de John Turtletaub (ÉU, 1h50) avec Nicolas Cage, Diane Kruger, Jon Voight...
Seule chose rassurante avec ce deuxième Benjamin Gates : il prouve que les Américains peuvent faire des blockbusters aussi idiots que notre Astérix national. Maigre consolation, surtout à dix euros la place ! Car le film est, osons le mot, une purge. Premier bug : alors que le niveau des gags destine le film à des enfants de 6 ans, le scénario est si confus avec ses multiples références à l'histoire américaine qu'il devrait les paumer au premier virage de l'intrigue. Deuxième défaut majeur : le jeu en roue libre de l'ensemble du casting. De la part de Nicolas Cage, qui s'acharne dans ce registre depuis des années, rien de surprenant. Mais le quatuor de seniors talentueux (Harvey Keitel, Jon Voight, Ed Harris et Helen Mirren) embarqué dans la galère fait à peu près n'importe quoi, laissant planer un sérieux doute sur une motivation autre que financière. Enfin, les scènes d'action sont aberrantes : on peut foncer dans les rues piétonnes de Londres avec un camion sans écraser personne, transformer une scène de survie en épreuve de Fort Boyard... Le plus gros reste l'enjeu du film : on retourne la terre entière juste pour blanchir la mémoire d'un ancêtre de Gates ! Benjamin Gates, c'est vraiment l'Indiana Jones du pauvre...CC
