Eve Risser, Souad Massi) agrémenté de pas mal de rehaussements par quatuor, l'Opéra Underground invite notamment la légende Boubacar Traoré, fringant octogénaire à qui l'on doit une grande partie de l'Histoire du blues mandingue. Celui qui fut considéré comme l'équivalent malien d'Elvis Presley dans les années 60, a connu une longue traversée du désert avant de regagner peu à peu son statut. Et de contribuer à prouver qu'il n'y a probablement rien de plus beau que le blues d'Afrique de l'Ouest. Deuxième salve le 15 octobre à l'invitation de Piers Faccini pour "Les Chemins des Songwriters".

À l'Opéra Underground, mardi 10 octobre


The Sisters of Mercy

Chose rare, les Sisters of Mercy, formés en 1980, n'ont quasiment connu aucune période d'inactivité depuis 30 ans et une brève interruption. Et pourtant, depuis lors, ils n'ont publié aucun album, se contentant de concerts. Lesquels font toujours plutôt recette. Un peu vite assimilé à la scène gothique – du fait du look tout cuir et de la joie de vivre rentré de leur leader, et depuis longtemps seul membre permanent, Andrew Eldritch – The Sisters of Mercy ce sont des morceaux à la rythmique martiale – un temps prodigué par Doktor Avalanche, éminent membre du groupe qui n'était pourtant qu'une boîte à rythme –, une certaine grandiloquence taillée pour les cathédrales et le chant très très grave d'Eldritch, à faire passer Johnny Cash pour un castrat. Et des tubes en pagaille : Temple of Love, This Corrosion, Lucrecia My Reflection, qui n'ont pas rendu nécessaire l'écriture de nouveau titre.

Au Transbordeur, mardi 17 octobre


Pete Doherty & Frédéric Lo

Pete Doherty, leader à mèches courtes de feu les Libertines, se serait-il définitivement rangé des voitures (et des bidons, et de pas mal d'autres choses) ? On l'a souvent cru et parfois à tort. Il semble néanmoins que depuis sa rencontre avec le très prisé réalisateur-arrangeur-compositeur Frédéric Lô (et son déménagement en Normandie où il s'est pris de passion pour le camembert), l'enfant terrible d'Albion nage dans l'apaisement, ce qui se traduit magiquement sur ses disques. Il faut dire que Lô avait déjà été à l'origine de la rédemption d'un autre artiste claudiquant, Daniel Darc. Celle-ci est du même acabit : un bel album de pop, au titre révélateur de l'univers de Doherty (The Fantasy Life of Poetry & Crime) et qui nous change de quelques prédécesseurs quelque peu paresseux et survendus.

Au Radiant, lundi 23 octobre


Realo

Realo, le jeune prodige de la new wave, comme ils disent, revient en région après un passage notable à Nuits sonores cette année. Il est de cette vague hyperpop, plutôt casée sur le spectre rap dont la recette comprend surtout des prods expérimentales pitchées, des voix digitales saturées dans les extrêmes et, pour le cas Realo, un franglais yaourté plutôt entraînant — chantant les introspections d'une génération angoissée. Embarquez dans la capsule.

Au Sucre, vendredi 27 octobre


Lord Esperanza

Après trois ans loin de la scène rap, Lord Esperanza revenait en avril avec Phoenix, un projet au titre prosaïque mais à la promesse tenue. L'artiste renaît donc. Et, n'ayant rien perdu de sa rage ni de son appétit pour le kick brut et syncopé, il s'autorise une première mise à nu. Fondues dans les productions texturées de Nino Vella, les paroles intimes du Lord — qui s'octroie même une chanson d'amour — brillent dans leur rigueur d'écriture. Place nette devrait être faite aux confidences pour cette date lyonnaise.

Au Ninkasi Kao, samedi 28 octobre


Tindersticks et Claire Denis

C'est pas si souvent qu'on peut voir l'indispensable formation de Nottingham en concert, ses membres étant un peu éparpillés et l'activité du groupe sporadique. On a pu, à Lyon, se contenter ces dernières années des prestations en solo de son chanteur Stuart Staples (qui vit dans la Creuse). L'une des activités des Tindersticks les plus régulières est néanmoins la composition des BO de tous les films de Claire Denis depuis Nénette et Boni en 1996 – incluant le chef d'œuvre Trouble Every Day, inclassable film de vampires. Et c'est précisément pour jouer ces compositions cinématographiques en mode ciné-concert-zapping que le groupe se présente à l'Auditorium. Un florilège qui risque de laisser la salle dans un état de flottaison (dans l'air) notoire.

À l'Auditorium, jeudi 2 novembre


Cantona Sings Eric

On a connu Canto footballeur, roi du clash (« Henri Michel est un sac à merde »), poète-philosophe, champion de kung-fu et acteur (liste non exhaustive), le voici chanteur. Hein ? Si, si, vous avez bien lu. Avide de scène théâtrale, Cantona a choisi de connaître ce frisson scénique à travers la chanson, le seul qui lui manque. Le résultat est pour le moins surprenant à l'écoute des singles déjà livrés, porté par une étonnante voix de baryton, toute en puissance et délicatesse. Sans doute la curiosité de l'automne.

À la Comédie Odéon, les 3 et 4 novembre


Bertrand Belin

Vous en avez assez de ce Bertrand Belin ? Eh ben ne comptez pas sur nous pour vous en débarrasser. Oui, on vous en parle beaucoup – et encore, on a laissé passer pas mal d'occasions – mais il faut dire que cette fois-ci, le crooner tordu se produit dans la grande salle de l'Auditorium, un privilège généralement réservé aux plus grands. Accompagné de ses musiciens, il vient présenter l'étonnant et synthétique Tambour Vision, son I'm Your Man, qui marque une avancée conceptuelle et une disposition toujours plus prononcée au minimalisme comme moyen d'aller à l'essentiel.

À l'Auditorium, lundi 6 novembre


FACS

Avant FACS il y a avait Disappears dont un membre a déserté pour mener des projets plus personnels. Les trois musiciens restants ont fondé FACS donc (avant changements de line-up), et continué à se livrer à une forme de rock expérimental, savant et sauvage mélange de psychédélisme et de post-punk, virant de plus en plus au noir à mesure que l'on avance dans les albums et vers une forme de chaos. Inutile de dire qu'on sera ici sur la scène du Sonic, qui accueille encore cette saison quelques pépites de toutes les alternatives rock.

Au Sonic, mardi 7 novembre


Flavien Berger

En 2023, Flavien Berger, un temps à l'avant-garde de cette génération de chanteurs de variétés bricolo, fait presque déjà office de vieux de la vieille face à la jeune génération des Pierre de Maere/Aime Simone, surtout sur Dans cent ans, aux commandes de cette bossa qui rappelle le Katerine des débuts autant qu'Alain Chamfort, Chedid, Sheller, Daho. En vérité, il officie sur un territoire bien différent où le masque de la chanson, peine à effacer la prégnance des expérimentations et les tentatives de voyages dans le temps. Et c'est la friction entre son ambition musicale et sa blanche voix d'un autre temps qui en font certainement la troublante magie.

Au Transbordeur, samedi 10 novembre


Devendra Banhart

Lorsque qu'on apprend que le dénommé Devendra Banhart a enregistré son dernier album attifé d'une robe prêtée par celle qui était en charge de sa production, il y a d'abord le réflexe de lever les yeux aux ciels puis l'idée de se dire que le Dédé n'a décidément pas changé depuis des débuts (à l'entrée des années 2000) où on avait déjà un peu l'impression qu'il ne savait guère comment se faire remarquer davantage. Avec son look de Charles Manson version Vanity Fair ou de Jésus Christ Maisons du Monde, sa voix de chèvre et son folk psychédélique dépouillé, Banhart avait pourtant fait sensation, jusqu'à se retrouver à sonoriser une pub pour Renault avec le pénible I Feel Just Like a Child (il finit ensuite mannequin pour la marque The Kooples). Surtout il traîna dans son sillage, une petite armée de freaks pratiquant un folk de fête foraine (CocoRosie, Joanna Newsom, Vetiver, Antony Johnson). L'animal est-il assagi ? On jurera que non.

Au Transbordeur, samedi 18 novembre


Explosions in the Sky

Parti comme c'est, au mois de novembre, on aura encore des orages d'été et tout cela sera tout à fait raccord avec la venue événement à Lyon d'Explosions in the Sky. Dans le genre post-rock – plus en vogue il y a 15-20 ans, faut avouer – et musique instrumentale ascensionnelle, cathartique et foudroyante, les Texans se posent là, au moins autant que leurs confrères cultes de Godspeed You ! Black Emperor. Le groupe d'Austin – en son temps auteur d'une BO qui fit date pour l'atmosphère moite du chef d'œuvre de série Friday Night Lights – débarque avec un nouvel album sous le bras dont le titre est tout un programme : End.

À l'Epicerie Moderne, mercredi 22 novembre


Arab Strap

Début septembre, les fans d'indie-rock ont eu droit à la venue des confidentiellement cultes Codeine pour se rappeler leur belle jeunesse passée à arpenter l'adret et l'ubac de la dépression adolescente. Dans un genre assez proche (dans l'esprit, en tout cas), voici Arab Strap, duo façonné à peu près à la même période (les 90's souffreteuses) par les Ecossais Aidan Moffat et Malcolm Middleton. Musicalement, une forme de post-folk éléctro-acoustique à la neurasthénie proverbiale et à la joie de vivre semblable à la météo d'un novembre écossais. De là, est né un chef d'œuvre absolu, Philophobia, 25 ans cette année. Un anniversaire qui vaut aux deux compères de venir jouer les morceaux sur scène dans un format dépenaillé.

À l'Epicerie Moderne, dimanche 26 novembre


Black Sea Dahu

En cet automne, on peut aller applaudir côté folk, la toujours impeccable et enthousiasmante This is The Kit, mais histoire de privilégier la découverte – non pas qu'il faille choisir – on mettra une pièce sur Black Sea Dahu dont la mélancolie western n'est pas sans rappeler une version féminine du travail de Micah P. Hinson qui aurait croisé les musiciens d'Other Lives. Le tout venu de Suisse et porté par la chanteuse et musicienne Janine Cathrein. Le premier albul White Creatures était impeccable, le second I Am My Mother est une merveille.

Au Marché Gare, mardi 28 novembre


Virginie Despentes, Zëro, Casey, Béatrice Dalle

Despentes et Zëro c'est devenu une institution musico-littéraire, un must. S'ajoute de temps à autres au duo pour des lectures concerts poivrés, Béatrice Dalle et maintenant Casey, figure hardcore du rap sans concession au business (ce qui est un peu la tendance générale dans la troupe). Après notamment Calaferte, la bande s'attaque cette fois à des autrices des années 60 versées dans la contestation pour un spectacle baptisé Troubles. La chose est pressentie pour ressembler à quelque chose comme un coup de poing à l'estomac. Ce ne sera pas la comédie de l'année, certes, mais qui a encore besoin (envie) de rire ?
Au Transbordeur,   les 5 et 6 décembre


Silly Boy Blue

C'est un petit cadeau d'avant Noël que la venue de Silly Boy Blue, de retour avec un second disque plus rock que le précédent tourmenté. D'Eternal Lover transpire un empowerment radical. Quelques palpitations plus synthétiques embarquent dans une balade aux vapeurs de revenge songs (c'est quand même plus classe) — comme si un Fauve avait dévoré la cuisse d'Evanescence avant de partir en studio.

Au Marché Gare, vendredi 15 décembre

 

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