Musique / Faisant fi de la crise et de la fin du monde, le printemps musical lyonnais s'avère prometteur en diable. À l'affiche, quelques tueries indies et même un Massacre programmé. Miam. Stéphane Duchêne
Toutes ces «nouvelles» têtes s'accompagneront de valeurs sûres déjà passées par ici mais toujours bien plaisantes à revoir tels Coming Soon (5 février, Clacson), Air (13 juin au Transbo), mais aussi, les 4 février et 31 mars à l'Épicerie Moderne, The Heavy et les barrées Chicks on Speed. Barrés également, et surtout interdits aux moins de 18 ans, les Nashville Pussy (27 février au Kao) et Tokyo Sex Destruction (15 février, Clacson). À ne pas confondre avec un groupe allemand interdit, lui, aux plus de 18 ans, dont le nom comprend également Tokio et qu'on verra également dans les parages. Car bien entendu, crise ou pas, on bourrera la Halle Tony Garnier pour les grosses pointures comme le juvénile Mika (24 avril) ou les morts-vivants Cranberries (21 mars). On espère autant d'attention pour le vénérable Ahmad Jamal jazzant au Théâtre de Vénissieux le 29 avril ou pour le diptyque Motown, Four Tops et Temptations, soul de bonheur à la Salle 3000 le 30 mars. Enfin, côté Français, on fera court avec un best-of en forme de grand écart par deux grands bonhommes parfois agaçants, souvent indispensables : Benjamin Biolay (26 mars, Transbo) et son album monstre, "La Superbe", et Didier Super (22 avril, CCO) auteur de "La Merde des Autres", un album de reprises d'une humeur massacrante. Car après Copenhague, c'est décidé : ce printemps, le massacre, on danse dessus.