La salle de concert grenobloise vient d'inaugurer une annexe dédiée à « l'accompagnement, la création et la structuration ». On vous en dit un peu plus.
Drôle de petit bâtiment municipal situé dans le parc Hoche, en lisière du boulevard Gambetta, juste en face de la caserne de Bonne (c'est bon, vous voyez ?), la Clé de Sol est en profonde réhabilitation depuis quelques années. Après avoir vu une petite partie de ses murs métamorphosée en ateliers d'artistes en 2017, voilà le reste aujourd'hui transformé en Labo de la Belle, la Belle étant l'abréviation de la Belle électrique. « On va enfin pouvoir avoir les locaux qui nous manquaient cruellement à la Belle électrique, comme la salle n'a pas de studio et d'espace de travail autonome. Ça va permettre de donner de l'ampleur à ce que l'on fait » s'enthousiasmait le soir de l'inauguration (jeudi 21 mars) Laurent Duclos, président de l'association MixLab qui gère la Belle.
Une installation loin du quartier Bouchayer-Viallet (là où se situe la Belle) rendue possible par « l'appel à projets » lancé l'an passé par la Ville de Grenoble comme l'a rappelé l'adjointe aux cultures Corinne Bernard. Un Labo qui affiche trois buts : « accompagnement, création et structuration ». « On peut maintenant renforcer notre engagement pour l'accompagnement des artistes et des acteurs du monde musical grenoblois dans le cadre de notre projet de labellisation "scène de musiques actuelles" que nous espérons pour très bientôt ! » poursuit Laurent Duclos.
Concrètement, le lieu, piloté par un chargé d'accompagnement recruté en novembre par la salle de concert, se découpe en espaces de coworking et en studios, dont deux sont dédiés à la résidence de création longue. Une cabine MAO (musique assistée par odinateur) a également été installée. Un Labo qui est donc destiné aux artistes et aux associations. Et pour les événements ouverts à tous (des sorties de résidence par exemple), ce sera toujours à la Belle que ça se passera, le Labo n'étant pas équipé pour recevoir du public.