Les 10 sorties de la semaine à Lyon (du jeudi 7 au mercredi 13 septembre)
Bons Plans
Chaque jeudi, 10 bons plans pour égayer vos sorties de la semaine à Lyon. Suivez la guide.
Jeudi 7 septembre
Seule en scène |
Sa seule présence sur scène suffit à nous achever. Armée d’un silence asphyxiant — et c’est tout le génie de son jeu, la Lyonnaise Charlotte Creyx fait la moue, grimace, maîtrise à la perfection chacun de ses muscles faciaux — forçant le public à rester pendu à ses lèvres pour exploser au premier mot prononcé. Agrippée à son micro comme pour s’assurer un dernier point de contact avec le monde réel, elle largue ses bombes, sortes de réflexions fleuve d’une activité neuronale manifestement intense et anarchique dont elle partage généreusement certaines réflexions. À découvrir à l’Espace Gerson du 6 septembre au 28 octobre. Tarif : de 11, 50 € à 17, 00 €
On peut se questionner sur les bienfaits de la sylvothérapie, cette pratique qui consiste à enlacer les arbres pour bénéficier de leurs énergies réparatrices. Mais quand c’est toute Laforest qui nous câline, on assiste alors à un grand moment de théâtre et de poésie. Impossible de lutter face à cette femme-plante-carnivore brûlante qui nous happe dans un spectacle hors sol et terriblement intelligent. Cécile Laforest joue, et se transforme, et son désir ardent et dévastateur pourrait bien vous faire tomber du siège… À la Girafe qui se peigne à 21h Tarif : 15, 50€
C’était comment le quartier Perrache et la Croix-Rousse avant la gentrification ? Qui vivait dans des abris de fortune aux abords de nos logements ? En noir et blanc ou en couleur, en argentique ou numérique, Bruno Paccard a immortalisé en photos la ville (et au-delà). Les Archives municipales de Lyon lui consacrent une exposition émouvante jusqu’au 30 septembre. Tarif : gratuit
Fascinante figure folk que cette Josephine Foster, perle rare en provenance du Colorado qui perpétue un folk western s'égarant volontiers sur les contreforts de rythmes natifs. Passée par le chant lyrique, versée dans le psychédélisme, Foster a récemment livré avec Domestic Sphere un album aux frontières de l'expérimental pour ne pas dire d'une forme d'abstraction (comprendre : encore plus poussée qu'à l'habitude). Mais c'est toujours – et peut-être précisément à cause de ça – d'une beauté pure. Au Sonic à 20h. Tarif : 10€
Après la pandémie qui l’avait confiné dans le théâtre antique de Fourvière en 2021, le défilé de la Biennale de la danse revient sur la Presqu’île et la rue de la République, avec pour thème “arts et sports”. Et, pour la première fois, il ouvrira la Biennale et ses trois semaines de spectacles. Conçu sur le modèle du carnaval de Rio, le défilé rassemble douze groupes de danseurs amateurs (ayant travaillé avec des chorégraphes pendant plusieurs mois) issus de la Métropole de Lyon et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Collectif lyonnais ÈS proposera un prologue (Opening) au Défilé de 32 jeunes danseurs du CNSMD sur la place des Terreaux(dès 14h30), et le talentueux chorégraphe Rachid Ouramdane (directeur de Chaillot) présentera sa pièce Les Traceurs en clôture sur la place Bellecour, qui entremêle la danse à l’acrobatie et aux sports extrêmes, avec notamment le highliner Nathan Paulin. (photo Thierry Fournier ) Tarif : gratuit
L’Ecole de cirque de Lyon (grande pourvoyeuse d’étudiant·e·s pour les écoles nationales supérieures) fait sa rentrée et propose en deux temps (mercredi 6 place du Dr Schweitzer et dimanche 10 dans le parc de la mairie du 5e) des spectacles gratuits. Trois propositions ce dimanche : trompette et loop à 11h15 ( Cuivre et caoutchouc par Les Cieux galvanisés), harpe, balles et cordes à 14h30 (Entre-cordes par la cie Modo Grosso) et une formation de cinq circassiens dont des trampolinistes à 16h30 (Clan cabane par la cie La Contrebande). Tarif : entrée libre
Quoi de mieux pour mieux vivre la rentrée qu’une énorme fête ? C’est le plan du Ninkasi, qui revient avec une quatrième édition de son festival du 11 au 16 septembre dans plusieurs Ninka de la ville. Une semaine qui promet d’être aussi éclectique qu’électrique avec de grosses basses, des guitares saturées ou la chaleur des instruments organiques... en plein air s’il-vous-plaît. (bon, il devrait aussi y avoir quelques fausses notes avec le karaoké) Tarif : gratuit
Dans le genre vedette qui souffle dans une clarinette à ses heures perdues, en France on a Christian Morin, inoubliable Mr Loyal de la Roue de la Fortune ; les Etats-Unis, eux ont Woody Allen, un petit new-yorkais qui, accessoirement, a réalisé quelques films. Le Parc des Oiseauxet ses Musicales ont pu organiser la présence, plutôt rare, du musicien-cinéaste, au cœur d'une programmation quelque peu ébouriffée. Tarif : 65€
Deux photographes documentaires ukrainiens, Oleksandr Glyadyelov et Maxim Dondyuk, suivent la guerre en Ukraine, tâchant d’en garder des images pour l’histoire… « Les appareils photos et les réseaux sociaux ont transformé presque tout le monde en correspondants qui enregistrent les événements et les expériences de la guerre. Cependant, parmi toutes ces images pléthoriques, peu sont réellement fortes, émotionnelles et destinées à rester dans l’histoire pour faire partie de la mémoire nationale collective » écrit Oleg Sosnov, le commissaire de l’exposition des deux photographes au Bleu du Ciel. Tarif : gratuit
Peu connu encore en France, le chorégraphe grec Christos Papadopoulos s’inspire beaucoup des mouvements observés dans la nature : déplacements des poissons, des oiseaux… Pour sa création avec le Ballet de l’Opéra, ce sont les champignons et le Mycelium (leurs modes de communication et de propagation) qui l’ont particulièrement intéressé, avec un groupe de vingt danseurs... À l’Opéra, du 9 au 14 septembre. Tarif : de 10€ à 40€
Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !