Classique / La saison musicale vient de commencer à l’Auditorium et, plus que les autres années, le public va avoir le vertige tant la programmation est diverse, immense, d’une qualité toujours plus grande. Il faut le comprendre, l’Auditorium offre un choix inédit de concerts et a en son sein une foultitude de musiciens tous aussi brillants les uns que les autres. Tout d’abord un orchestre reconnu sur le plan international, ensuite un chef permanent dont le contrat vient d’être renouvelé tant la confiance est grande, puis Thierry Escaich, compositeur en résidence et enfin un nouveau chef résident en la personne de Jean-François Verdier. Tout ce monde cohabite, s’enrichit mutuellement, et de fait, la programmation s’en ressent magnifiquement. Depuis son arrivée à l’Auditorium, Anne Poursin, directrice générale, n’a eu de cesse d’ouvrir et d’ouvrir encore la musique à tous par différents biais. Cette saison confirme son choix et il va y en avoir pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Dans cet esprit, les Concerts Familles qui ont eu un succès réel, se poursuivent avec la complicité du metteur en scène Nino D’Introna, par ailleurs directeur du Théâtre Nouvelle Génération. Toujours dans cette ouverture décidée, le public pourra retrouver ces petits moments de musique de chambre chaque dimanche à 11 heures. Quatorze rendez-vous dominicaux en forme libre du solo au big band qui ont déjà réjoui bon nombre de mélomanes ; les musiques du monde reviennent, les ciné-concert perdurent et l’on se régale par avance d’aller se vautrer dans les fauteuils de l’Auditorium pour revoir avec émotion La Ruée vers l’or de Chaplin. Bien sûr, il y a la saison symphonique où vont résonner la Turangalîa de Messiaen, la 5e de Beethoven, la 7e de Dvorak. Il y en a bien pour tous.
