Les Nuits de Nadja présente : “Rapport pour une académie” 

Article publi-rédactionnel / Partir à la découverte des artistes programmés aux Nuits de Fourvière : c’est la mission des Nuits de Nadja depuis 8 ans. Aujourd’hui, vous avez rendez-vous avec avec l’acteur Manuel Le Lièvre et le metteur en scène Georges Lavaudant !

Les Nuits de Fourvière

Chaque été depuis 77 ans, les Nuits de Fourvière présentent plus de 150 représentations pour plus de 130 000 spectateurs aujourd'hui. Théâtre, musique, danse, opéra, cirque… la programmation est dirigée par la qualité artistique des projets et leur inscription sur la scène internationale. Cette année, ce sont 57 spectacles différents qui vont enflammer le site archéologique de Fourvière, du 31 mai au 28 juillet !

Un diptyque sur l’identité

Du 11 au 13 juillet, vous avez rendez-vous à l’ENSATT pour découvrir non pas un mais deux spectacles au programme d'une même soirée ! Rapport d’une académie de Franz Kafka, mis en scène par Georges Lavaudant, et Il n’y a pas de Ajar, monologue contre l’identité de Delphine Horvilleur, mis en scène par Johanna Nizard et Arnaud Aldigé. 

Pourquoi ce diptyque ? Pourquoi choisir de faire dialoguer ces deux spectacles ? Ces deux récits font valser nos croyances et taquinent la question de nos identités. L’acteur Manuel Le Lièvre et l’actrice Johanna Nizard, tous deux au sommet de leur art, viendront tour à tour nous enchanter de leurs mutations.

Rapport d’une académie de Franz Kafka

Les bestiaires et les métamorphoses sont des motifs récurrents chez Franz Kafka. Dans Rapport d’une académie, un chimpanzé encagé pour la traversée vers l’Europe comprend vite que l’évasion le conduirait à une nouvelle captivité ou à la mort. Renonçant à l’idée d’une liberté absolue, il imagine une issue plus subtile, plus laborieuse et plus exigeante : singer l’homme. Interprète du chimpanzé Peter le Rouge devant une assemblée d’éminents académiciens, Manuel Le Lièvre, comédien virtuose guidé par Georges Lavaudant, nous entraîne jusqu’aux frontières de la condition simiesque.

Il n’y a pas de Ajar, monologue contre l’identité de Delphine Horvilleur

Romain Gary avait créé Émile Ajar pour se libérer, pour échapper à cette façade qu’on lui avait imposée. Et voici que Delphine Horvilleur fait naître Abraham Ajar qui se déclare être fils d’Émile Ajar, fils d’un père fictif, enfant d’un livre. Il interpelle le monde du fond de sa cave, ce “trou juif” comme il le nomme. Celui de madame Rosa dans La Vie devant soi. Il se métamorphose, questionne le monde contemporain et, avec humour, nous invite à rire du dogme, de nos identités et de nos certitudes. Sur scène, l’actrice Johanna Nizard impose avec une élégance folle et une drôlerie déconcertante ses mutations et ses chimères.

Les Nuits de Nadja  

Depuis 2016, en partenariat avec Les Nuits de Fourvière, notre journaliste Nadja Pobel décrypte pour vous la programmation riche et cosmopolite du festival qui fait, le temps d’un été, vibrer la ville de Lyon.

Dans ce troisième et dernière épisode des Nuits de Nadja, le Petit Bulletin s’est rendu à Paris pour assister aux répétitions de la pièce Rapport pour une académie d’après Franz Kafka : l’histoire d’un chimpanzé qui décide de singer l’homme pour éviter la captivité… Un seul en scène virtuose qui nous entraîne jusqu’aux frontières de la condition simiesque et de l’humaine condition. Rencontre avec l’acteur Manuel Le Lièvre et le metteur en scène Georges Lavaudant pour parler de la genèse de ce projet. 

 

Rapport d’une académie + Il n’y a pas de Ajar

Du 11 au 13 juillet, à l’ENSATT

Plus d’infos : https://www.nuitsdefourviere.com/programme/il-ny-pas-de-ajar