Le week-end idéal du PB

Par Christophe Chabert
Publié Vendredi 24 février 2012

Chaque vendredi, retrouvez les choix de la rédaction en quelques clics (et plus si affinités).

Cinéma

Bullhead
Premier film belge sur un trafic d’hormones chez des éleveurs bovins, à la fois polar, comédie et tragédie existentielle. Depuis le nouveau cinéma sud-coréen, on n’avait pas vu aussi original, maîtrisé et percutant. À lire ici et à voir ici.

 

Cheval de guerre
Du Spielberg naïf au Spielberg inquiet, de David Lean à John Ford, de la chronique pastorale à la fresque guerrière, cette odyssée d’un cheval pendant le conflit de 14-18 procure des émotions fortes, entières, vraies. Cyniques s’abstenir. À lire ici et à voir ici !

 

 

Freaks, la monstrueuse parade
L’Institut Lumière continue son cycle de grands classiques avec le chef-d’œuvre mutilé de Tod Browning, où les monstres ne sont pas ceux que l’on croit (on en parle ici, vous pouvez le voir ici). À voir aussi (et à lire ici), L’Avventura de Michelangelo Antonioni, l’errance de quelques Italiens désœuvrés qui tournent à la chronique d’une disparition.

 

 

 

Musique

Hanni El Khatib
Palestinien par son père, Philippin par sa mère, Hanni El Khatib est 100% Américain par sa musique, rock brut, sec et accidenté aux accents de blues (explosion). Il fera trembler l’ Épicerie moderne de Feyzin (et peut-être les raffineries alentour). A lire ici et à voir ici.

 

 

The Jim Jones revue

Jim Jones, c’est la saturation élevée au rang d’art, l’éructation comme philosophie. The Jim Jones revue, c’est du garage rock (pas) propre et sans bavure, made in England mais avec l’esprit du bon vieux rock’n’roll américain d’antan. C’est au Clacson, là !

 

 

Exposition

Julien Guinand
Au Bleu du Ciel rue Burdeau (ici !), Julien Guinand expose des images sobres et d’une grande beauté, mais dans lesquelles il laisse traîner des accidents qui ramènent le spectateur au réel le plus prosaïque. À lire ici !

 

 

 

Théâtre

Pipo et Molo dans
Hollywood et côtes de bœuf
Les deux artistes de rue les plus médiocres (et donc hilarants) de l’histoire du music-hall font leurs dernières dates au Boui-Boui (ici !). Derrière ces ringards, deux très bons comédiens, Aurélien Portehaut et Yann Guillarme, qui prennent un plaisir contagieux à se faire plaisir. On en parle là !