319 événements programmés

Artagora : Gaudí, le sacre de la modernité

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'architecte espagnol Antoni Gaudí, principal représentant du modernisme catalan.

Haroun

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.

Notre avis : Depuis quelques mois, l'humoriste pince-sans-rire réapparaît sur la toile. Après deux ans d'absence, voilà que son précédent spectacle Seuls est désormais disponible en streaming, ainsi que des vidéos satiriques et autobiographiques, La vie d'artiste. Une série qui annonce la couleur : Haroun n'a rien perdu de son autodérision, de sa méchanceté jouissive même. On attend donc impatiemment sa nouvelle création Bonjour quand même ; on espère l'y entendre évoquer l'actualité politique nationale et internationale, avec son habituel mordant, sa drôlerie et sa férocité.

Marius

(Théâtre)

D'après Marcel Pagnol, mise en scène de Joël Pommerat, 1h20, dès 12 ans. Les affaires du café‑boulangerie de César vont plutôt mal, les clients se font rares et son fils Marius n’a guère envie de reprendre le commerce. Partagé entre son envie de prendre le large et son amour pour Fanny, une amie d’enfance, le jeune homme se demande s'il faut tout quitter au risque de tout perdre, ou rester et honorer son devoir de fils.

Notre avis : Joël Pommerat revient à Lyon avec Marius, adaptation du texte de Marcel Pagnol portée par des interprètes professionnels et d'anciens détenus rencontrés lors d'ateliers en prison. En artisan précis du théâtre, il a dirigé ce petit groupe hétéroclite avec finesse, respectant la nature de chacun, pour composer un spectacle à plusieurs niveaux de lecture qui se déploie magistralement et avec fragilité. À noter que Pommerat sera également au TNP fin novembre avec son nouveau conte Les Petites Filles modernes.

Artagora : Giovanni Bellini, les madonnes sensibles

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le peintre italien Giovanni Bellini, considéré comme le précurseur de l'école vénitienne, marquant la rupture définitive avec le style gothique prédominant à l'époque.

Artagora : Faites entrer l'accusé, l'artiste devant la justice

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'art produit dans les tribunaux.

Moguiz

(Humour & Café Théâtre)

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Notre avis : Véritable sensation du web avec ses petites pastilles à perruques volontairement mal fagotées, Moguiz, plus d'un million de followers sur Instagram, est monté sur scène en début d'année dans un spectacle baptisé Coucou dont les premiers mois de représentations parisiennes ont affiché complet en un rien de temps. Le résultat est bancal, parfois hilarant, parfois poussif, mais en plein dans le style atypique de ce comique qui cherche davantage l'univers que la vanne pour la vanne.

Nôt

(Danse)

Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, 1h, dès 14 ans. Entre profusion d’histoires et de détails, alliance des contraires et exploration de la figure du mal, la nouvelle création de la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas s'inspire des Mille et Une Nuits pour mettre en scène le duel entre la réalité et le désir, l’amour et la guerre, le grotesque et le sublime ainsi que l’aliénation et la liberté.

Notre avis : Habituée de la Maison de la danse, Marlene Monteiro Freitas y revient auréolée de sa nouvelle notoriété depuis qu'elle a créé Nôt dans la cour d'honneur du Palais des Papes du festival d'Avignon cet été. La Capverdienne met au cœur de Nôt (nuit en portugais) une attachante galerie de personnages peu raccord avec les normes : ça grommelle plus que ça ne parle, quand l'un articule dans un micro, la sono est coupée. Un autre se balade nu dans le public et étire le temps jusqu'à l'agacement de certains et une des danseuses, amputée des jambes, donne la réplique à ses acolytes.

Les gros patinent bien

(Théâtre)

De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée. 

Notre avis : Un gros homme, statique sur scène, se lance dans un impressionnant voyage grâce à un maigre acolyte qui matérialise avec des cartons tout un tas d'accessoires, de paysages, de compagnons de route... Signé Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois, Les Gros patinent bien, cabaret de carton est un bijou burlesque au succès phénoménal mérité depuis sa création en 2020. Interview de Pierre Guillois à lire sur notre site (« faire marrer les gens, c'est notre travail ! » nous dit-il).

L'Abolition des privilèges

(Théâtre)

D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.

Notre avis : De ce moment fondateur qu'est la fameuse nuit du 4 août 1789 ayant permis L'Abolition des privilèges, le metteur en scène Hugues Duchêne a fait un spectacle survolté pour un comédien. Un pan de l'histoire française réanimé façon one-man-show, Maxime Pambet changeant de rôle en quelques secondes pour enflammer un discours, rejouer un affrontement, délivrer une anecdote... Captivant.

Sous les fleurs

(Danse)

Chorégraphie de Thomas Lebrun, 1h15, dès 14 ans. Dans ce nouveau projet, Thomas Lebrun met en scène cinq interprètes afin de rendre hommage aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Habillés de robes traditionnelles aux motifs fleuris, ils racontent la rencontre du chorégraphe avec ces « hommes au cœur de femme » de la ville de Juchitán de Zaragoza.

Notre avis : Chorégraphe depuis 2001, directeur du CCN de Tours depuis 2012, Thomas Lebrun est une figure maintenant très connue de la danse contemporaine française. L'auteur d'Itinéraire d'un danseur grassouillet se penche souvent sur des sujets politiques et sociaux actuels, à travers des pièces mêlant humour et émotion. Créée en 2023, Sous les fleurs s'intéresse aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Cinq danseurs portant les robes traditionnelles aux motifs fleuris racontent en mouvements la vie de ces hommes bousculant les normes de la virilité et de la binarité.

Big Mother

(Théâtre)

Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.

Notre avis : Nom bankable du théâtre privé français, Mélody Mourey a créé il y a deux ans un nouveau hit à succès. Soit une sorte de thriller dans le milieu journalistique états-unien, efficace dans sa narration et ses rebondissements (il est question d'un mort qui réapparaît subitement) et au plus près des enjeux démocratiques contemporains - le titre de la pièce est évidemment une référence à George Orwell. Voilà qui fait le job, même si c'est parfois aux forceps et à gros traits.

La prochaine fois que tu mordras la poussière

(Théâtre)

D’après Panayotis Pascot, mise en scène de Paul Pascot. Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, un père apparaît et disparaît. Des deux, on ne sait pas qui sera le prochain à mordre la poussière.

Notre avis : Du roman à succès La Prochaine fois que tu mordras la poussière de son frère Panayotis Pascot, le metteur en scène Paul Pascot a sorti des passages saillants sur le rapport compliqué du jeune humoriste à son père. Dans une scénographie polymorphe, il a placé son comédien principal (Vassili Schneider à la création, Roméo Mariani pour la tournée) au centre de l'attention, le père (Yann Pradal) étant une présence presque fantomatique habilement convoquée, pour un spectacle subtil et émouvant.

(É)mouvoir

(Théâtre)

Mise en scène de Claire Petit et Sylvain Desplagnes, 30 min, dès 6 mois. À l’intérieur même d’un décor de forêt doux et enveloppant, les tout-petits pourront se déplacer, toucher, observer, écouter. Accompagnés par une marionnettiste, ils partiront à l'aventure au contact de la nature mouvante.

Notre avis : Régulièrement des compagnies s'attèlent à s'adresser aux bébés avec des moyens restreints, tant l'économie du théâtre jeune public est précaire. Voici que Claire Petit et Sylvain Desplagnes s'offrent les moyens d'une scénographie immersive pour les tout-petits dès 6 mois. De petites boules orange évoluent dans un monde ouaté blanc-crème et des végétaux s'animent, sortant des limbes ou tombant du ciel. De quoi faire ses premiers pas au théâtre avec une grande délicatesse.

La vie secrète des vieux

(Théâtre)

Mise en scène de Mohamed El Khatib, 1h10, dès 15 ans. Après ses précédents succès au Théâtre de la Croix-Rousse, Mohamed El Khatib est de retour en invitant des femmes et des hommes âgés de 75 à 102 ans pour partager leurs histoires de coeur. Dans cette performance drôle et touchante, ces anciens évoquent avec sincérité leurs aventures sentimentales et intimes, passées ou présentes.

Notre avis : Raconter La Vie secrète des vieux, et notamment leur rapport au désir, avec sur le plateau des « vrais vieux », c'est ce qu'a entrepris le metteur en scène et auteur Mohamed El Khatib, grande figure d'un théâtre documentaire enrichi par la fiction. Le résultat est à la fois touchant, drôle, politique et, surtout, empreint de la fragilité et de la mélancolie de la fin de vie, l'une des interprètes amateurs étant décédée depuis la création en 2024.

Zaï zaï zaï zaï

(Théâtre)

D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.

Prendre soin

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Alexander Zeldin, 1h30. Au cœur de la nuit, dans une boucherie industrielle, cinq agents de ménage se rencontrent pour la première fois. Au moment de leurs pauses, ils bavardent, dans une scénographie d’une grande sobriété donnant toute la place aux acteurs et actrices.

Notre avis : Dans cette saison dense, on ose affirmer que c'est le spectacle que nous attendons le plus. Il y a quelques années, Alexandre Zeldin nous avait fait chavirer avec Love tant il aimait ses personnages plus qu'il ne collait sur eux un discours, intensément politique. Avec le théâtre, il rendait leur humanité à des allocataires en mal de logement gérés par les services sociaux anglais. Avec Prendre soin, autre volet de sa trilogie sur les inégalités, le Britannique s'attache aux travailleurs précaires, celles et ceux compressés par le programme économique à la tâche dit « Zero hour ».

Romancero queer

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Virginie Despentes, 1h40, dès 15 ans. Après Woke, sa première expérience de mise en scène, Virginie Despentes est de retour avec Romancero Queer, qui se déroule dans les loges d’un théâtre public où huit acteurs sont rassemblés pour l’adaptation d’une pièce. La banalité de la tyrannie du metteur en scène les exaspère, puis les révolte et les soude.

Notre avis : Événement : l'autrice culte Virginie Despentes débarque cette saison à Lyon (à la Croix-Rousse, forcément) avec sa deuxième pièce qu'elle met en scène : Romancero queer. Un spectacle vivifiant et joyeusement imparfait, dans la lignée de ses réflexions et de ses combats (sa première pièce, écrite à huit mains, revendiquait fièrement le titre Woke), avec pour point de départ narratif le monde du théâtre et une histoire de metteur en scène problématique. Très métathéâtral.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Absalon Absalon !

(Théâtre)

D’après William Faulkner, mise en scène de Séverine Chavrier, 5h15. Dans le Sud des États-Unis post-guerre de Sécession, Thomas Sutpen, un homme blanc rongé par la rancœur bâtit, à partir d’une unique pièce d’or, un domaine monumental qu’il baptise de son nom, Sutpen’s Hundred. Pour fonder sa dynastie, au sang le plus pur, il multiplie les épouses et les enfants dans un délire d’engendrement, mais échoue, dans l’inceste et le fratricide.

Notre avis : Après avoir présenté son excellent Ils nous ont oubliés en 2023 au TNP, Séverine Chavrier revient avec son intense adaptation de 5h du roman culte de William Faulkner qu'elle a créée au festival d'Avignon 2024. Sur le plateau, elle a tout mis : la maison et la voiture de Thomas Sutpen, cet enfant des basses couches de la société qui veut fonder un empire de plantations, mais aussi la moiteur du Mississipi et l'Amérique de la guerre de Sécession, la ségrégation et l'inceste. L'acteur Laurent Papot impressionne, le spectacle nous happe, quitte à parfois ne pas être complètement saisissable.

Le Cercle des poètes disparus

(Théâtre)

Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.

Notre avis : Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.

Bun Hay Mean

(Humour & Café Théâtre)

Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.

Artagora : Giacometti, la vision déchaînée

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le sculpteur et peintre suisse Alberto Giacometti, dont le travail a été influencé par le cubisme, le surréalisme et les questions philosophiques sur la condition humaine.

Eva Rami

(Humour & Café Théâtre)

Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.

Notre avis : Brillant geste autofictionnel, Va aimer ! d'Eva Rami est un seule-en-scène (le meilleur de 2024 selon les Molières !) dans lequel le double de la comédienne et autrice s'empare de la scène autant pour se livrer, se pacifier, se réparer, que pour alerter, bouleverser, transmettre.... La force du spectacle vivant, tout simplement.

Blanche-Neige, histoire d'un prince

(Théâtre)

Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.

Notre avis : Une histoire très connue comme on ne nous l'a jamais racontée : avec Blanche-Neige, histoire d'un prince, l'autrice Marie Dilasser a livré un texte bourré d'intelligence et d'humour (Blanche-Neige rêve par exemple d'une aventure avec sa copine Peau d'âne) qui nous transporte des années après le fameux baiser. Le metteur en scène Michel Raskine en a fait un excellent spectacle pour tous (petits et grands) dans la droite lignée d'un théâtre généreux et inventif. On adore.

Le bruit des arbres qui tombent

(Théâtre)

Mise en scène de Nathalie Béasse, 1h30, dès 15 ans. Sur le plateau, une bâche devient mer ou ciel, les corps dansent et racontent quand les mots échouent : quatre membres d’une même famille s’essaient à tenir debout, au bord de leurs failles. Entre chutes, élans, souvenirs et silences, tout se mêle et la nature s’infiltre, discrète et insistante.

Notre avis : À la fois plasticienne et comédienne, Nathalie Béasse revient avec un spectacle de 2017 où, comme souvent dans son travail, des personnages sont de passage, un peu égarés. Ils racontent leurs états, leurs rencontres quand ils ne dansent pas ensemble l'espace de quelques instants. Les corps, enrobés dans des costumes très élégants et soignés, apportent une légèreté souvent contradictoire avec ce bruit des arbres qui tombent. La grande classe.

Contre-nature

(Danse)

Chorégraphie de Rachid Ouramdane, 1h, dès 10 ans. Pour continuer d’explorer le mouvement aérien, déjà abordé dans ses précédentes créations Sfumato et Corps extrêmes, Rachid Ouramdane met en scène dix interprètes dans une atmosphère brumeuse, où leurs gestes esquissent des ralentis et des accélérations, à travers des corps à corps et chutes amorties. 

Notre avis : Après sa collaboration avec les circassiens de la Compagnie XY, le chorégraphe Rachid Ouramdane poursuit son exploration du geste et des mouvements aériens. Onze interprètes aux formations différentes occupent dans Contre-nature une scène nue, sculptée par les lumières et augmentée parfois d'images projetées dans la brume. Au-delà du mouvement, le chorégraphe évoque ici le passage du temps, le rapport des vivants aux absents, le vide et le plein, la complexité qui compose un corps et une psyché...

Camille Chamoux

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Notre avis : Ça va ça va, assure l'actrice et humoriste Camille Chamoux dans un quatrième seule-en-scène autocentré pour la bonne cause : celle de faire rire de son quotidien de « quadra occidentale » pour « collectivement oublier qu'on va tous crever comme des merdes ». Où il est question de santé mentale et physique, de mort, du couple, des gosses ou encore des groupes WhatsApp. Rien de très original, certes, mais on ne peut plus efficace.

Les Misérables

(Spectacles Divers)

De Victor Hugo, ms Ladislas Chollat. Comédie musicale

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Toujours armé de son style à la frontière de la critique sociale et de l’humour, Pierre-Emmanuel Barré est de retour sur scène avec un nouveau spectacle pour souligner les absurdités du monde contemporain.

Notre avis : En 2031, Pierre-Emmanuel Barré, chantre français de l'humour noir, vulgaire et politique, sera has-been prophétise-t-il lui-même. Alors il livrera un spectacle, titré Come-back, pour revenir coûte que coûte sur le devant de la scène. C'est ce spectacle en forme de dystopie que PEB parfait depuis des mois en tournée. Au vu des précédentes propositions de celui qui se qualifiait dans un ancien titre de « sale con », nous irons découvrir celle-ci avec curiosité.

Artagora : Brâncuși, polir le vivant

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le designer et sculpteur roumain Constantin Brâncuși, considéré l'un des plus influents du début du XXe siècle grâce à son travail surréaliste et minimaliste.

Une pièce sous influence

(Théâtre)

Texte de Martin Legros, mise en scène de Sophie Lebrun et Martin Legros, 1h35. Deux couples rentrent du carnaval et se font face le temps d’une nuit. Anna, déguisée en mariée zombie annonce à son mari qu’elle a invité les acheteurs de leur maison à venir boire un verre alors qu’ils les détestent… Au milieu des confettis, commence alors une nuit de confessions et de révélations entre ces deux couples que tout oppose.

Notre avis : Une mariée dans une robe ensanglantée et un homme dans une parure de chevalier : voici Anna et Mathias tels qu'ils apparaissent d'entrée de jeu de ces 95 minutes toutes aussi tristes que drôles. Le couple a perdu son enfant il y a trois ans et s'apprête à vendre sa maison-mausolée à un autre couple qui débarque sur scène. Entre Ibsen et Lars Norén, la troupe du collectif caennais La Cohue sait parfaitement varier l'intensité des émotions pour absorber dans un sens de la fête indéniable les ressentis les plus sombres.

Nos matins intérieurs

(Théâtre)

Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

La guerre n'a pas un visage de femme

(Théâtre)

D'après Svetlana Alexievitch, mise en scène de Julie Deliquet, 2h30. Après Welfare, Julie Deliquet poursuit son travail documentaire en adaptant cette fois-ci le premier livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch sur les 800 000 femmes mobilisées dans la Grande Guerre patriotique, largement invisibilisées jusqu'en 1985 et la sortie de son essai, résultat de sept ans de travail.

Notre avis : Quand nous nous asseyons, elles sont déjà là, dans leur appartement communautaire. Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, les a rencontrées individuellement et a fait de leur récit son premier ouvrage, censuré, au mitan des années 80. Julie Deliquet prend le relais pour sortir de l'ombre ces femmes ukrainiennes, biélorusses, russes qui ont combattu avec les armes de l'armée de l'URSS après la rupture du pacte germano-soviétique en 1941. Un grand spectacle d'une des meilleures metteuses en scène actuelles, déjà bluffante avec Welfare ou 8 heures ne font pas un jour récemment.

Numéro deux

(Théâtre)

D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.

Notre avis : C'est l'histoire d'un gamin qui a failli jouer Harry Potter au cinéma, sauf qu'il a été doublé dans la dernière ligne droite par Daniel Radcliffe. Ce Numéro deux doit donc regarder la réussite du numéro un de loin. Adapté par Léonard Prain et mis en scène par Sophie Accard, le roman fictionnel de David Foenkinos prend vie dans un spectacle efficace et captivant qui rencontre un succès mérité depuis sa création en début d'année à Paris dans le théâtre privé.

Sophia Aram

(Humour & Café Théâtre)

Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.

Notre avis : Revoilà Sophia Aram, humoriste estampillée France Inter qui tourne en ce moment avec "Le Monde d'après", un cinquième spectacle qui déplore l'état de la société française d'aujourd'hui. Un one-woman-show en forme de longue chronique d'actualité qui se voudrait au-dessus de la mêlée et du camp d'où elle vient : la gauche. Mais une longue chronique dont ne ressort qu'une triste amertume et pas mal d'obsessions de droite. Ainsi qu'un fataliste "c'était mieux avant" qui, une fois les applaudissements terminés, nous fait penser que Sophia Aram, c'était en effet mieux avant.

Mirage

(Danse)

Chorégraphie de Damien Jalet, 1h, dès 14 ans. Pour la première fois, le public lyonnais aura l'occasion de découvrir le Ballet du Grand Théâtre de Genève à travers une création cosignée par le chorégraphe Damien Jalet et le sculpteur-scénographe Kohei Nawa, quatrième volet de leur collaboration mettant en scène une nouvelle confrontation entre l’homme et la matière.

Notre avis : Attention, choc plastique et visuel ! S'inspirant du phénomène des mirages et de la Fata morgana, ces illusions d'optique liées à des conditions météorologiques spécifiques, le chorégraphe Damien Jalet et l'artiste visuel Kohei Nawa plongent 17 interprètes du Ballet de Genève dans une sorte de désert métaphorique. Des interprètes aux corps maquillés et transformés en figures fantasmatiques ou spectrales qui errent dans ce désert, à la recherche d'eux-mêmes à travers moult métamorphoses.

Annette

(Théâtre)

Mise en scène de Clémentine Colpin, 1h50, dès 13 ans. Il y a huit ans, la metteuse en scène belge Clémentine Colpin fait la connaissance d’Annette, deux fois plus âgée qu'elle. Cela bouleverse son rapport au monde : indomptable, emplie d’un insatiable désir de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles de femme, mère, secrétaire, épouse… dans lesquels elle était enfermée pour se réinventer sans cesse. Sur scène, elle rejoue sa vie et se raconte à cœur ouvert, sans tabou, de son enfance dans les années 1950 à sa mort rêvée.

Notre avis : Il faudrait ne rien dire de cette création qui a fait - à juste titre - l'évènement dans le Off d'Avignon cet été, si ce n'est que la créatrice Clémentine Colpin a collaboré déjà avec les hétéroclites et talentueux Christiane Jatahy, Robert Cantarella, Jaco Van Dormael et qu'elle a été formée en Belgique et en Suisse. Elle a décidé de construire son spectacle autour de la septuagénaire Annette et la place au centre de la scène alors qu'elle n'est pas comédienne. Autour d'elle, une jeune troupe d'interprètes fait revivre celles et ceux qu'elle a côtoyés.

Majorettes

(Danse)

De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.

Notre avis : Quand un chorégraphe (Mickaël Phelippeau) adepte des portraits de groupe s'intéresse à un club de majorettes (les Major's Girls) dont la plupart des membres ne sont plus très jeunes, ça donne un spectacle d'une grande émotion et d'une immense vitalité. Entre moments de pure démonstration d'un art souvent vu comme désuet voire ringard et d'autres de confessions touchantes ou drôles, Majorettes est une sorte de parenthèse hors du temps emplie de générosité.

Artagora : Musée des Offices, gloire de Florence

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le Musée des Offices de Florence, rassemblant la collection existante la plus complète d'œuvres de Raphaël et de Botticelli, ainsi que les principales du Caravage, de Dürer, de Rubens et de Léonard de Vinci.

Bovary Madame

(Théâtre)

D'après Gustave Flaubert, mise en scène de Christophe Honoré, 2h45, dès 15 ans. Sur la scène du théâtre, Christophe Honoré mêle le cirque et le cinéma pour donner corps aux Mœurs de province décrites par Flaubert, et réinterprète l'histoire d'Emma Bovar, coincée dans une petite ville de province et son mariage sans éclat, qui ne renonce pourtant pas à ses aspirations romantiques.

Notre avis : Le cinéaste Christophe Honoré aime les auteurs et les autrices, surtout quand il les amène au théâtre. Lui qui, en tant que metteur en scène, a déjà approché le courant du Nouveau Roman, le monument Marcel Proust ou encore certaines figures littéraires tragiquement mortes du sida, revisitera, dans son prochain spectacle et avec des interprètes fidèles (dont Ludivine Sagnier), le mythique Madame Bovary de Flaubert. Création mi-septembre en Suisse avant une tournée en France.

Le Père Noël est une ordure !

(Théâtre)

D'après le Splendid, 1h25. Un soir de Noël, à la permanence téléphonique parisienne de l’association SOS Détresse Amitié, deux bénévoles, Pierre et Thérèse, sont perturbés par l’arrivée de personnages marginaux et farfelus provoquant des catastrophes en chaîne.

Artagora : Vallotton, un nabi pas comme les autres

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera le peintre Félix Vallotton, représentant du mouvement nabi, créé en marge de la peinture académique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.

La Barbichette Cabaret

(Spectacles Divers)

Dans la lignée des Madame Arthur ou Le Secret, Monsieur K. orchestre un joyeux chaos où le public devient complice et glisse, l’air de rien, des réflexions tendres et piquantes sur notre société dans son cabaret sensuel, joyeusement irrévérencieux, où se mélangent poésie, satire et musique live.

Dakeez

(Rap)

Anciennement champion de France de hip-hop, le Lyonnais Dakeez s'est lancé l'année dernière dans la musique avec son EP Oneira. À la croisée du RnB, du trapsoul et des influences hip-hop, le voici sur la scène de la Marquise.

Notre avis : Quadruple champion de France de hip-hop, champion d'Europe de street dance... Le Lyonnais Dakeez arrive dans la musique fort de talents déjà reconnus. Il insuffle une irrésistible fraîcheur au RnB hexagonal en assumant des références anglo-saxonnes (The Weeknd et Partynextdoor pour les plus connues) dopées par de puissantes nappes électroniques. Surtout, à la faveur de singles comme SHINE ou SUPERSTAR, il dégage une aisance contagieuse derrière le micro : les gimmicks et les mélodies accrochent tandis que la sensation d'une couleur sonore inexplorée en France afflue.

Gojira

(Rock & Pop)

Venus tout droit des Landes, les cinq membres de Gojira ont tracé leur route pendant leurs 29 ans d'existence, grâce à des riffs puissants mêlés à des rythmes complexes et des textes profondément engagés sur l’environnement et l’humanité.

Notre avis : Depuis la parution de From Mars to Sirius en 2008, Gojira s'est affirmé comme l'une des figures majeures du metal contemporain. D'abord forgée dans un death technique et implacable, la formation landaise a su élaborer au fil des ans une grammaire propre, faite de grondements telluriques, de ferveur vocale et d'une écriture introspective et intense. À la veille d'un nouvel album annoncé pour l'an prochain, le public est convié à renouer avec cet univers où se conjuguent écologie militante et appel à la résilience, retrouvant la puissance fédératrice d'un monument vivant du metal français.

Square festival

(Musique Electronique)

Après treize ans d'existence, le Sucre lance son propre festival de musiques électroniques, le Square festival, afin de créer un nouveau terrain de jeu pour les artistes où se mêleront musiques, rencontres et énergies créatives pendant six jours. Détails à venir.

Process Comedy

(Théâtre)

De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.

Junior Ballet de l'Opéra national de Paris

(Danse)

Chorégraphies de George Balanchine, Maurice Béjart, Anabelle López Ochoa et José Martinez, 1h45, dès 12 ans. En 2024, l’Opéra national de Paris lançait son Junior Ballet, une pépinière de jeunes danseurs internationaux de 18 à 25 ans. Cette année, ils interprèteront Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Anabelle López Ochoa et Mi favorita de José Martinez.

Notre avis : Certains se plaignent parfois de ne pas pouvoir voir, à Lyon, de la danse "classique", hormis dans le cadre de superproductions souvent coûteuses. Les vingt-quatre jeunes danseurs du Junior Ballet de l'Opéra de Paris viendront les combler cette année avec une affiche 100% néoclassique : Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Annabelle López Ochoa qui fait tourbillonner les interprètes en jupes roses sur une musique de Schubert, Mi Favorita de José Martinez rendant hommage à Marius Petipa et Fred Astaire.

AZ

(Humour & Café Théâtre)

Dans Rupture. Armé de son talent d'observateur, AZ monte sur la scène de l'Espace Gerson avec son dernier spectacle, et en profitera pour tester de nouveaux sketches.

L'Événement

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En lien avec la représentation de La chair est triste hélas d'Ovidie, le Festiv·iel organise une projection du film L’Événement d’Audrey Diwan, adaptation du roman d'Annie Ernaux racontant l’odyssée d’une jeune femme forcée d’avorter clandestinement dans la France des années 1960. L'actrice Anna Mouglalis sera d'ailleurs présente pour un échange à l’issue de la projection.

Soirée de clôture du Festiv·iel

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Pour fêter la fin du Festiv·iel 2025, le festival invite à faire la fête au Lavoir Public, avec des performances drag par Beauregard et Rico Lo Scopia, qui animeront également un quiz sur la culture queer et féministe, avant de laisser la place à DJ Issabella, qui conclura la soirée par un set explosif.

Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse

(Peinture & Dessin)

Découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, la côte d'Étretat, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, a été la source d'inspiration de nombreux peintres comme Claude Monet, Henri Matisse ou Gustave Courbet. Aujourd'hui fragilisé à cause du surtourisme, ce site est mis à l'honneur dans la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts.

Notre avis : Retraçant la construction du mythe d'Étretat, village de pêcheurs de la côte d'Albâtre devenu au XIXᵉ siècle un haut lieu artistique, l'exposition conçue en collaboration avec le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main, s'annonce comme un des événements majeurs de la fin de l'année. Les falaises se dressant face à la mer incarnent non pas un motif, mais l'aiguillon d'une réflexion picturale, photographique et littéraire où la lutte avec le visible se renouvelle et se dramatise.

Les pieds nus dans la neige

(Théâtre)

Texte de Cyril Etesse. Le Président de la République, Louis de Salluste, voit sa côte de popularité baisser à un niveau record ; pour reconquérir l'électorat, il fait appel à Adrien Gensac, un jeune conseiller en communication. Face à ce conseiller charismatique de plus en plus populaire, le Président va devoir affronter de nombreuses situations pittoresques.

La chair est triste hélas

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Ovidie, 1h15, dès 16 ans. Sorti en 2023, le livre La chair est triste hélas d'Ovidie relate, dans une prose incisive teintée d’humour, les raisons de sa grève du sexe, à la croisée du pamphlet féministe et de l’étude sociologique. À l'occasion de l'édition 2025 du Festiv·iel, voici son adaptation sur scène !

Waly Dia

(Humour & Café Théâtre)

Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.

Notre avis : Observateur affûté, Waly Dia jongle entre provocation et malice avec un humour sans concession. Ex-chroniqueur chez Charline Vanhoenacker sur France Inter, il fait son retour sur scène avec son spectacle Une heure à tuer coécrit avec l'humoriste Mickaël Quiroga, démontrant sa capacité à enchaîner les punchlines acérées avec un débit mitraillette qui ne laisse rien ni personne indemne.

Artagora : De l'enfant dieu à l'enfant roi, de Greuze à Banksy

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet tournera autour des artistes Jean-Baptiste Greuze et Banksy, représentant tous deux des enfants dans leurs œuvres à des époques très différentes.

Libres ! L'intégrale

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En écho à la représentation de la pièce La Chair est triste hélas d'Ovidie, adaptée de son livre éponyme, le Festiv·iel accueille une projection des deux saisons de la mini-série d'animation Libres !, qui invite les femmes à s’affranchir des diktats sexuels sur un ton drôle, cru et pertinent.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Hideko Hattori Souchon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 28 novembre de 18h à 21h. Spécialisée dans les représentations florales, Hideko Hattori Souchon ne part pas à la recherche d’une forme préconçue, mais la trouve au fil de la création en s'inspirant de la nature.

Scaphandre

(Théâtre)

Texte de Julie Rossello Rochet, mise en scène de Liza Blanchard, Julie Guichard, 50 min, dès 8 ans. Passionnés de plongée, June, et son frère Simon s’amusent chaque nuit à explorer les fonds marins depuis leur lit superposé. June rêve de profondeurs et d’ailleurs, et quand elle plonge, elle peut aussi bien trouver la sérénité que les angoisses qui l’habitent, incarnées par un dragon noir. De son côté, Simon l’aide à remonter à la surface, à reprendre son souffle et à parler, car lui aussi a vu le dragon noir.

Puggy

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.

Hamza

(Rap)

Figure de proue du rap belge, Hamza revient à Lyon, deux ans après son dernier passage, l'occasion de découvrir sur scène des morceaux issus de ses derniers projets tels que Mania, sorti en juin dernier.

Notre avis : Après le triomphe de Sincèrement, Hamza était très attendu. Idéalement lancé par un premier single redoutable (Kykydebondy), son album Mania n'a pas déçu. Entre instincts mélodiques fulgurants et flows constamment inventifs, il abolit la frontière entre rap et RnB pour imposer des sonorités uniques. À coups de samples pointus (de Saleka Shyamalan à la japonaise Vision) et de collaborations audacieuses (Byron Messia, Rema), le prodige belge achève de perfectionner une recette alliant jouissance musicale et émotion brute.

Oklou + Vickie Chérie

(Rock & Pop)

Cinq ans après la sortie de sa mixtape Galore, Oklou est revenue en 2024 avec un single, family and friends, annonciateur de l'album Choke Enough, sorti en février dernier. La voici maintenant sur la scène du Transbordeur, avec Vickie Chérie, seule en scène pour la première partie.

Voir clair avec Monique Wittig

(Théâtre)

D’après Monique Wittig, Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich et Elsa Dorlin, mise en scène d'Adèle Haenel, 1h, dès 16 ans. Caro Geryl et Adèle Haenel, les deux moitiés du duo musical DameChevaliers, s'emparent du texte La pensée straight de Monique Wittig, figure de proue du Mouvement de Libération des Femmes, du lesbianisme radical, et pionnière des études de genre. Pendant une heure, autour d'un feu, les artistes et spectateurs échangeront pour réfléchir ensemble sur ses écrits.

Notre avis : Après un début de carrière flamboyant au cinéma, la comédienne Adèle Haenel s'épanouit désormais sur les planches, notamment aux côtés de Gisèle Vienne. Cet automne, elle s'essaiera pour la première fois à la mise en scène en partant du texte La Pensée straight (1992) de Monique Wittig, figure du féminisme lesbien. Un spectacle annoncé entre performance et musique à découvrir dans le cadre du Festiv·iel de la Croix-Rousse, à la programmation passionnante et engagée.

Lila Bettin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 25 novembre à partir de 18h. Sur la toile, les pinceaux et les couteaux de Lila Bettin s'activent pour créer des paysages naturels embrumées, comme déformés par un rêve. La voici dans une exposition à la galerie Imag'in,  Futaie.

Universités d'automne

(Conférences)

Le mouvement HF+ termine ses universités d’automne au TXR, et pour l'occasion, iels invitent à réfléchir sur les luttes féministes et intersectionnelles. Au programme : rencontre avec la journaliste Victoire Tuaillon, session Krump avec Doria Medjkoune, art militant avec Ema XP, atelier d’écriture avec Alex Tamecylia, fresque écoféministe avec Les Impactrices et karaoké le samedi soir.

Paul Gasnier

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman La collision. En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en motocross faisant du rodéo urbain à 80 km/h. Dix ans plus tard, son fils, toujours hanté par le drame, est devenu journaliste. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel évènement a été rendu possible.

Nej'

(Rap)

Dans le cadre de son Irréel tour, dérivé de son album SOS IV, Nej' monte sur la scène de la LDLC Arena pour partager ses chansons avec son public lyonnais.

Notre avis : La relative discrétion de Nej tranche avec son statut de tête d'affiche. Depuis près de dix ans, elle cultive un R'n'B à la française, dans la tradition des années 2000 (Wallen, Amel Bent). Elle s'approprie le genre en le revisitant à l'aune de sonorités et mélodies empreintes de ses origines orientales, mêlées à des productions très modernes aux beats proches du rap. Entre introspections sentimentales et refrains entêtants, elle signe des tubes d'une efficacité incontestable, de l'incontournable et international Paro aux récents Ensay ou Blessure.

Carte blanche à Mélissa Zehner

(Lectures)

Après avoir marqué l'édition 2024 du Festiv·iel avec son spectacle La Nuit se lève, Mélissa Zehner est de retour cette année avec trois acolytes pour une lecture de textes féministes et érotiques qui l’ont toujours portée et inspirée.

Les Histrioniques

(Théâtre)

Par le collectif #MeTooThéâtre, dès 14 ans, 1h30. Formé pour accompagner les victimes de violences sexistes et sexuelles dans le milieu du théâtre, le collectif #MeTooThéâtre propose d'en découdre avec l’impunité et la culture du viol en tissant une fiction à partir de différents vécus pour mettre à nu un système de domination inacceptable, l’impuissance des victimes et la violence des récits.

Personne n'est ensemble sauf moi

(Théâtre)

Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans. Aldric, Oussama, Clarisse et Léa sortent tout juste de l’adolescence, avec pour point commun un handicap invisible. Avec poésie et humour, ils racontent sur scène leurs différences, leurs doutes, leurs rêves et leur quotidien, entre vie étudiante, amicale et familiale, entretiens d’embauche et premiers emplois lorsque l'on est autiste Asperger.

Notre avis : Quelle belle surprise que ce spectacle titré avec une phrase prononcée par un jeune autiste rencontré dans le cadre d'ateliers menés par la compagnie Amonine. L'autrice et metteuse en scène Clea Petrolesi a ainsi conçu un spectacle centré sur de jeunes adultes en situation de handicap peu visible et donc incompris par celles et ceux que la société appelle les valides. Proche du théâtre documentaire, le résultat, qui questionne finement l'idée de normalité, est à la fois bouleversant et très drôle. Énorme coup de cœur.

Nathacha Appanah

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La Nuit au cœur. Dans son nouvel ouvrage, Nathacha Appanah entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.

Guillaume Poix

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Perpétuité. 18h45, une maison d`arrêt du sud de la France. Pierre, Houda, Laurent, Maëva et d'autres surveillants prennent leur service de nuit. Captifs d`une routine qui menace à chaque instant de déraper, ces agents de la pénitentiaire vont traverser ensemble une série d`incidents plus éprouvants qu'à l'ordinaire.

Nicole Mersey Ortega

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Même le froid tremble. Dans un pays qui n’aime pas les femmes, trois jeunes filles prennent la route pour se rendre à la fête de la Vierge noire, 1 600 kilomètres au nord de la favela où elles ont grandi. Entre Santiago du Chili et le village d’Iquique, elles vont croiser des policiers véreux, les fantômes des victimes de Pinochet, des routiers menaçants, une Dame blanche, des prostituées sorcières, des voyous généreux, un serial killer, des pères en deuil et des mères qui ne pardonneront jamais.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Ballaké Sissoko et Piers Faccini

(Sono Mondiale)

Après 25 ans de collaboration musicale, Ballaké Sissoko et Piers Faccini ont finalement sorti leur premier album commun, intitulé Our Calling, puisant dans les héritages croisés des îles britanniques et les traditions mandingues pour créer un répertoire et un langage musical communs.

Notre avis : L'amitié et la collaboration entre les deux musiciens ne cessent de s'alimenter depuis un quart de siècle, donnant vie à des formes toujours inscrites dans une délicatesse venue d'un lieu et d'un temps lointains. Mais la magie que la voix et la guitare de l'artiste pluridisciplinaire anglo-italien, alliées à la kora du virtuose malien, se situe dans la capacité d'ouvrir le temps pour encourager la migration des sons et des cultures. Avec Our calling, Sissoko et Faccini offrent une rare œuvre de grâce ineffable, dont la transposition scénique ne pourra que faire résonner l'intensité tranquille.

Django

(Rap)

En mêlant des accents emo-rap à la noirceur de la drill, Django poursuit sa quête musicale dans Non Stop, son dernier single sorti début octobre, nouvel opus dans lequel mélancolie et introspection se mélangent tout en abordant ses démons d'une nouvelle façon.

Zermatt

(Rock & Pop)

Avec leur rock psychédélique moderne, les quatre membres de Zermatt s'extirpent du quotidien et s'inscrivent hors du temps, en laissant les synthétiseurs jouer nappe sonore sur nappe sonore, ramenant doucement les oreilles sur Terre.

Notre avis : Avec son premier EP The sum of all parts, le groupe lyonnais trace d'ores et déjà une architecture sonore faite de silences et de soupirs, de claviers diaphanes et de motifs liquides dont la seule finalité semble d'accompagner une dérive douce, presque transcendante. Si la mélancolie contenue évoque les débuts d'Elbow, l'astralité qui la traverse dialogue à la fois avec le rock progressif et le post-rock, dans un geste esthétique qui effleure la peau du temps, laissant résonner l'écho d'un souvenir involontaire, surgi d'un rêve éveillé.

La gouineraie

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Sandra Calderan et Rébecca Chaillon, 1h30, dès 15 ans. En couple à la scène comme à la vie, Sandra Calderan et Rébecca Chaillon proposent, dans cette performance joyeuse et intime, de déconstruire, disséquer et analyser ce que veut dire « faire famille », en s'interrogeant chacune sur sa famille héritée et sa famille choisie tout en s'appuyant sur leur culture des séries télévisées pour en remanier les codes.

C'est pas facile d'être heureux quand on va mal

(Classique et Lyrique)

de Rudy Milstein

Notre avis : Dans la catégorie théâtre à succès qui a pour ambition de divertir tout en s'appuyant sur des bases solides (notamment niveau texte), C'est pas facile d'être heureux quand on va mal fait parfaitement le job. Sorte de vaudeville contemporain, le spectacle de Rudy Milstein, Molière 2024 de la meilleure comédie, suit les aventures de « cinq Parisiens en quête du bonheur, une mission qui semble tout sauf simple, parce que c'est pas facile d'être heureux quand on va mal ». En plein dans notre époque.

Zëro

(Rock & Pop)

Né sur les cendres de Deity Guns et Bästard, deux formations pionnières du post-rock en France, Zëro est revenu cette année avec un nouvel album, Never Ending Rodeodistillés, après avoir passé sept ans comme backing band pour les lectures musicales de Virginie Despentes et Béatrice Dalle. Les voici maintenant au Transbordeur pour présenter leur nouveau bébé post-punk.

Notre avis : Sept ans après le massif Ain't that mayhem et avoir sillonné la France avec les performances charnelles et poétiques (en connivence avec Virginie Despentes et Béatrice Dalle), le groupe lyonnais revient avec Never ending rodeo. La release party au Transbordeur se présente comme l'occasion de plonger dans une œuvre abrasive, par moments claustrophobe, marquée par des structures récursives qui se muent en organismes circulaires à la beauté brute et rugueuse. Dans un monde fasciné par sa chute, Zëro dessine son propre chemin, jamais disposé à révoquer son implication lumineuse.

Richard Lavery, Patrick Valla et Bernard Pulcini

(Photographie)

La galerie Imag'in accueille une exposition en triptyque des photographes Richard Lavery, Patrick Valla et Bernard Pulcini, trois regards différents pour mieux appréhender le champ des possibles de la photographie.

Charlemagne Palestine

(Classique et Lyrique)

Musicien minimaliste et performer new-yorkais, Charlemagne Palestine cherche, à travers sa musique, un son d’or maximaliste entre drone et musique/chant sacré juifs performé à l'orgue et au clavecin, le tout parsemé d'humour et de divinités. Après deux concerts à Superspectivesle voici à La Trinité !

Penser en féministe

(Conférences)

Autour de l'ouvrage collectif Théories féministes à paraître cet automne, la Villa Gillet réunit les philosophes Camille Froidevaux-Metterie et Vanina Mozziconacci, les sociologues Isabelle Clair et Cornelia Möser ainsi que l'historienne Christelle Taraud pour s'interroger sur ce qui change dans les manières de penser avec le féminisme.

Journalisme et écritures du réel : mettre en récit la justice

(Conférences)

Avec Marion Dubreuil, journaliste, Isabelle Garcin-Marrou, modératrice et Sylvie Lindeperg, historienne. En clôture du festival Mode d’Emploi, et alors que l’époque prend encore la mesure de ce que représentent les deux procès dits du 13 novembre et de Mazan, cette conversation transversale abordera les sujets des pouvoirs de l’écriture, de la justice, de l’image et leurs rôles dans le grand récit contemporain.

Nicole Gonthier

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son ouvrage Caluire et la Croix-Rousse au temps de Pierre Rivière. Nicole Gonthier fera découvrir l'histoire de la création de Caluire et de la Croix-Rousse à travers celle de son ancêtre Pierre Rivière. 

Witi Ihimaera et Larissa Behrendt

(Rencontres et Dédicaces)

Pour leurs romans et Brittany. La librairie la Virevolte accueille l'auteur maori Witi Ihimaera pour son roman Le Pacte des baleines, mêlant les mythes créateurs polynésiens à un grand voyage de pirogues traditionnelles, et l'autrice australienne Larissa Behrendt pour Brittany, une aventure dans les souvenirs troubles d’une jeune aborigène.

50 ans du musée Lugdunum

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Le musée Lugdunum célèbre ses cinquante ans et pour l'occasion, un week-end d'évènements s'y tiendra avec des  visites théâtralisées et des expositions crées spécifiquement, mais aussi des spectacles dansés, des conférences et une œuvre participative.

Béatrice Balcou

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 14 novembre à 18h. Pour son exposition personnelle à La BF15, Béatrice Balcou invite aux coulisses d'une observation attentive des différents modes de monstration et de manipulation des œuvres, en parlant de leurs vies, leurs relations, les dangers auxquels elles font face et les processus de restauration qu'elles vivent.

Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie

(Théâtre)

Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.

Notre avis : Avec un détournement habile des codes de la conférence classique, l'auteur, metteur en scène et comédien Jérôme Rouger offre un drôle de spectacle rythmé qui s'autorise des digressions pour mieux amuser les spectateurs et spectatrices avant de revenir à son sujet. Lequel ? Les droits de la poule et les conditions de vie de l'œuf. Ou comment, sous couvert de jeux de mots, d'interpellations du public et de questions sans réponse, passer quelques messages bienvenus sur l'élevage intensif - d'où le titre ironique.

Quatorze, farce macabre !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.

Around Moondog

(Jazz)

Composé d'une percussionniste, d'un saxophoniste et d'un contrebassiste, le trio Moondog reprendra, dans le cadre du festival Chapelle d'automne, les compositions de Louis Harding, le viking de la 6e avenue plus connu sous le nom de Moodog.

Notre avis : Pendant quatre jours, le festival Chapelle d'automne remet en avant les ''claviers anciens'' (clavecin, orgue...). Parmi la programmation, le singulier Moondog est à l'honneur. Son biographe Amaury Cornut donnera une conférence musicale sur cet « inconnu légendaire et aveugle visionnaire ». Le lendemain, plusieurs pièces de Moondog seront jouées à "l'orgue explorateur" accompagnées de percussions, tirées notamment de l'album pour orgue du compositeur, A new sound of an old instrument.

Soirée d'ouverture du Festiv·iel

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Après la première représentation du cabaret La Bouche au Festiv·iel se tiendra la grande soirée d'ouverture, au cours de laquelle Soa de Muse, Grand Soir, Bili Bellegarde et Mascare prolongeront leur cabaret dans le hall du théâtre de la Croix-Rousse, pour une soirée faisant la part belle à la musique électronique et aux pionniers de la techno.

Thomas Hochmann

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre On ne peut plus rien dire... Dans son nouvel ouvrage, Thomas Hochmann analyse la manière dont les mouvements réactionnaires et conservateurs ont accaparé la liberté d’expression pour mieux imposer leurs discours.

Trumpisme aux États-Unis, populismes en Europe : penser les limites des libéralismes occidentaux

(Conférences)

Avec Maya Kandel, historienne, et Aurore Portet, politiste. Phénomène politique du XXIᵉ siècle, le trumpisme remet en cause les structures de pouvoir des démocraties occidentales et leurs bastions culturels. L’historienne et politiste Maya Kandel revient sur son émergence, décrypte les mécanismes d’un phénomène suivant la vague populiste des années 2010 et montre comment le trumpisme fédère aujourd’hui autour de lui des profils très différents les uns des autres.

Dan Geiselhart

(Rencontres et Dédicaces)

Pour la revue Climax. Centrée autour de la question environnementale et du réchauffement climatique, la revue Climax aborde ces sujets avec humour et impertinence dans un fanzine de 116 pages tous les trois mois et dans une newsletter toutes les semaines. Son co-créateur, Dan Geiselhart, est invité par la Villa Gillet pour parler de ce projet.

Libéralisme et illibéralisme

(Conférences)

Avec Charles Girard et Johanna Lenne Cornuez, philosophes, Geneviève Rousselière, philosophe et politologue, ainsi que Philippe Urfalino, sociologue. Alors que le libéralisme politique est contesté à l’intérieur comme à l’extérieur des démocraties par de puissants mouvements autoritaires, sa compréhension est devenue un enjeu important. La conversation entre les invités permettra de mieux comprendre la complexité de la conception de la politique qui s’efforce de limiter l’emprise du pouvoir pour protéger la liberté individuelle.

La liberté d'expression : un droit instrumentalisé ?

(Conférences)

Avec Charles Girard, philosophe, Thomas Hochmann, enseignant-chercheur, Geneviève Rousselière, philosophe et politologue et Mathilde Unger, maîtresse de conférences. Longtemps associée au libéralisme politique, la défense de la liberté d’expression est aujourd'hui constamment invoquée par ses adversaires, qui l'instrumentalisent au profit de projets conservateurs ou autoritaires. Cette conférence passera en revue divers détournements de la liberté d’expression pour mieux les comprendre.

La Bouche

(Théâtre)

Dès 15 ans, 1h30.   Le cabaret queer La Bouche débarque à Lyon avec son univers punk et joyeux, ses cagoules et ses chansons subversives, entre chanson et techno. Au programme : le pianiste et chanteur Grand Soir, la drag queen Soa de Muse, ainsi que le duo queer Namoro incarné par Bili Bellegarde et Mascare. 

Notre avis : La Maison de la danse offre parfois les clés de son restaurant à des cabarets. En avril, ce sera au tour des Parisiens de La Bouche. « On est un cabaret de l'intime où l'on se raconte beaucoup. On parle de nos vies, de choses qui nous concernent, on reprend la parole » nous avait expliqué en septembre Bili, l'une des quatre artistes aux manettes (avec Grand Soir, Mascare et Soa de Muse), qui a par exemple transformé la chanson de William Sheller Un homme heureux en Une gouine heureuse. Leur cabaret s'affiche alors ouvertement politique, intersectionnel, et surtout totalement réjouissant !

Les Bodin's

(Humour & Café Théâtre)

Avec leur dernière tournée, les Bodin's fêtent leurs trente ans de carrière avec un spectacle mettant en scène une ferme grandeur nature, animaux compris, le cadre idéal pour vivre les nouvelles aventures de Maria et son fils Christian.

Nuit du cirque 2025

(Cirque)

La Nuit du cirque est de retour pour une nouvelle édition, qui proposera une représentation du spectacle Ven de la compagnie Si seulement au théâtre La Mouche, une scène ouverte européenne à la MJC Ménival, des étapes de création des spectacles Mais les homards du Titanic eux, sont encore vivants ! et Astrat aux Subs, où se teindra également une représentation de Biographies de Neta Oren.

Moondog à travers le XXe siècle

(Conférences)

Animée par Amaury Cornut et François Mardirossian, 1h15. Tous deux liés au compositeur Louis Thomas Hardin, alias Moondog, le conférencier Amaury Cornut et le pianiste François Mardirossian proposent de mettre à jour, photos et archives sonores à l'appui, les liens qui existent entre cet artiste méconnu et des figures marquantes de la musique du XXe siècle.

Notre avis : Pendant quatre jours, le festival Chapelle d'automne remet en avant les ''claviers anciens'' (clavecin, orgue...). Parmi la programmation, le singulier Moondog est à l'honneur. Son biographe Amaury Cornut donnera une conférence musicale sur cet « inconnu légendaire et aveugle visionnaire ». Le lendemain, plusieurs pièces de Moondog seront jouées à "l'orgue explorateur" accompagnées de percussions, tirées notamment de l'album pour orgue du compositeur, A new sound of an old instrument.

Artagora : Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, le mobile d'amour

(Conférences)

Dans son nouveau cycle de conférences, Artagora donne le micro à Damien Capelazzi, historien de l'art, pour éclairer certains artistes ou sujets. Cette fois-ci, le sujet sera l'artiste plasticienne Niki de Saint Phalle et le sculpteur Jean Tinguely, ainsi que la relation qui a uni les deux artistes de 1971 à 1991.

Flasyd

(Rock & Pop)

Plus d'un an après la sortie de leur premier album, Always fast, hardly accurate, les New-yorkaises de Flasyd s'aventurent en terres lyonnaises dans la cave du Trokson pour présenter leur son brut s'attaquant à la masculinité toxique et aux normes de l'industrie tout en transformant la sexualité en arme et la rébellion en hymnes.

Notre avis : Originaire de Brooklyn, la formation débarque à Lyon pour un set intense et sans fioritures. Fidèle à son credo - la vitesse et l'instinct avant la précision, comme l'indique son premier album Always fast, hardly accurate - Flasyd incarne toute l'urgence de la scène new-yorkaise. Porté par le chant viscéral de Syd Suuux, le groupe fait de l'imperfection une force et forge des morceaux explosifs qui bousculent l'héritage patriarcal et les normes établies. Une décharge d'énergie brute à vivre dans le souterrain du Trokson.

Les oubliées de l'Histoire

(Conférences)

À l’occasion de la sortie de l'adaptation en bande dessinée du livre Les grandes oubliées, pourquoi l’Histoire a effacé les femmes par Titiou Lecoq, cette dernière échangera sur l’ensemble de son œuvre et notamment son récent essai à propos de sa position en tant que mère et femme.

Écrire l'histoire autrement, repenser nos grands récits

(Conférences)

Dans cette conférence du Festiv·iel et du festival Mode d'Emploi de la Villa Gillet, l'autrice et réalisatrice Amandine Gay propose d'examiner les mécanismes de domination dans les rapports familiaux, professionnels et intimes, notamment sous le prisme racial. Son intervention sera suivie d’une conversation avec l'historienne des idées Alice Béja et le journaliste David Dufresne autour de Françoise d’Eaubonne et Voltairine de Cleyre, deux militantes féministes oubliées de l’Histoire.

Richard Monvoisin

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Peut-on déjouer les fake news ? Docteur en didactique des sciences, Richard Monvoisin propose dans son nouvel ouvrage des outils concrets pour aiguiser notre esprit critique, faire preuve de discernement et comprendre la fabrication derrière les discours manipulateurs à l'heure des réseaux sociaux et du flux continu des informations.

Déjouer les fake news

(Théâtre)

Par la compagnie Thallia. Pendant trois jours, 45 lycéens français, allemands et roumains ont débattu avec la compagnie Thallia sur le sujet des fake news dans l'ère des réseaux sociaux et du flux continu des informations, si on peut les déjouer et comment forger son propre esprit critique. Voici la restitution théâtralisée de leurs découvertes.

Basile de Bure

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La justice est-elle la même pour tous ? Depuis 2016, Basile de Bure intervient auprès de jeunes adultes condamnés à une peine de travail d’intérêt général ou en détention. Dans son dernier ouvrage, il les interroge pour mieux comprendre leurs points communs, et ainsi pointer les dysfonctionnements d’un système judiciaire inégalitaire qui peine à se remettre en question.

Stéphane Frioux

(Rencontres et Dédicaces)

Pour le livre Une histoire environnementale de la France. Les natures de la République (1870-1940). Dans cet ouvrage collectif signé par lui-même et quatre autres auteurs, Stéphane Frioux propose une relecture de l’histoire au prisme de l’environnement et explore comment, au sein de la Troisième République, les notions de progrès et de productivisme ont cohabité avec un rapport singulier à la nature, à mobiliser ou à soigner.

Marie Semelin

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Les Certitudes. En 2020, Anna emménage en colocation avec une femme de 75 ans. À son décès, quatre ans plus tard, la jeune femme décide de partir sur les traces de son amie de cœur pour mieux la comprendre, un périple qui la mènera de Tel-Aviv à Jérusalem en passant par Ramallah. Sur son chemin, la réalité s'avèrera plus complexe au fil des découvertes.

Ariana Sforzini

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Les Hermaphrodites de Michel Foucault, dont elle a écrit la préface. En 1978, le philosophe Michel Foucault annonce un volume de son Histoire de la sexualité « consacré aux hermaphrodites ». Avec la réorientation de son enquête vers l’Antiquité, il y a renoncé, laissant dans ses archives ce manuscrit. À partir de procès échelonnés entre les XVIe et XVIIIe siècles, il met en lumière le passage d’un régime juridique attribuant un « sexe de décision », à un régime de véridiction stipulant que chaque individu a un seul et « vrai » sexe, qu’il revient à la science médicale de déterminer. C’est aussi le seul écrit dans lequel il élabore la distinction entre sexe anatomique et sexualité.

Lady Gaga

(Rock & Pop)

Lady Gaga entame une nouvelle tournée cette année, quelques mois après la sortie de son septième album, Mayhem, qui marque un retour aux racines pop pour la chanteuse. Le Mayhem Ball passera par Lyon avant de monter à Paris, la première occasion pour les Lyonnais d'aller voir la Mother Monster depuis quinze ans.

Regards sensibles sur le vivant

(Photographie)

Vernissage le 12 novembre à 18h30. Accompagnés par la photographe Florence Croizier, des patients et soignants du Centre médico-psychologique Persoz de Villeurbanne ont partagé leurs regards sur le vivant au début du printemps. Une série de photographies a été réalisée à l’occasion de sorties au cœur de Villeurbanne ainsi qu’au parc de la Tête d’Or, qui seront exposées à la Ferme du Vinatier.

She past away

(Musique Electronique)

Combinaison de guitare post-punk et de poésie minimaliste en turc, She past away revient sur scène avec sa darkwave revisitée des années 1980, comme une explosion d’anxiété sentimentale sortie directement d'un esprit à la fois nihiliste et émerveillé remettant en question les tabous et l’existence.

Notre avis : En vingt ans d'existence, le duo turc n'a publié que trois albums, par minimalisme radical. Cette économie s'incarne dans des structures répétitives et synthétiques, où s'inscrivent des paroles évoquant le partage de l'aliénation : une communion sans véritable communication, portée par un univers sonore qui frôle le rituel hypnotique. Cette posture nihiliste trouve un spectral écho dans leur dernier clip, İnziva, hommage aux films expressionnistes allemands muets, où angoisse et cauchemar se conjuguent sur des riffs post-punk eighties et un lyrisme glacial.

Ciné-débat sur le film Transmettre

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Dans le cadre du festival Alimenterre, l'Agrapole accueille une projection du film Transmettre de Jérôme Zindy sorti en 2024, racontant les enjeux de la transmission des fermes en France, en particulier hors du cadre familial, à l’heure où les agriculteurs sont de moins en moins nombreux. La projection sera suivie d'un échange animé par Terre de Liens, l’ISARA et Les Fermes Partagées.

Justice et démocratie

(Conférences)

Avec Anne-Sophie Chambost, historienne, ainsi que Stéphanie Hennette-Vauchez et Antoine Vauchez, sociologues. Dans leur ouvrage Des juges bien trop sages, Antoine Vauchez et Stéphanie Hennette-Vauchez interrogent le rôle du pouvoir judiciaire dans la protection des libertés. Cette conférence sera l'occasion d'examiner les rôles de la justice dans la fabrication et la sauvegarde de nos droits et libertés.

50 ans de l'Espagne en liberté

(Débats)

Avec José Manuel Abad Liñán et Óscar Freán Hernández, historiens, et Juana Salabert, écrivaine. Au cours de ce débat, les invités analyseront comment la société espagnole a changé depuis 1975, quels ont été les moments significatifs de sa transformation et quel travail de mémoire a été réalisé jusqu’à aujourd’hui. Tour à tour, ils fourniront les clés pour tenter de comprendre, dans toute sa complexité, une transformation sociale profonde qui a dû faire face à de nombreuses difficultés.

La république et le vivant : replacer le débat écologique dans l'histoire

(Conférences)

Avec Charles-François Mathis, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. L'historien Charles-François Mathis est invité par la Villa Gillet à parler de la série de livres Une histoire environnementale de la France, parlant dans le tome 1 du rôle de la question écologique dans les débats révolutionnaires et de la lente normalisation des risques de pollution au début du XIXe siècle, et dans le tome 2 de la cohabitation des notions de progrès et de productivisme avec un rapport singulier à la nature, à mobiliser ou à soigner au sein de la Troisième République.

Formes de la résistance collective : la violence, les émotions, le commun

(Conférences)

Avec Ariella Aïsha Azoulay, cinéaste, Aïnhoa Jean-Calmettes, journaliste, Chowra Makaremi, anthropologue et Déborah V. Brosteaux, philosophe. Articulée autour de l'ouvrage Résistances affectives de Chowra Makaremi, cette conférence explore comment les colères, vulnérabilités et attachements deviennent des formes de résistance face à la violence politique, de Black lives matter à Femme, vie, liberté en passant par Ni una menos.

Vaslav

(Spectacles Divers)

Par Olivier Normand, 1h. Entre Monteverdi, Caetano Veloso et Brigitte Fontaine, le danseur-chanteur-comédien Olivier Normand monte sur les planches de la Maison de la Danse sous son alias Vaslav, armé de sa shruti box, sorte d'harmonium indien, pour explorer la fluidité du genre, entre élégance et érudition.

La véritable fausse histoire de Jack l'Éventreur

(Théâtre)

Texte de Nicolas Delahaye, mise en scène de Titouan Bodin et Nicolas Delahaye, 1h20, dès 12 ans. Jack l'Éventreur, le célèbre tueur au couteau, a enfin été identifié ! Le nouveau chef de Scotland Yard, Macnaghten, revient sur le succès de son enquête avec le journaliste Andrew Long, dans un huis-clos absurde rythmé au piano live.

Frichti

(Impro)

Spectacle improvisé avec les propositions des spectateurs, les comédiens de Frichti doivent créer de toutes pièces un spectacle en intégrant 50 "ingrédients", des propositions donnés au préalable par le public.

Kcidy + Karaocake

(Rock & Pop)

Un mois après la sortie de son quatrième album, L’immensité et l’immédiat, la chanteuse Kcidy s'invite au Périscope pour une release party qui présentera les dix pistes qui le composent, entre envolées glam rock, pop psychédélique et paroles en clair-obscur. La première partie sera assurée par Karaocake en trio basse-batterie-synthétiseur.

Alors on danse ? Canine Jaunâtre 3

(Conférences)

Avec Marco Merenda, maître de ballet, et Cédric Andrieux, directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon. Cette saison, Canine Jaunâtre 3 de Marlene Monteiro Freitas est repris à l'Opéra de Lyon. Cette conférence vise à découvrir les coulisses du travail des interprètes et les multiples défis qu’ils et elles doivent relever lors de sa création.

Lathe of Heaven + Future Faces

(Rock & Pop)

Entre Brooklyn et Genève, le Sonic accueille les groupes Lathe of Heaven  et Future Faces pour une soirée oscillant entre l’énergie post-punk des années 1980 et la froideur envoûtante de la cold wave moderne, le tout réinventé pour un public contemporain.

The music of Hans Zimmer & others

(Classique et Lyrique)

Conçu comme une grande célébration de la musique de film, ce concert mettra à l'honneur non seulement les bandes originales composées par Hans Zimmer, telles que Gladiator, Inception ou encore Dune, mais aussi les œuvres de ses contemporains, pour offrir une perspective variée sur la musique cinématographique moderne.

Philippe Nauze

(Humour & Café Théâtre)

Dans Essentiel. Après trente ans à écumer les planches, Philippe Nauze écrit à 56 ans son premier spectacle de stand-up, ode à la maladresse, à la vulnérabilité et à l’autodérision, où il invite le spectateur à découvrir que même les plus grands losers peuvent devenir des héros du quotidien.

Trois femmes et un homme

(Lectures)

Dans le cadre du festival Parole Ambiante, les poètes Geneviève Metge, Paola Pigani, Catherine Pont-Humbert et Damien Gouy entament une lecture à quatre voix pour donner à entendre la poésie d’aujourd’hui.

23:59

(Musique Electronique)

Le collectif 23:59 débarque au Petit Salon pour une nouvelle soirée au lineup composé des DJs Jacidorex, Area Øne, Thiso et Lowbass dans la grande salle ainsi que Kickheart et Quazar dans la petite salle.

Éclats et chuchotements

(Peinture & Dessin)

La Galerie 16 invite à découvrir deux artistes peintres lyonnaises, Talie Carre et Lug's Flare, afin de plonger dans leurs univers visuels où les contrastes de lumières et les chuchotements se révèlent.

Mario Canonge trio

(Jazz)

Le pianiste martiniquais Mario Canonge, accompagné du bassiste Michel Alibo et du batteur Arnaud Dolmen, monte sur les planches du Hot Club, deux ans après la sortie de leur dernier album éponyme revisitant ses compositions passées et actuelles.

Notre avis : Au Hot club, le pianiste martiniquais Mario Canonge convie le trio auquel on doit le splendide disque éponyme de 2023, traversée à la fois enivrante et subtile de sa carrière. Conçu comme une suite de chroniques insulaires, l'album se déploie tel un joyeux entrelacs à trois : on y suit le parcours d'un piano habité par le lyrisme caribéen, les lignes érudites de la contrebasse de Michel Alibo et les vibrations incandescentes de la batterie d'Arnaud Dolmen. Ensemble, ils détissent la matière sonore pour en faire surgir une conversation où affleurent biguine, gwoka et résonances contemporaines.

Thomas Angelvy

(Humour & Café Théâtre)

Avec une auto-dérision franche, Thomas Angelvy invite son public à rire avec lui en créant un lien sincère avec ce dernier pour parler des souvenirs qu'il aimerait bien effacer.

Stéphane Nivet

(Lectures)

Pour son livre 1987: Le procès de Klaus Barbie, juger le crime contre l'humanité. Après trente-neuf ans de cavale, le nazi Klaus Barbie a été retrouvé et arrêté en Bolivie par Beate et Serge Klarsfeld. Il sera jugé à Lyon, où il a été chef de la Gestapo locale, pour la rafle de la rue Sainte-Catherine (1943), celle des enfants d'Izieu (1944) et le dernier convoi du 11 août 1944 vers Natzweiler-Struthof, Ravensbrück et Auschwitz-Birkenau. Cet ouvrage retrace l'histoire de ce procès, et son impact sur la société.

S. society

(Musique Electronique)

Nouvelle édition de S.society, cette fois-ci articulée autour des diggers Guts et Poirier, réunis pour la première fois lors de cette soirée au Sucre autour d'un set invoquant de la musique de tous les continents et de toutes les époque.

Yann Tiersen

(Classique et Lyrique)

Entre piano et musique électronique, Yann Tiersen revient sur scène dans une nouvelle performance solo après la sortie de son dernier album Rathlin from a Distance | The Liquid Hour. Et pour son passage à Lyon, il a choisi le Transbordeur.

Christophe Alévêque

(Humour & Café Théâtre)

Dans Revue de presse. Dans une thérapie de groupe improvisée, sans limites, sans structure et sans tabous, Christophe Alévêque décortique l’actu et ce qu’en dit la presse : dans un foutoir de feuilles et de notes, il attaque aussi bien les grands sujets que les petits.

Une merveilleuse créature

(Visites)

En écho avec l'exposition Merveilleux Moyen Âge aux Musées Gadagne, ces derniers proposent une visite contée, racontant l'histoire d'un petit griffon apprenant qu’il est un oiseau. Au fil de la visite, le jeune animal découvrira qui il est vraiment en observant et écoutant le papier, la pierre et le verre dans l’exposition.

Brune Chocolat

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre À la table de Brune Chocolat. Léa Doctrinal, plus connue sur les réseaux sociaux sous le nom de Brune Chocolat, débarque avec un livre de recettes inspirées du mouvement slow life, prenant le temps de vivre en ne gardant que l'essentiel.

Encore x Le Sucre

(Musique Electronique)

Le Sucre s'associe le temps d'une soirée au collectif Encore et accueille un triple DJ set avec Evan Christ, Seretide et DJ Chuimix pour une soirée 100 % trance.

15 ans du Collectif Pince-Oreillles

(Jazz)

Le collectif artistique polymorphe Pince-Oreilles célèbre quinze années de créations avec un concert du duo Watchdog illustré en direct par Benjamin Flao, suivi du trio Ginger et son mélange épicé de jazz et de pop, sans oublier Dordogne et sa musique aux textures électriques.

Beat Please invite Le Diable au Corps

(Musique Electronique)

Le collectif Beat Please invite le label Le Diable au Corps le temps d'une soirée à la Rayonne, et à cette occasion les DJs Kakon, Nout Heretik, Anticeptik et Ben 9 mm, sans oublier un versus entre Bandikoot et Zadernas pour compléter cette soirée mêlant drum & bass, hardtek, techno, mental et tribe.

Blue Noise

(Musique Electronique)

Le collectif de musique électronique Blue Noise débarque pour la première fois dans la région Lyonnaise et c'est au Toï Toï le Zinc qu'iels ont décidé de s'installer. Au programme : Openframe et sa deep house, Myo et son electronica ainsi que Teïra et sa techno mélodique. 

Un ascenseur pour deux

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Julien Bourières, 1h15, dès 10 ans. Le 15 avril à 10h30, Sarah et Tom entrent dans un ascenseur. Ils ne se connaissent pas, mais vont au 8ème étage. L’ascenseur va alors tombe en panne. Une fois réparé, Sarah et Tom vont se séparent et sont de nouveau propulsés dans l’ascenseur. Piégés dans une boucle temporelle, Sarah et Tom vont revivre la même journée, encore et encore.

Tuerie

(Rap)

Cinq mois après son dernier album Les amants terribles, Tuerie monte sur la scène du Marché Gare afin de partager ses dernières créations, plus introspectives sur son histoire et celle de sa famille.

Notre avis : Dans un geste entier et sincère, Tuerie propose un rap chanté, nourri d'un référentiel puisant dans les standards de la soul, du jazz et du gospel. Les Amants terribles, son très réussi premier album, frappe par sa manière de transformer ces influences en un tout hybride et cohérent. Cette base musicale sophistiquée s'entrechoque avec un récit intime et organique où ses confidences dépouillées prennent l'envergure d'une symphonie. Quelque part entre la nonchalance des débuts de Doc Gyneco et la grâce de John Legend, un artiste captivant se dévoile.

Louis Cattelat

(Humour & Café Théâtre)

Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.

Notre avis : Dans la catégorie jeunes talents à suivre, on peut assurément citer l'humoriste Louis Cattelat. Arecibo, son premier spectacle affûté comme un scalpel est un concentré d'humour d'observation et vannes mordantes, il dissèque les travers de ses contemporains avec une verve aussi stoïque que percutante.

Laurie Peret

(Humour & Café Théâtre)

Dans À bientôt quelque part. Humoriste et chanteuse, Laurie Peret mêle dans ses spectacles un humour décapant et une certaine musicalité. Dans son nouveau spectacle, elle enchaîne les parodies musicales avec les réflexions sur le quotidien, d'une façon à la fois cocasse et touchante.

Suzanne et Ina Césaire, les voix insoumises de la Martinique

(Conférences)

Animée par Daniel Maximin, romancier, poète et essayiste, et Vanessa Lee, chercheuse en littératures et théâtres postcoloniaux. Si le nom d’Aimé Césaire est connu dans le monde entier, l’héritage intellectuel et littéraire de sa femme Suzanne et de leur fille Ina reste encore dans l’ombre, alors que ces autrices et penseuses ont pourtant proposé une lecture puissante et originale de l’identité caribéenne face à la tradition littéraire européenne.

Rise of the Northstar + Get the Shot + Half Me

(Rock & Pop)

Entre metal, rap et manga, l'univers du quintette Rise of the Northstar est éclectique, et a été la source d'inspiration pour trois EP et autant d'albums, le dernier en date étant sorti cette année. Pour ce concert, ils seront accompagnés des Québécois de Get the Shot, inspirés du thrash des années 1980 et du hardcore des années 1990, ainsi que de Half Me et leur metalcore, en provenance directe d'Hambourg.

Jamais le Mardi - 10 ans

(Musique Electronique)

Déjà dix ans que le magazine et collectif Jamais le mardi existe et met à l'honneur les communautés queer afro-caribéennes. À cette occasion, ils débarquent sur le rooftop du Sucre pour une soirée où Hey Borny, Hirma, Mendi et Tchaka se succèderont aux platines, entre bouillon, shatta et baile funk.

StaccaNapoli

(Sono Mondiale)

À distance des clichés et caricatures de sérénades kitsch, David Grasselli et son quintette réinterprètent les mélodies du sud de l’Italie et la chanson napolitaine, qui retrouvent leur statut de musiques populaires savantes au contact de leurs doigts et de leurs voix.

Hélène Sio + Milena

(Chanson)

Nouvelle voix prometteuse de la chanson française, Hélène Sio dévoile sur scène des ballades poignantes et des mélodies pop lumineuses portées par sa voix profonde et des textes touchants. Ce soir-là, Milena se chargera de la première partie avec sa fusion de chanson française et de son héritage arménien, qu'elle aborde via des textes intimes.

Encore

(Musique Electronique)

Nouvelle soirée Encore à la Rayonne, avec à l'affiche Winson et Klofama, accompagnés de la lyonnaise Soraä pour une soirée 100 % hard techno.

La Sazón + Aguanomas ft.Nune Jova + DJ Pikotera

(Sono Mondiale)

Le groupe de salsa dura lyonnais La Sazón invite ses amis de Aguanomas, accompagnés ce soir-là de Nune Jova pour parfaire leur son cubain, sans oublier La Pikotera pour un DJ set en hommage aux picós des Caraïbes colombiennes, où la diversité musicale est reine.

Hymne à la nature

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Thomas Dausgaard, 1h30. L'Orchestre national de Lyon accueille, le temps d'une soirée, la violoniste soliste Isabelle Faust pour interpréter le concerto pour violon en ré majeur de Beethoven, avant de poursuivre avec la Symphonie n° 5, en mi bémol majeur de Sibellus.

Le Sommet

(Théâtre)

Mise en scène de Christoph Marthaler, 1h50. Un petit groupe d’humains un peu décalés se retrouve pour une rencontre au sommet : ils parlent italien, français, allemand, écossais, donc il n'est pas tout à fait certain qu’ils et elles se comprennent. En cherchant une unité et une manière de faire ensemble, ces derniers s’égarent souvent et trouvent parfois ce qu’ils ne cherchaient pas.

Souriez quoi qu'il arrive

(Théâtre)

Texte de Nick Gill, mise en scène de Laurent Meininger, 1h35, dès 16 ans. James et Jane Jones mènent une existence tranquille dans un quartier sans histoire d’une grande ville de Grande‑Bretagne. Racistes assumés, ils élèvent leurs ados Jenny et John en parfaite harmonie, jusqu’à ce que leur fille leur présente son petit ami d’origine ghanéenne. Une série de crimes éclate alors, concrétisation des pires clichés identitaires de notre époque.

Fragments chromatiques

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 7 novembre à 19h. Les artistes Sophie Convers et Sylvain Péguet sont invités par l'Aqueduc à exposer leurs toiles sur ses murs, entre peinture murale, collage et abstraction colorée pour la première et jeux de volume, textures et matériaux pour le second.

Sophie Coste

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Gestes de femmes. Dans son nouvel ouvrage, Sophie Coste rend compte, entre poésie et réflexion, de la profondeur des gestes domestiques traditionnellement associés aux femmes : filer, tisser, coudre, laver, balayer, raccommoder, cueillir, porter, nourrir, soigner...

Notre avis : Universitaire qui a consacré sa carrière de recherche à l'œuvre de Francis Ponge, Sophie Coste passe de l'analyse à la création... tout en conservant quelques affinités. Dans le Parti Pris des choses, Francis Ponge zoomait sur des objets du quotidiens apparemment banaux. Avec Gestes de femmes (éditions Philippe Rey), Sophie Coste décortique le sens de mots qu'on lie à des activités domestiques. Laver, coudre, ou encore tisser : une plongée d'une infinie minutie, qui ouvre grand les horizons.

Faire le Gilles

(Théâtre)

D’après les cours de Gilles Deleuze par le metteur en scène et interprète Robert Cantarella

Notre avis : Le metteur en scène et enseignant (notamment à la Manufacture de Lausanne) se donne le défi de refaire le cours de Gilles Deleuze, mot pour mot, en épousant son rythme, ses hésitations, ses toux... grâce à une oreillette vissée à l'oreille. De quoi plonger dans la pensée du philosophe dispensant un cours à l'Université de Paris VIII-Vincennes dans les années 1980. Un document sonore étonnant et unique.

Agnès Desarthe

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman L'oreille absolue. Plusieurs personnages que rien ne relie au premier regard appartiennent à la même harmonie municipale. Mais une fillette timide promise à un brillant avenir les observe sans qu’ils le sachent. Elle comprend qu’un fil les relie tous et qu’un sort a suspendu les drames individuels pour un temps ; Si ce fil rompt, ils tomberont tous et la musique s’arrêtera.

Bénédicte Muller

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman graphique La tête sur mes épaules. Martha habite une grande maison avec sept autres enfants et des adultes immenses, dont l’attention descend rarement à hauteur d’enfant. Il n’y a qu'une tête géante qui semble disponible pour jouer : les enfants l’adorent et elle les fascine, même s’il lui arrive d’être effrayante et d’avoir des comportements étranges. Une nuit, la grosse tête écrabouille Martha et la laisse dans une grande confusion. Martha prend alors sur elle et se retrouve prisonnière d’une histoire qui va la couper d’elle et des autres et l’empêcher de grandir.

Michèle Nevert et Maryse Vuillermet

(Rencontres et Dédicaces)

Pour leurs livres L'envolé et Lapiaz. Toutes deux publiées aux éditions du Rouergue, Michèle Nevert et Maryse Vuillermet sont invitées à la librairie Esperluette pour leurs livres respectifs L'envolé, racontant la relation de l'autrice avec l'histoire de son frère décédé à neuf ans, et Lapiaz, l'histoire d'un jeune couple se nouant d'amitié avec ses nouveaux voisins, une famille d'agriculteurs, après avoir déménagé à la campagne.

Léonor de Récondo

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Marcher dans tes pas. La vie d'Enriqueta bascule le 18 août 1936, quand elle doit fuir la maison familiale en quelques minutes alors qu'elle est menacée par les franquistes. Quarante ans plus tard, sa petite-fille, Léonor, naît française. Pourtant, lorsqu'une loi espagnole permet aux descendants d'exilés politiques d'obtenir la nationalité perdue, elle décide de la demander.

Hélène Frappat

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Nerona. Au cœur de l’Europe,  Nerona, une dictatrice déchaînée, qui exige d’être appelée “le Prince”, règne sur sa nation à coups de décrets. Paranoïaque, autoritaire, climatosceptique, égérie de l’efficacité gouvernementale et pourfendeuse de toutes les « déviances », la fondatrice du feu (Force, Énergie, Union) a tout pour plaire. La preuve : le peuple l’a portée au pouvoir.

Parlez-nous de... cellules de religieuses en miniature

(Conférences)

Animée par Paul Chopelin agrégé d'histoire de l'Université Jean Moulin Lyon 3. Du XVIIIe siècle aux années 1960, des milliers de religieuses en Europe ont fabriqué des modèles réduits de leur cellule dans des boîtes vitrées, des œufs ou des coques de noix afin de les offrir à leur famille et à leurs bienfaiteurs pour donner à voir leur vie derrière les murs du couvent. Cette conférence vise à étudier ces objets encore méconnus.

Lyon en images : Blanc et Demilly, Gamet et autres

(Conférences)

Animée par Stéphane Frioux, maître de conférences en histoire contemporaine a l'Université Lumière Lyon 2. Sur la base de l'ouvrage Lyon photographiée, Stéphane Frioux propose, à travers cette conférence, une balade dans le Lyon des années 1930 à 1970, au cœur d’une ville aujourd’hui transformée.

Intelligence artificielle : de quoi parle-t-on ?

(Conférences)

Animée par Thierry Dumont, mathématicien et informaticien. À travers cette conférence, le mathématicien et informaticien Thierry Dumont propose de ré-identifier l'intelligence artificielle pour mieux la comprendre.

Anne Alombert

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre De la bêtise artificielle. Après le très remarqué Schizophrénie numérique, Anne Alombert est de retour avec un nouvel ouvrage, se penchant cette fois-ci sur l'apparition de l'écriture alphabétique pour comprendre les enjeux des nouvelles machines d'écriture numériques, de l'élimination des singularités à la délégation de l’expression en passant par la défiance généralisée.

Deluxe

(Soul & Funk)

2025 marque un renouveau pour le sextuor Deluxe, qui remonte sur scène avec un nouveau show, de nouveaux costumes et de nouvelles chorégraphies, tout en corrélation avec leur dernier album en date, Ça fait plaisir, sorti au printemps dernier.

15 ans de Carton Records

(Jazz)

À l'occasion des quinze ans du label Carton Records, le Périscope l'accueille le temps d'une soirée qui regroupera trois de ses stars : le solo atmosphérique Borguefül, le trio She’s Analog, entre jazz, électronique, minimalisme et post-rock et OD Bongo et son mélange de techno, dub, noise et indus.

Notre avis : Pour fêter ses quinze années consacrées aux explorations sonores, Carton records orchestre deux soirées où la fragilité du geste s'impose autant que la densité du son. Une inondation de sons irrigant deux lieux incontournables de l'expérimentation, le Périscope et le Grrrnd zero. Entre les dispositifs atmosphériques de She's analog, les pulsations mécaniques de Grischa Lichtenberger, le chant rugueux et minéral de Borguefül ou les mouvements telluriques de Parquet, le label croix-roussien esquisse non pas un événement mais un laboratoire cathartique et désaliénant.

Odeia

(Chanson)

Articulé autour de la voix d’Elsa Birgé, le quatuor Odeia balance entre lyrisme tendu et échappées rêveuses, et crée un univers de nuances en reliant les répertoires, territoires et époques en chanson, des lamentations baroques à la création contemporaine.

Opéra Miniatures

(Classique et Lyrique)

Huit musiciens et musiciennes de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon se rassemblent en un octuor d'instruments à vent - hautbois, basson, clarinette et cor - pour s'emparer des meilleures pages musicales des opéras de Rossini, Mozart, Beethoven et Gershwin, pour une soirée entre poésie et passion lyrique.

Souffrance + Toera

(Rap)

Issu du groupe l'Uzine, Souffrance pose ses lyrics matures sur des prods rappelant les belles heures du rap conscient, entre boom bap, samples et refrains scratchés. Dans son dernier album, Hiver Automne, il sillonne les rues d'une ville à la Blade Runner accompagné d'un piano solitaire. Ce soir-là, Toera se chargera de la première partie avec un rap teinté de sonorités rock, métal et punk.

Blau

(Danse)

Créé à partir de témoignages d’archives, de récits de lutte ouvrière et de polyphonies occitanes, ce spectacle de la compagnie Ralba fait apparaître, au moyen de boucles chantées et dansées, un décor d’usine d’une époque suspendue où trois figures se dessinent, dansent, et donnent voix aux ouvrières qui vivent puis luttent pour un quotidien meilleur.

Steve Gunn

(Rock & Pop)

La veille de la sortie de son septième album,  Daylight Daylight, Steve Gunn sera dans la cale du Sonic pour le présenter, nouveau concentré de rock folk légèrement expérimental dans lequel il a voulu capturer l’intimité du jeu en solo et le sentiment de possibilité qui jaillit lorsqu’il s’assoit pour écrire.

All For Metal + Grailknights

(Rock & Pop)

Le temps d'une soirée, le Rock'n Eat accueillera une rencontre entre le heavy metal héroïque de All For Metal et le power metal théâtral de Grailknights.

Youn Sun Nah

(Jazz)

Depuis plus de vingt ans, la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah peint le monde avec une palette vocale chargée de nuances et de délicatesse, une recette qui séduit un public large, bien au-delà des frontières du jazz.

Les applaudissements ne se mangent pas

(Danse)

Chorégraphie de Maguy Marin, 1h, dès 14 ans. Crée en 2002 pour la Biennale de la danse, Les applaudissements ne se mangent pas conserve son message urgent à propos des régimes dictatoriaux d'Amérique latine en étant transmise à une nouvelle troupe de huit jeunes danseurs.

Notre avis : Sur une scène nue, entourée de rideaux de lamelles multicolores, la tension est palpable : musique stridente de Denis Mariotte, corps à corps et chocs entre les danseurs, regards durs entre le groupe et celle ou celui qui en est exclu... La violence est mise en espace avec une minutie et un sens rythmique époustouflant chez Maguy Marin. Les applaudissements ne se mangent pas avait été créée lors de la Biennale 2002 pour dénoncer les régimes dictatoriaux d'Amérique latine. Elle est reprise en 2025 avec de plus jeunes interprètes, parce que la violence reste inchangée, là-bas comme ici.

Freda

(Théâtre)

Écrit par Kaïnana Ramadani et Azani V. Ebengou, 1h15, dès 13 ans. Dans ce seule en scène puissant et tragi-comique, Kaïnana Ramadani mêle français et créole pour explorer les liens entre France, océan Indien et États-Unis. Une autofiction politique et sensible, co-écrite avec Azani Ebengou, qui trace un chemin vers l’émancipation.

Martyre

(Danse)

Chorégraphie de Malika Djardi, 1h15. Il y a dix ans, Malika Djardi créait sa première pièce à partir des témoignages de sa mère évoquant son rapport à la religion. Elle poursuit aujourd’hui cette conversation filiale dans un corps-à-corps avec les symptômes d’Alzheimer sur des reprises mixant berceuse et tubes bien connus, entre délitements, survivance de la mémoire, les souvenirs des danses sociales d’autrefois.

The Brotherhood

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Carolina Bianchi, déconseillé aux moins de 16 ans. Avec son collectif Cara de Cavalo, Carolina Bianchi ausculte les origines de la fraternité masculine et les raisons pour lesquelles la violence, les viols et les agressions sexuelles sont inscrits dans leur codes partagés et leur vocabulaire. Accompagnée de huit acteurs, elle relie à la dramaturgie les traumatismes et les origines de la misogynie, la sexualité en crise, et fait du théâtre un moyen de rendre possible un dialogue sur ces sujets difficiles.

Notre avis : Pour le deuxième volet de sa trilogie Cadela Força, Carolina Bianchi creuse le sujet du viol aussi intime que collectif. Puisqu'il nous regarde tous, elle prend sa casquette d'actrice et d'universitaire pour enquêter sur la violence masculine et comment les figures féminines ont été écrites, dessinées, filmées, assujetties, annihilées par leurs auteurs. Dans The Brotherhood, présenté pour sa première française à Lyon, elle ébranle profondément nos regards.

Pasolini-Porcu, due poeti in lotta

(Théâtre)

Mise en scène de Damien Gouy et Stefano Giaccone. Le musicien Stefano Giaccone et le comédien Damien Gouy mêlent les vers de Marc Porcu et Paolo Pasolini pour célébrer avec eux toutes les résistances et les luttes du monde, ainsi que les échos vibrants des langues italienne et française.

Canine Jaunâtre 3

(Danse)

Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 1h30. Revendiquant l’héritage des carnavals capverdiens de l'enfance de la metteuse en scène, Canine Jaunâtre 3 est un jeu de Lego absurde et étrangement hilarant où vingt-cinq coéquipiers-danseurs sont soumis à des règles et des principes contradictoires, le tout sur une bande-son allant de Nina Simone à Amy Winehouse.

Notre avis : Nom hype depuis quelques années dans le vaste univers de la danse contemporaine, la chorégraphe et performeuse très théâtrale cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas va redonner sa création de 2018 pour le Ballet de l'Opéra de Lyon. Soit « la plus carnavalesque des rencontres sportives » nous assure l'institution.

Imaginaires Singuliers

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 6 novembre à partir de 18h. Rencontre entre les univers de Jocelyne Besson Girard et Didier Hamey, qui explorent tous deux la gravure de façon intimiste, entre les visages énigmatiques de la première, qui sondent l’âme et l’essence de l’être, et le bestiaire sauvage du second, en osmose avec la nature.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Patrick Watson

(Rock & Pop)

Connu pour son titre Je te laisserai des mots, le Québécois Patrick Watson monte sur la scène du Transbordeur, armé de son piano, afin d'interpréter ses ballades mêlant sons organiques et textures électroniques.

Notre avis : Les compositions du musicien québécois semblent jaillir d'un lieu de mémoire niché quelque part dans l'imaginaire, plus que dans la réalité immédiate du présent. Son timbre, voilé d'une nostalgie réparatrice, s'entrelace aux cordes vibrantes d'une musique où se rencontrent Beatles et Satie, donnant naissance à des idylles sonores minimalistes et orchestrales. Son nouvel opus, Uh oh - à paraître fin septembre - prolonge cette exploration des territoires de la mélancolie atmosphérique. Conçu comme une œuvre collaborative, le disque confirme Patrick Watson dans son rôle d'artisan sonore.

Iliona

(Chanson)

Originaire de Belgique, Iliona produit en solo des morceaux piano-voix touchants, une bedroom pop déconstruite et des titres rendant hommage aux années 1960. Quelques mois après la sortie de son premier album What if I break up with you ?, la voici sur la scène du Radiant-Bellevue, avec Steve Ibrahim en première partie.

Annik Houel

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Françoise de Beauvoir et sa fille, Simone. Comment comprendre la relation de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, et a quel type d’emprise cette dernière a été assujettie ? Pour répondre à cette question, cet ouvrage remonte à la relation que Simone de Beauvoir a eue avec sa mère, Françoise de Beauvoir, pour penser au-delà des critiques éthiques qui lui sont adressées.

Carte de séjour : un groupe de rock dans la douce France des années 1980

(Conférences)

Animée par Philippe Hanus, historien et anthropologue. Formé en 1980 par Mohammed et Mokhtar Amini à Rillieux-la-Pape, le groupe de rock Carte de séjour, contemporain des luttes des descendants d’immigrés, telles que la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, Carte de Séjour exprime, durant la décennie 1980-1990, une forme originale de création musicale et de résistance aux assignations identitaires. Plus de quarante ans après la fondation du groupe, cette conférence vise à retracer son histoire et son influence sur la scène musicale.

Lyon du 4e au 10e siècle : textes et données archéologiques

(Conférences)

Animée par Jean-François Reynaud, professeur honoraire d’histoire de l’art et d’archéologie médiévale à l’Université Lumière Lyon 2. En écho avec l'exposition Merveilleux Moyen Âge aux musées Gadagne, cette conférence explorera l'époque transitoire entre le monde romain et le monde médiéval à Lyon, dont les traces matérielles avaient disparu jusqu'à la découverte dans les années 1970 de vestiges d'habitat, d'églises épiscopales, de basiliques funéraires et même d'un rempart.

Shame

(Rock & Pop)

Un mois après la sortie de leur quatrième album Cutthroat, un concentré de post-punk surpuissant, les Britanniques de Shame débarquent montrer leur nouveau bébé au public lyonnais, à l'Épicerie Moderne.

Gaëlle Nohant

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman L'homme sous l'orage. Hiver 1917. Une nuit d'orage, un visiteur demande asile à Isaure, la propriétaire d'un domaine viticole. Avant le conflit, c'était un peintre talentueux reçu au château, désormais c'est un déserteur que la maîtresse de maison renvoie sèchement. Saisie de compassion, Rosalie, la fille d'Isaure, le cache au grenier. Mais avec lui, les périls s'invitent au cœur de la demeure.

Model/Actriz + Brutus VIII

(Rock & Pop)

Venu tout droit de Brooklyn, le quatuor Model/Actriz cherche à canaliser les émotions brutes dans de nouvelles formes marquantes, et pour ce faire, ses membres tracent une nouvelle voie à travers le son en créant un rock noise teinté de post-punk. Pour ce concert, la première partie sera assurée par Brutus VIII et son art rock expérimental.

Parkway Drive

(Rock & Pop)

Plus de vingt ans après leurs débuts et près de trois ans après la sortie de leur dernier album Darker Still, les Australiens de Parkway Still traversent le globe pour rencontrer le public lyonnais et lui faire une démonstration de leur metalcore teigneux.

Gustave Parking

(Humour & Café Théâtre)

Dans De mieux en mieux pareil. Gustave Parking continue à surprendre avec de nouvelles trouvailles visuelles, dessinant un oiseau avec une endive, jouant du jazz à l’aide d’une bassine et d’un bout de ficelle et jonglant avec un œuf, un artichaut et une chaussure.

Le spectacle attendra

(Théâtre)

Texte de Grégory Duret, mise en scène de Marlène Noël, 1h15, dès 12 ans. Carine Villarde est une actrice accomplie et reconnue ; sans emploi depuis deux ans, elle dit oui à un projet théâtral pour relancer sa carrière, mais le jour de sa première répétition avec Jérémy, elle comprend vite que le chemin va être très long.

Martine au viol

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Mélodie Fourmeaux et Célia Jaillet, 1h20, dès 15 ans. Conçue comme une traversée de situations réelles ou fantasmées autour des violences sexistes et sexuelles, Martine au viol s'éloigne du registre du témoignage ou du théâtre documentaire et se construit comme une performance engagée, dramatisée et cynique dans laquelle les victimes sont envisagées comme des personnes capables de regarder la violence de haut en en faisant une force, voire une arme.

La Machine de Turing

(Théâtre)

De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat.  Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.

Notre avis : En ayant porté au plateau l'histoire du mathématicien et cryptologue britannique Alan Turing, dont les travaux permirent d'accélérer considérablement la chute de l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, le metteur en scène, comédien et auteur Benoit Solès a livré un spectacle passionnant sur cette figure oubliée des livres d'histoire, notamment du fait de son homosexualité. Un spectacle autant pour la mémoire que pour le plaisir du jeu, qui connaît un succès dingue (et mérité) depuis sa création en 2018.

Iphigénie à Splott

(Théâtre)

Écrit par Gary Owen, mise en scène de Georges Lini, 1h30, dès 14 ans. Dans cette réinterprétation rock and roll, Gary Owen met en scène l’héroïne antique Effie, une jeune femme sauvage, rebelle et gouailleuse, et la transpose à Splott, une banlieue de Cardiff au Pays de Galles, minée par le chômage et la précarité.

Notre avis : Un spectacle en forme d'uppercut. Avec Iphigénie à Splott, l'auteur gallois Gary Owen a écrit un monologue fiévreux et politique sur une jeune fille d'un quartier déshérité de Cardiff. Au bord de l'explosion, son héroïne défie la tragédie que la société lui promet. Sur scène dans une mise en scène rock de Georges Lini, la comédienne Gwendoline Gauthier est captivante et bouleversante.

Quatuor Equilibrium / Tobias Koch

(Classique et Lyrique)

L'ensemble polonais du Quatuor Equilibrium s'associe le temps d'une soirée au pianofortiste allemand Tobias Koch pour faire découvrir au public deux chefs-d’œuvre de la musique polonaise classique et romantique, la Fantaisie pour quatuor à cordes de Kurpiński et le Quintette avec piano de Zarębski, en plus du Capriccio de Bartholdy et du Quatuor à cordes de Beethoven.

Ingo Schulze : De braves et honnêtes meurtriers

(Conférences)

Animée par Ingo Schulze, écrivain. Tous les deux mois, le Goethe-Institut propose une rencontre autour d'une lecture. Cette fois-ci, ce sera au tour de De braves et honnêtes meurtriers d'Ingo Schulze, l'histoire d'un antiquaire de Dresde voyant son commerce s'effondrer après la chute du Mur, un évènement qui aura des répercussions sur sa personnalité et le verra impliqué dans des affaires d'émeutes xénophobes.

Visite commentée par Paloma Laudet

(Visites)

Depuis mi-septembre, le théâtre du Point du Jour accueille l'exposition Manifestations à Bamako de la photographe Paloma Laudet. Quelques jours avant son décrochage, elle proposera une visite offrant un regard engagé sur les bouleversements politiques et sociaux qui traversent le Mali.

André Velter et Sophie Nauleau

(Rencontres et Dédicaces)

Pour la revue Kali Yuga. Nouvelle revue artistique portée par Sophie Nauleau et André Velter pour les éditions Hardies, Kali Yuga ressuscite l'esprit de la revue Caravanes, qui s'est arrêtée en 2003. Au fil des pages, photographes, écrivains, poètes, traducteurs, artistes et journalistes se succèdent pour interroger la place fragile du poète dans un monde qui a soif de renouvellement.

Le Grand Couturier

(Jazz)

Composé de Rachel Langlais (claviers, chant), Jean-François Riffaud (composition, steel guitar, chant) et Clément Vercelletto (batterie, synthés), le trio Le Grand Couturier s'inspire des musiques hawaïennes et polynésiennes du milieu du 20ᵉ siècle pour les revisiter en les confrontant à des textures synthétiques et électriques contemporaines. À l'occasion de la sortie de leur premier album, les voici sur la scène du Périscope.

Sur les docs - Samuel et la lumière

()

L'Opéra de Lyon propose une série de documentaires diffusés en compagnie du réalisateur et écrivain Samuel Aubin, et parfois de ses réalisateurs. Cette fois-ci, ce sera Samuel et la lumière de Vinicius Girnys, l'histoire du petit village de Ponta Negra et son raccordement à l'électricité et les bouleversements de la vie sociale alors qu'il avait toujours éclairé ses nuits à la bougie.

Yann Ponthus

(Chanson)

Seul sur scène, Yann Ponthus développe une musique sombre et cinématographique où se mélangent des textures de synthétiseurs modulaires, de guitare et d'effets, brouillant les frontières entre le rêve et le réel. Le voici maintenant au Marché Gare, le temps d'un déjeuner-concert.

Blind test du Zinc - C'est pas Bling-Bling, c'est Tape-à-l'œil

(Jeux)

Pour repousser la grisaille d'octobre, le Toï Toï organise un grand blind test sur le thème de la brillance et du bling-bling. Les participants seront divisés en équipes, et les premières remporteront des prix.

Grand Reporterre #9 - France dégage ! France-Afrique : la rupture ?

(Conférences)

Pour cette nouvelle édition des rencontres Reporterre, l'accent sera mis sur le rejet de la France par l'Afrique en décortiquant plusieurs décennies d’une histoire commune conflictuelle dans un dispositif documentaire s’appuyant sur des images d’archives, mené par un duo composé de la metteuse en scène Angélique Clairand et la journaliste au Monde Afrique Coumba Kane.

L'Art d'avoir toujours raison

(Théâtre)

texte Logan De Carvalho et Sébastien Valignat, mise en scène Sébastien Valignat

Notre avis : Un spectacle en forme de (fausse) conférence de deux (faux) scientifiques sous-titré « méthode simple, rapide et infaillible pour remporter une élection », telle est l'aventure dans laquelle s'est lancé le metteur en scène et auteur Sébastien Valignat (compagnie Cassandre) avec son coauteur Logan De Carvalho. En découle une proposition solide sur ses assises (des chiffres, des démonstrations, des exemples...) sans se priver de pas mal d'humour pour, en gros, dénoncer les failles de nos démocraties libérales. Diablement efficace.

Farouk

(Humour & Café Théâtre)

Dans Avec les sous-titres... svp. Avec ce nouveau spectacle, Farouk vient partager de nouvelles anecdotes issues de sa vie privée, son quotidien et son travail pour transporter son public dans son univers par le biais de nombreux personnages et d'improvisation.

Journée André Velter

(Lectures)

La Théâtre des Marronniers organise une journée autour du poète André Velter avec un apéritif où Yves Pignard, Damien Gouy et Thierry Renard liront certaines de ses poésies, suivi d'un récital avec André Velter et Laurent Decavele.

Des contes mis en image d'Épinal

(Conférences)

Animée par Mathilde Bombart, professeure de littérature à l'Université Lumière Lyon 2. L'expression « image d'Épinal » désigne des images aux couleurs vives réalisées à partir de la fin du XVIIIe siècle dans l’Est de la France pour illustrer les contes de Charles Perrault, Marie-Catherine d’Aulnoy ou encore Marie-Jeanne l’Héritier. Cette conférence vise à illustrer comment les histoires sont reprises et adaptées, les choix narratifs effectués pour passer de l’écrit à l’image et comprendre ce qu'il en reste dans l'imaginaire commun.

La beauté nous sauvera-t-elle ?

(Conférences)

Animée par Jean-Noël Dumont, professeur agrégé de philosophie et Madeleine Brossier, docteure en langue et littérature françaises, agrégée de lettres classiques. Les Élégies de Duino sont un recueil de dix poèmes écrits entre 1912 et 1922 par Rainer Maria Rilke. Ces dix poèmes, offerts à la méditation, invitent au recueillement, car l’œuvre met en présence des expériences limites de la mort, de la beauté et de l’amour.

Prix des lecteurs de l'Œil Cacodylate

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La librairie l'Œil Cacodylate invite tous ses adhérents à se réunir pour une soirée de présentation des cinq romans en lice pour le premier prix l'Œil Cacodylate qui sera révélé fin novembre.

Arte dei Suonatori

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Marcin Świątkiewicz, 1h30. L'Auditorium de Lyon accueille l'ensemble polonais Arte dei Suonatori pour interpréter quelques morceaux représentatifs de la musique baroque polonaise. Au programme : Bach, Graun, Telemann et Goldberg, tous joués sur instruments anciens.

In a Silent Way

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En préambule à l’hommage que Boris Boublil, Lonny et le collectif Mù rendront le 15 novembre au musicien Mark Hollis, l'ancien leader du groupe Talk Talk, l'Opéra de Lyon accueillera la projection du film In a Silent Way de Gwenaël Breës, une ode poétique à cette figure de la pop anglaise, qui a choisi de se retirer de toute activité musicale publique.

Enter Shikari + DeathbyRomy

(Rock & Pop)

Deux ans après la sortie de leur septième album A kiss for the whole world, les Britanniques d'Enter Shikari montent sur la scène de la Rayonne, accompagnés de DeathbyRomy en première partie.

Tristwch Y Fenywod + Maléore

(Rock & Pop)

Le trio féminin Tristwch Y Fenywod, originaire de la scène expérimentale de Leeds, revisite dans sa musique les sonorités traditionnelles gaéliques et du goth rock pour délivrer un chant puissant où s’entrechoquent folk alien, désirs sapphiques, âmes torturées et mysticisme occulte. La première partie sera assurée par Maléore, à mi-chemin entre Catherine Ribeiro, Dead Can Dance, Sunn O))) et Kate Bush.

Notre avis : En accueillant début novembre ce trio féminin au fort pouvoir incantatoire, le Sonic offre la parfaite occasion pour prolonger la célébration de la liminalité entre le monde des vivants et des morts. Tristwch y fenywod explore les territoires mystérieux entre ombre et lumière à travers une esthétique gothique, éthérée et saturée. Les textes, écrits strictement en gallois et portés sur le paysage intérieur, la dissolution et la transformation, s'épiphanisent dans des romances à la croisée entre Dead can dance et The Cure, dessinant les contours d'un univers nocturne, mystique et évanescent.

Grand Reporterre #11 : Radio Lapin, histoires de luttes

(Conférences)

Pour cette nouvelle édition des rencontres Reporterre, le théâtre des Célestins accueille les artistes Sacha Ribeiro, et Alice Vannier ainsi que le journaliste Antoine Chao à propos de leur projet Radio Lapin, une radio pirate éphémère déconstruisant les narrations imposées et menant la bataille culturelle contre les discours dominants.

Sang pour sang vampires

()

Pour rester dans l'ambiance d'Halloween, l'université Lumière Lyon 2 propose un cycle de projections de films tournant autour du thème des vampires, avec Nosferatu le vampire (1922),  Dracula (1992),  Dracula Untold (2014), Vampire humaniste cherche suicidaire consentant (2023) et Dracula (1931).

Maxime Davoust, Michel Perrier et Jean François Brahin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 4 novembre à 18h. La galerie Imag'in accueille une exposition en triptyque entre peinture et sculpture, avec Maxime Davoust et ses réinterprétations polygonales de classiques tels que la Vénus de Milo, Michel Perrier accompagné de ses couleurs flamboyantes et de sa technique pointilliste, ainsi que Jean-François Brahin et ses toiles lumineuses.

Saya Gray

(Rock & Pop)

Quelques mois après la sortie de son second album Saya, né de la fin d'une relation amoureuse tumultueuse, Saya Gray propose une pop teintée de rock et de folk inspirée des Beatles, de Led Zeppelin et de Joni Mitchell dont les aspérités ont été polies depuis son dernier opus.

Jeanne Added

(Rock & Pop)

Quelques mois après son passage aux Nuits de Fourvière, Jeanne Added est invitée à l'Opéra de Lyon par Piers Faccini pour une conversation musicale où ils échangeront sur l'art de fabriquer des chansons et sur sa manière d'être dans le monde de la musique.

Voler le feu

(Théâtre)

Texte de Luz Volckmann, mise en scène de Jenny Victoire Charreton, 1h30, dès 12 ans. Jenny Victoire Charreton s’empare du mythe de Prométhée pour le réinventer en une odyssée queer sur la transition de genre à travers musique, dessins et théâtre d’objets aux côtés de Daphné Demaison pour créer un univers poétique, inclusif et hallucinatoire.

Imany

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son album Women deserve rage. Quatre ans après la sortie de son dernier album, Imany est de retour avec son cinquième album, Women deserve rage, un projet intime et universel né d’un besoin de se réapproprier sa vérité et de renaître libre qu'elle viendra présenter à la Fnac Bellecour.

Garçon Sauvage XXL : La mort

(Musique Electronique)

Le collectif Garçon Sauvage envahit le Transbordeur une fois de plus pour une soirée aux dimensions XXL, avec à l'affiche un cabaret funeste par Angèle Micaux, Parizhair et Tristana Gray Martyr hosté par Zanni Lalune, ainsi qu'une Sound Machine avec DJ Schnake, Kemetic, Suerte, l'Homme Seul et Latex.

Saint Abdullah & Eomac + Deep Triskel

(Jazz)

Le Périscope et le Sonic s'associent pour une soirée en deux temps, regroupant d'abord au Périscope le duo Irano-Irlandais Saint Abdullah et Eomac, qui se distingue par un design sonore viscéral, des textures et rythmiques intenses et une forte dimension géopolitique, spirituelle et interculturelle, ainsi que Deep Triskell, nouvel alias de Maxime Primault, qui crée une musique hypnotique mêlant airs traditionnels celtiques à une base dub, noise, voire métal.

Notre avis : Une fête interlope, le week-end d'halloween : Le Périscope et le Sonic s'associent pour une soirée hybride, en deux temps. D'abord au Périscope, le duo Irano-Irlandais Saint Abdullah et Eomac qui étaient à Nuits sonores il y a deux ans reviennent pour faire résonner leurs tracks viscéraux, hypnotiques aux influences arabes et orientales. Ils seront suivis de Deep Triskell, nouvel alias de Maxime Primault, emmenant cette fois-ci son public vers le monde celte, sur une jolie base tantôt dub, tantôt metal.

Tina Tuner + Maoupa Mazzocchetti + Hatch & Bulk DJs

(Musique Electronique)

Après une première partie au Périscope regroupant le duo Saint Abdullah & Eomac et Deep Triskell, la soirée se poursuit au Sonic avec le producteur, multi-instrumentiste et DJ Maoupa Mazzocchetti dans un set live et Tina Tuner avec un mélange de dropstep, emo-trap et glitch-core. Avant et après les concerts, les crews Hatch et Bulk se réuniront pour maintenir l'ambiance.

Notre avis : Deuxième partie de la soirée associant le Périscope et le Sonic : le producteur, multi-instrumentiste et DJ Maoupa Mazzocchetti offrira un live "sauvage". Le Belge est porteur de l'héritage de la "Birmingham school" et mêlera techno, EBM et textures industrielles. La soirée comportera aussi la présence de ropstep, emo-trap et glitch-core avec Tina Tuner.

This is house

(Clubbing)

Soirée 100 % house au Petit Salon où les DJs Naux et Illan Estivalet prendront d'assaut la grande salle pour un set house, tandis que Quazar et Storm Reflex investiront la petite salle avec leur techno.

Origins Space Oddity

(Musique Electronique)

Le lendemain de sa soirée spéciale Halloween, la Rayonne accueille une soirée Origins sur le thème de l'espace avec à l'affiche les Djs Angel Karel, Go$pel, Karah et No one famous pour une soirée oscillant entre hard techno, indus, EBM et dark techno.

Closing du FACT

(Musique Electronique)

Pour sa soirée de clôture, le FACT prend d'assaut les Subs avec un concert en triptyque du rappeur Ly, qui aborde dans ses textes un univers contestataire, la popstar marocaine Lalla Rami, entre punchlines percutantes et mélodies oniriques, sans oublier un set de DJ L'yle.

Le prénom de la vieille femme

(Théâtre)

De Diane Saimond, 45 min, dès 7 ans. Une femme âgée a perdu son prénom. En regardant à travers son miroir, elle rencontre le Temps, qui l’invite à traverser son reflet et à replonger dans les souvenirs de sa vie pour le retrouver. Au fil de sa quête, elle rencontrera quatre âges incarnés par des masques, dans un dialogue entre passé et présent, entre ce qu'elle était et ce qu’il lui reste.

Monsieur Segur

(Humour & Café Théâtre)

Dans À quoi ça sert l'amour ? Avec malice, humour et sincérité, Monsieur Segur s’interroge sur l'utilité de l'amour et navigue sur cette grande question existentielle, pour le meilleur et pour le pire.

Feu !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Nadège Prugnard, 1h20. Dans ce nouveau spectacle, Nadège Prugnard invoque les figures de femmes engagées dans les armées révolutionnaires européennes des années 1970 et 1980 pour s’attaquer à la question de l’action violente tout en cherchant à retrouver la place de l’amour dans les luttes anticapitalistes.

Drag horror show

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Pour fêter la venue d'Halloween, le Mob Hôtel accueille le collectif drag Jardin des Lys et lui laisse carte blanche ! Au programme, de nombreuses performances, et les costumes sont fortement conseillés.

Éric-Emmanuel Schmitt

(Rencontres et Dédicaces)

Pour le cinquième tome de La Traversée des Temps. Lorsque Noam débarque en Gaule, il est émerveillé par le monde celtique et ses druides. Mais bientôt, l'irruption des Romains vient bouleverser l'équilibre des forces. De Spartacus à l'empereur Auguste et son épouse Livie, Noam assiste, perplexe, à l'apparition d'une concentration de pouvoir sans limites. Pendant ce temps, un certain Jésus tient un tout autre discours que celui de Rome, en prônant l'égalité entre tous les hommes.

Camille Besse

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée La mère vénère. Du café du matin au bisou du soir, la mère vénère aborde les questions de la parentalité et de la féminité de manière crue et drôle, en racontant le quotidien d'une mère célibataire avec fureur et tendresse, tout en soulevant plusieurs questions en rapport à l'éducation des enfants dans la société d'aujourd'hui.

Romy Lacombe

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Beyond Speed. Elena, endeuillée par la mort de son père qui était une légende de la Formule 1 attend beaucoup de cette nouvelle année à l'université. Mais avec le retour de son ex-petit-ami et sa rencontre avec Alex, le fils du rival historique de son père qui se rêve champion d'automobile, ses plans pourraient bien vaciller.

Groundation + Cyrious

(Reggae)

Actifs depuis plus de vingt ans sur la scène reggae, le groupe Groundation a sorti plus tôt cette année son dix-septième album, Candle Burning, et débarquent désormais sur la scène du Transbordeur pour faire découvrir ce nouvel opus au public lyonnais. La première partie sera assurée par Cyrious et sa musique aux textes engagés sur des productions entraînantes.

Yafoy

(Musique Electronique)

Le soir d'Halloween, le Transbordeur accueillera le collectif Yafoy, qui conviera en tête d'affiche la DJ marseillaise Goldie B, dont le set sera entouré par un set de DJ Pompompom ainsi que Dom Peter et Patxi en B2B pour une soirée électrique de bout à bout.

Caïman + Gaouta + Lia Lux

(Jazz)

À l'occasion de la sortie du nouvel album de Caïman, le Périscope l'accueille pour une release party sur le thème de la dreampop gothique et du folk-rock éthéré. La multi-instrumentaliste marocaine Gaouta sera également présente avec son mélange de coldwave et de post-punk chanté en darija, et la Suisse Lia Lux pour un set entre deep house groovy et dark wave.

This is techno (Rave)

(Musique Electronique)

Soirée sous le signe de la techno avec une invasion de la grande salle du Petit Salon par les DJs Hinsu et Bstktz, et un set house de Lekind & Fatalgerian dans la petite salle.

Menace Santana

(Rap)

Originaire de de Rillieux-la-Pape, Menace Santana se distingue sur la scène rap par son univers baigné dans le cinéma d'horreur. Coté musique, il fusionne la force de la drill et l'intensité de la trap pour porter des textes évoquant tour à tour les sorcières, les démons, les esprits, les sortilèges, les cauchemars ou encore la mort.

Plavace x Halloween Party

(Musique Electronique)

Pour fêter Halloween comme il se doit, le collectif Plavace investit la Ryonne pour une soirée regroupant les DJs Kimani, Anjara, Venus, Eli et Madijuwon pour des sets entre hip-hop, afro, baile, jersey et soul.

Terrenoire + Ronnie

(Chanson)

Après une tournée de 120 dates, le duo composé des frères Théo et Raphaël Herrerias est revenu plus tôt cette année avec Protégé.e, un nouvel album où la métamorphose et son équivalent musical, la modulation, sont le cœur battant du projet. Pour ce concert au Marché Gare, ils seront accompagnés de Ronnie et sa folk indie mêlée à de la pop d'intérieur.

Halloween rock party

(Rock & Pop)

Pour fêter Halloween, quatre groupes de rock lyonnais se rejoignent au Toï Toï pour une soirée XXL. Au programme, The Slugz, Bad Frequencies, SMYU et Mess Out, entre rock et punk.

Degiheugi + Miscellaneous + Al'Tarba

(Rap)

Collectionneur de sons, explorateur de samples, Degiheugi explore dans son dernier album, réalisé en commun avec le rappeur anglais Miscellaneous, les différentes facettes du rap qu’ils affectionnent, du boom bap au breakbeat en passant par la côte Est des États-Unis et le drumless. De son côté, Al'Tarba crée des sons avec finesse et use du sampling vocal pour façonner une ambiance à la fois sombre et sale sans jamais oublier le coté mélodieux.

100 Years of The Martha Graham Dance Company

(Danse)

Chorégraphie de Martha Graham, mise en scène d'Isamu Noguchi, 1h40. Au cours de sa longue carrière, Martha Graham a créé 181 ballets. Ce spectacle a été conçu comme un hommage à la chorégraphe à travers deux programmes qui alterneront d'une représentation à l'autre, reprenant tour à tour des œuvres emblématiques de Martha Graham et des ballets plus récents d’artistes contemporains, encore jamais présentés en France.

A week-end with Live From Earth

(Musique Electronique)

Le Sucre laisse son rooftop au collectif Live From Earth pendant trois nuits éclectiques, avec des sets de Jen Cardini, MRD, Rêverisme, King Doudou, P errine et MCR-T en live hybride, avant de se terminer par un S.society mené par DJ Aya, Pablo Bozzi et Stakhan.

La Maison de mon esprit

(Théâtre)

Écriture, chorégraphie et mise en scène par Old Masters et Sofia Teillet, 55 min, dès 5 ans. Sur scène, Kim, Cleub et Mauro utilisent une panoplie d’objets pour servir leur imagination. Avec un sérieux sans faille, tous se lancent dans une expérimentation ludique et éphémère, tandis que les autres, témoins ou complices, observent sans émettre le moindre jugement. Iels sont ici dans la maison de leur esprit, un espace de liberté d’être et d’expression.

Salon des vins des vignerons indépendants

(Salons et foires)

Les vignerons indépendants investissent la Halle Tony Garnier pendant quatre jours, l'occasion de les rencontrer pour échanger et découvrir leur histoire, leurs productions et leurs métiers.

Silence, ça tourne

(Théâtre)

Texte et mise en scène par Chrystèle Khodr et Nadim Deaibes, 1h10, en arabe surtitré en français. À partir de l’histoire de l'infirmière suédoise Eva Ståhl, survivante du massacre du camp palestinien de Tel al-Zaatar en 1976, Silence, ça tourne raconte le siège du camp et en retrace les circonstances tragiques.

Notre avis : Pour la 5e fois, Chrystèle Khodr vient livrer au festival Sens interdits son lien à son pays tant malmené, le Liban. Après Ordalie et Augures, elle crée Silence ça tourne sur l'histoire d'une infirmière survivante du massacre du camp de réfugiés palestiniens de Tel-Al-Zaatar en 1976. Elle fouille dans les archives à partir de bandes magnétiques et questionne la désinformation. À chaque fois, elle ne se contente pas de réciter un théâtre documentaire mais fabrique de vraies œuvres.

Zaho de Sagazan symphonique

(Rock & Pop)

Direction musicale de Dylan Corlay, par l'Orchestre national de Lyon. Accompagnée par l’Orchestre national de Lyon, Zaho de Sagazan viendra revisiter les chansons de son premier album pour leur ouvrir une nouvelle dimension, rehaussées de cordes, de cuivres et de l'onde Martenot.

Anne Gilibert

(Humour & Café Théâtre)

Dans À contre courant. Du coach de crossfit à la sage-femme-fée en passant par une députée folle à lier, Anne Gilibert incarne sur scène de nombreux personnages pour commenter la vie quotidienne, le tout servi par un langage contemporain.

L'évadation de la tour fatale enflammée

(Théâtre)

Texte de Romain Franklin, mise en scène d'Alexandra Volay, 1h15, dès 10 ans. Dans une grande tour de TV, un entretien d’embauche tourne au cauchemar lorsqu’un groupe de braqueurs fait irruption, déterminé à s’emparer d’un mystérieux coffre caché dans l’immeuble. Coincés à l’intérieur, Tom, un technicien, Benjamin, le PDG, et Emma, une candidate, doivent unir leurs forces pour échapper à cette prise d’otage.

Figures Feutrées

(Design & Architecture)

Vernissage le 28 octobre à 18h. La nouvelle exposition du Showroom - Galerie 7 propose la rencontre entre les pratiques d’Elisabeth Berthon et d’Emily Borgeaud autour du feutre, offrant un hommage à la matière, parfois considérée surannée.

Laure Kan, Zoé Pignolet et Amandine Montazeau

(Art graphique)

Entre céramique, broderie et illustration, cette nouvelle exposition en triptyque de la galerie Imag'in convie trois artistes inspirées de la nature et exerçant dans des domaines différents.

Victor Magenta

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 31 octobre à 18h. Dans sa nouvelle exposition Strates : l'avenir passé, Victor Magenta présente un voyage à travers ses différentes créations, proposant un mélange d’œuvres abstraites et figuratives.

William Bouguereau et les lyonnais

(Peinture & Dessin)

À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la Tomaselli Collection rend hommage à William Bouguereau à travers une exposition qui explorera ses relations avec les artistes lyonnais. Grâce à de nombreux prêts, l’exposition dévoilera des études peintes, des dessins préparatoires et des esquisses inédites retraçant l’ensemble de sa carrière, oubliée du grand public.

Notre avis : Défini par Charles Vendryes comme « l'un des plus renommés et des plus habiles représentants de l'école idéaliste », William Bouguereau incarne cette figure d'artiste célébré de son vivant, mais tombé dans l'ombre après sa disparition. Si près de 90 % de son œuvre a gagné les États-Unis, sa redécouverte tardive a nourri bien des regrets, partiellement apaisés par l'ouverture d'une salle au musée d'Orsay en 2010. L'exposition offre l'occasion d'explorer des pièces méconnues, des études préparatoires rarement montrées, et de mesurer son écho dans la production lyonnaise de ses contemporains.

L'Enfant de l'Orchestre

(Théâtre)

De Morgane Raoux, mise en scène de Julie Annen, 50 min, dès 4 ans. Ama, une petite fille née dans un grand orchestre symphonique, grandit entourée de violons, de contrebasses, de trompettes, de clarinettes et d'autres instruments, bercée par l’amour de sa maman cheffe d'orchestre. Peu à peu, elle remarque que chaque air lui évoque une histoire, et qu’elle arrive à mettre des mots dessus pour les transformer en chansons pour enfants.

Le Petit Coiffeur

(Théâtre)

Écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, chorégraphie de Florentine Houdiniere, 1h10. Inspirée par la célèbre photo de Robert Capa, « La tondue de Chartres », cette pièce vise à imaginer la vie du coiffeur qui a rasé la tête de cette femme.

Merveilleux Moyen Âge

(Sciences et Histoire)

Le Musée d'Histoire de Lyon propose avec cette nouvelle exposition de découvrir le Moyen Âge lyonnais à travers sa collection de pièces sculptées médiévales, en suivant comme fil conducteur l’histoire de l’abbaye de l’Île-Barbe, des débuts de l’époque médiévale à ses réinterprétations au 19e siècle et jusqu’à la pop culture contemporaine.

Donnez à lire

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La grande collecte de livres au profit du Secours Populaire souffle sa dixième bougie : Donnez à lire est de retour en 2025 ! Pendant un mois, les clients des librairies indépendantes de France peuvent rajouter un livre jeunesse à leurs achats et à le remettre à leur libraire. Ce livre est ensuite offert à un enfant ou un adolescent dans le besoin.

Zombis, aux origines

(Sciences et Histoire)

Connus sous leur forme développée par le cinéma et la pop-culture, les zombies (ou zombis) tiennent leurs origines de la culture vaudou d'Haïti, où ils sont des criminels non repentis jugés à une fin pire que la mort. Cette exposition vise à retracer l'évolution des zombies jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : Au musée des Confluences, le zombi réacquiert son épaisseur historique. Né dans le contexte de la traite et du marronnage, il dit la dépossession du corps, la servitude imposée, mais aussi la résistance des imaginaires. L'exposition instaure une dialectique entre objets rituels, récits haïtiens et images contemporaines, montrant la circulation de cette figure entre croyance, folklore et pop culture mondialisée. Ce détour par Haïti et ses héritages permet un déplacement de notre regard : ce que l'on croyait n'être qu'un monstre de série B révèle une mémoire politique et spirituelle.

Guido Bisagni (108)

(Peinture & Dessin)

Guido Bisagni, aka "108", musicien punk, noise et ancien street artiste, poursuit depuis une quinzaine d’années une recherche organique et radicale. Inspiré par sa saison préférée, l'automne, et la brume, son élément naturel favori, il présente dans cette nouvelle exposition une série de toiles symbolisant l'écart entre lui-même et le reste du monde, un sentiment intérieur ne pouvant pas être représenté ailleurs que dans l’espace de la peinture.

Jean-Raymond Meunier

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 10 octobre à partir de 18h. Dans ses œuvres, Jean-Raymond Meunier utilise la terre, le bois flotté et la ferraille pour créer un univers insolite, racontant la vie avec humour et tendresse, sans oublier une pointe de dérision.

Jean-Philippe Bui-van

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 10 octobre de 18 à 21h. Entre frondaisons, toits, pastorales, sanctuaires et passerelles, l’œuvre de Jean Philippe Bui-Van porte sur l’exploitation d’une forme ou d’un motif existant sous tous ses aspects, peinte de manière brute à l'encre et à la gouache.

Wong Kar-Wai

(Photographie)

Vernissage le 9 octobre à 18h30. À travers plus de cinquante photographies, la nouvelle exposition de la galerie Le Bleu du Ciel propose de retracer le parcours cinématographique du cinéaste Wong Kar-Wai, de As tears go by (1988) à The Grand Master (2013).

Plateau Stand up Comedy

(Humour & Café Théâtre)

Tous les mardis, l'Espace Gerson invite une sélection de standuppers pour découvrir des nouveautés, que ce soient des extraits de spectacle ou des tests de nouveaux sketches.

Philippe Geluck

(Art graphique)

Vernissage le 4 octobre. Le célèbre Chat du dessinateur Philippe Geluck s'invite à la galerie Estades dans une exposition de plus de 300 m2 le représentant sous diverses formes, notamment la peinture, la sérigraphie et la sculpture.

Josèfa Ntjam

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Trois figures résistantes africaines, Marthe Ekemeyong Moumié, Élisabeth Djouka et Mafory Bangoura, prennent la forme d'avatars, Persona, Marthe et Saturna, pour partager les connaissances du réseau des mémoires noires, des lignées matriarcales, des identités queer et des histoires occultées, mêlées aux cosmogonies dogons, fang, bassa ainsi qu'aux mythes diasporiques nés dans l’exil.

Notre avis : À Villeurbanne et à la Part-Dieu, Josèfa Ntjam construit des environnements saturés où se heurtent héritages occultés, fragments technologiques et voix multiples. S'opposant à la narration linéaire, son œuvre incarne une traversée discontinue, où archives, sons et formes composites s'entrechoquent pour produire des images neuves. L'installation présentée à la Biennale de Venise explorait déjà des profondeurs imaginaires pour faire surgir d'autres cosmologies. Entre laboratoire plastique et champ de résistance, Ntjam détourne matériaux et outils pour composer un langage ouvert.

Serge Poujon

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 2 octobre de 17h à 20h. Première depuis trente ans, cette nouvelle exposition de l'artiste Serge Poujon, disparu en 2014, proposera une sélection de ses œuvres à l'ambiance onirique crées à la mine de plomb et au crayon de couleur.

Fanny Pocholle

(Humour & Café Théâtre)

Dans « Comment bien réussir son burn out ? » Pour son troisième spectacle, Fanny Pocholle passe au crible tout ce qui fait les petites joies et les petits tracas du monde du travail.

Lucas Hueso

(Humour & Café Théâtre)

En pleine création de son prochain spectacle, Lucas Hueso monte sur la scène des Tontons Flingueurs pour peaufiner ses derniers sketches.

30 ans d'Autour de l'Image

(Peinture & Dessin)

Pour marquer trois décennies d'existence, la galerie Autour de l’Image organise une exposition rassemblant 32 artistes proposant tous des œuvres en format 30×30 cm disponibles à l'achat. Et dès qu'elles seront achetées, elles seront remplacées par d'autres, rendant l'exposition vivante et différente à chaque visite.

Gina Proenza

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 25 septembre à 18h. Composée à partir d’un ensemble de photographies de pains que l’artiste a enflammés puis lancés dans le ciel, la série Every entrance is an exit de l'artiste franco-colombienne Gina Proenza convoque l’héritage de l’art minimal et conceptuel, se laissent traverser par le changement et acceptent les variations, creusant ainsi toute forme de certitude quant au monde et à l’art.

Notre avis : Cet automne, la Salle de bains se mue en théâtre d'ombres et marionnettes, rassemblées à l'instar d'un conclave discret. Des figures animales, sorties d'armoires de compagnies ou de vitrines muséales, prennent place face au public. Le loup, figure menaçante et menacée, rencontre Guignol dans une arène mouvante qui rejoue la manière dont une société fabrique ses figures de peur ou de résistance. Ni conte ni leçon, Every entrance is an exit s'annonce comme un espace suspendu où des figures reléguées aux marges reviennent hanter le présent.

Alice Marie Martin

(Art contemporain et numérique)

Conçue lors d'une résidence de trois mois à Diepenheim aux Pays-Bas, la nouvelle exposition d'Alice Marie Martin est constituée de cartes postales hybrides mêlant dessin, écriture et textile, renfermant pêle-mêle des anecdotes intimes, des fragments fictionnels et des matériaux glanés sur place pour évoquer tour à tour l’amour, le paysage et les fantômes.

Notre avis : Entrer dans With love revient à franchir un seuil paradoxal : une pièce dans la pièce, dont le textile duveteux absorbe le bruit du monde et enveloppe dans un état quasi hypnagogique. Ici, les ouvertures, à l'instar de vitraux opaques, filtrent le réel et le diffractent dans une intimité feutrée. Les lettres, rangées dans des poches et témoignages d'une correspondance à sens unique de l'artiste vers la directrice de l'espace d'art, portent la rature comme cicatrice et comme souffle. Ainsi, l'installation ne présente pas seulement un corpus : elle invente une topographie du dedans.

Emmanuel Van der Auwera

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 20 septembre de 15h à 20h. À travers ses Vidéosculptures et ses dispositifs filmiques, Emmanuel Van der Auwera explore les mécanismes de production et de circulation des images ainsi que la représentation d’événements médiatiques ou historiques à l’ère de la post-vérité et de l’intelligence artificielle.

Notre avis : Ni fiction ni reportage, les espaces opérationnels conçus par Emmanuel Van der Auwera sont contaminés par les logiques de flux, rumeurs et croyances. Ses dispositifs filmiques et vidéographiques ne cherchent pas à délivrer un message, mais fabriquent des zones d'incertitude où l'image, épuisée, se retourne contre elle-même. Plus que suivre le chemin d'une dénonciation, l'artiste semble opter pour une perturbation dans la monstration médiatique, qu'il s'agisse d'un fait divers ou de l'anonymat menaçant des réseaux sociaux.

Airt de famille

(Design & Architecture)

Le programme d’incubation omart remet le couvert pour une quatrième édition de son exposition artistique d’économie circulaire participative, en permettant à ses artistes de recycler des objets donnés par le public en œuvres d'art, qui seront remises à leurs propriétaires une fois l'évènement terminé. Cette année, le festival investit le quartier de Perrache, en s'installant sur ses toits et au centre d'échanges.

Raphaël Emine

(Sculpture)

Vernissage le 19 septembre à 18h30. En mêlant des techniques anciennes et d’autres, plus récentes, Raphaël Emine modèle des architectures aux formes complexes conçues pour abriter le développement d’êtres vivants des insectes aux champignons en passant par les plantes ou les bactéries. Une fois introduits, ces éléments se développent et prolongent l’œuvre par leur progression dans les cavités, autour et sur la surface des céramiques imaginées par l’artiste.

Notre avis : Entre dessin algorithmique, impression 3D et modelage traditionnel, Raphaël Emine façonne des écrins où la céramique se confronte au vivant. À travers des architectures cristallisant la jonction parfaite entre anthropique et zooïque, entre l'artefact humain et la fabrication animale, ses habitats désagrègent la hiérarchie pour activer une porosité entre les deux régimes. L'œuvre devient un lieu vivant, résultat d'une technique hybride pouvant s'installer dans le rassurant cadre d'un espace d'art ou dans un organique terrain naturel, à la fois projet sculptural et protocole écologique.

Christian Lhopital

(Peinture & Dessin)

Sans être une rétrospective, cette nouvelle exposition de Christian Lhopital propose un dialogue entre dessins et gravures réalisés au cours des cinq dernières années, reflet de l’agitation et de l’inquiétude propres à sa pratique et inscrite dans la lignée de la collaboration instaurée entre celui-ci et l'URDLA en 1983.

Notre avis : La traversée de l'exposition de Christian Lhopital s'amorce comme une déambulation dans un théâtre flottant, où les figures s'approchent sans jamais se résoudre à se manifester. Ni stables ni fugitives, elles habitent l'interstice où l'image résiste à sa propre clôture. Dissolvant toute polarité entre apparition et disparition, elles évoluent dans un champ d'indétermination, suggérant leur existence dans des volutes impalpables ou au gré des remous d'un maelstrom graphitique. Ainsi, les marges vides qui ponctuent murs et papiers instaurent un régime de possibles refuges.

Paysages immuables ? 5 ans d'observation photographique dans la vallée de la chimie

(Sciences et Histoire)

Co-créée par le CAUE Rhône Métropole et la Documentation régionale de la bibliothèque municipale de Lyon, la nouvelle exposition de la bibliothèque de la Part-dieu propose une observation de l'évolution des paysages de la vallée de la chimie depuis 2018.

Notre avis : Témoignage du projet quinquennal conduit par l'Observatoire photographique des paysages de la vallée de la chimie du CAUE Rhône Métropole, l'exposition s'inscrit dans un faisceau de temporalités qui façonnent le territoire. Par un protocole de reprise systématique des mêmes points de vue, les images laissent apparaître des transformations discrètes : prolifération des infrastructures, fragmentation des espaces naturels, tentatives parfois fragiles de renaturation. Le paysage de la vallée de la chimie se révèle ainsi comme un espace d'ajustement permanent.

Jan Kopp

(Art contemporain et numérique)

L'artiste visuel allemand Jan Kopp investit pendant deux mois le Living du musée d'art contemporain, accompagné de 374 dessins, 5 films d’animation et une création musicale afin de présenter le fruit d’une année de travail entre lui-même et un groupe de jeunes adultes accompagnés par l’association Adepape 69.

Jean-Luc Navette

(Art graphique)

Vernissage le 19 septembre à 18h. Pour fêter les vingt ans du Marché Gare, la salle invite à nouveau l'artiste lyonnais Jean-Luc Navette pour réaliser une fresque murale afin de remplacer celle détruite au moment de la rénovation du bâtiment. Et pour célébrer le renouvellement de cette collaboration, le Marché Gare accueillera également une exposition de son travail, nourri par une imagerie issue de l'histoire des États-Unis au détour de la révolution industrielle.

Notre avis : Dix ans après une première fresque - aujourd'hui disparue - le Marché Gare renouvelle l'expérience en conviant à nouveau Jean-Luc Navette afin d'investir ses espaces intérieurs. Sur une paroi, surgit désormais le visage sans regard d'une femme, effigie spectrale arrachée aux canons glacés de l'american way of life des années 50. Pour accompagner le dévoilement de cette œuvre, d'autres murs du Marché Gare accueillent The most beautiful song, une exposition d'une trentaine de pièces de Navette : illustrations, pochettes d'albums et inédits.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Notre avis : Incarnation de la connivence entre deux artistes liées par une histoire personnelle et familiale traversée d'échos diasporiques, l'exposition s'ouvre avec Artifact, vaste frise en noir et blanc dont les dix mètres condensent une mémoire fragmentée. Des strates de fusain et d'encre, ponctuées de résonances et de vides, convoquent à la fois les savoirs ancestraux ainsi que les traces d'une histoire coloniale marquée par la dispersion. En contrepoint, l'œuvre éponyme de 2023 cristallise l'étincelle initiale.

Farida Hamak

(Photographie)

Vernissage le 18 septembre. Pour célébrer la rentrée, la galerie Regard Sud accueille l'exposition Empreintes de la photographe Farida Hamak, un travail réalisé pendant trois années en Tunisie.

Notre avis : Avec Empreintes, Farida Hamak capte la Tunisie comme une suite de failles et de silences. Un hôtel éventré, un port déserté, des femmes entrevues à la lisière : l'histoire n'est jamais frontale, mais filtrée par les marges. Hamak déplace son regard hérité du photojournalisme vers une écriture méditative, où l'histoire collective se tisse dans les détails les plus simples. Ses photographies, troublées par le grain de l'image et rendant sensible l'épaisseur d'un territoire intime et politique, gardent en elle la poussière des lieux traversés, comme la trace indissociable d'un vécu commun.

Guénaëlle de Carbonnières

(Photographie)

Dans cette nouvelle exposition du cabinet de curiosités de la galerie Valérie Eymeric, la photographe Guénaëlle de Carbonnières est à l'honneur, accompagnée de Flora Fanzutti, Mélanie Faucher, Jeanne Held et Yoan Lafragette pour une plongée sensorielle au cœur de la matière, en l’invitant à raconter ses propres transmutations.

Notre avis : L'exposition conçue par la commissaire et artiste Guénaëlle de Carbonnières s'avance comme une lente combustion : le cuivre se creuse, le verre s'affaisse, le papier s'éteint dans son propre grain. Oscillant entre érosion et dissipation, les œuvres qui jalonnent l'espace confidentiel du premier étage ne fixent pas la mémoire mais l'exposent à sa corrosion, comme si l'image devait passer par la perte pour advenir. Ici, la méditation cède à la dérive : un champ où l'instable devient la seule surface habitable, où les conditions mêmes de la visibilité se confrontent à leur questionnement auroral.

Alain Pouillet

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre à partir de 18h. Il y a cinquante ans, Alain Pouillet créait sa première œuvre. Un demi-siècle plus tard, la galerie Françoise Besson organise une exposition pour fêter cet anniversaire, entre peinture, gravure, et dessin.

Prune Nourry

(Sculpture)

Pour ce projet inédit, Prune Nourry propose une exposition sensible où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel, qui seront exposées à la Fondation Bullukian.

Notre avis : Blancheur éclatante, puis noir saturé : la traversée s'orchestre comme une partition qui s'use au toucher. Ici, les œuvres ne se contemplent pas à distance mais se frottent à la peau, dans une proximité troublante. Chaque volume, chaque surface, devient un seuil incertain entre l'intime et le rituel, entre le soin et la perte. Fragments dispersés, gestes suspendus, voix muette de la matière, les œuvres de Prune Nourry construisent un labyrinthe sensoriel, où le verbe et la vue s'émancipent de leur performativité afin de céder la place à l'haptique, brisant la distance.

Tienstiens

(Art graphique)

À l'occasion de la sortie de son nouvel album Koko n'aime pas le capitalisme à la plage, la librairie La BD organise une exposition de plusieurs planches originales de Théo Hernandez, alias Tienstiens.

Sohyun Park

(Peinture & Dessin)

Inspirée par le premier ouvrage scientifique sur l’astronomie qui lui est éponyme, cette nouvelle exposition de l'artiste coréenne Sohyun Park présente une histoire oubliée des civilisations par l’étude des constellations dites obsolètes.

Notre avis : L'exposition de Sohyun Park interroge les récits effacés qui relient l'humain au cosmos. Ses Chroniques de l'oubli prennent la forme d'une bibliothèque de langues et d'étoiles révoquées de la norme historique, où la broderie devient acte de sauvegarde et de réinvention. Avec Les Constellations obsolètes, vue du ciel de Rome en 1922, l'artiste exhume un firmament éclaté, recomposant la carte mouvante de ce que l'histoire officielle a gommé. Plus terrestres, ses Villes flottantes rappellent la précarité des habitats humains et l'instabilité des mémoires qu'ils portent.

Romain Coppin

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Pour créer ses œuvres, qui s’articulent autour du mobilier et du design en général, Romain Coppin utilise spontanément ce qui se trouve dans son environnement immédiat, que ce soit du carton, du ruban adhésif ou des chutes de matériaux divers, ce qui fait naître chaque création du chaos laissé par la précédente, à mi-chemin entre la sculpture fonctionnelle et l’objet sculptural.

Notre avis : Chez Romain Coppin, la forme n'advient qu'au prix de son effritement. Si la commissaire Marian Arbre insiste à juste titre sur « la tension permanente entre la structure et sa ruine » qui traverse l'ensemble, chaque pièce articule une hypothèse d'équilibre plutôt qu'une certitude. Ce travail, nourri de restes et de rémanences, met en crise la distinction entre le construit et le détruit, rappelant que l'art n'est pas refuge mais clairvoyance : lucidité inquiète face à l'impermanence, où le visible ne cesse de vaciller entre apparition et disparition.

Kan/Dmv

(Street Art)

Composées de points, pixels, trames ou QR codes dégoulinants, les œuvres de Kan, du collectif Da Mental Vaporz (DMV), offrent des portraits qui oscillent entre abstraction et figuration. Cette exposition retrace l'histoire de son travail, de ses débuts en 2000 à aujourd'hui.

Husz, haunt, hôtes

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Construit dans le cadre de la parution de l'ouvrage La BF15 2025-2015, le projet Husz, haunt, hôtes du duo Blankett. composé de Juliette George et Rodrigue de Ferluc, prend pour point de départ les boîtes de bouquinistes jalonnant les quais de Saône, mises en dialogue avec une gravure de Mathieu Husz datant de 1499 et mettant en scène les différentes étapes d’impression d’un livre.

Notre avis : Blankett, le duo formé par Juliette George et Rodrigue de Ferluc, célèbre les 30 ans de la BF15 avec un dispositif activant une mise en résonance entre archive et présent. Une gravure de 1499 montrant un atelier d'imprimeur lyonnais - où les squelettes de la danse macabre se glissent parmi les artisans - dialogue ici avec l'histoire des bouquinistes du quai de la Pêcherie. La proximité de l'espace d'art avec les boîtes qui ponctuent les bordures de la Saône devient l'occasion d'interroger la transmission et la survivance des savoirs.

Images de ville

(Photographie)

En collaboration avec le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, les Archives municipales de Lyon proposent une exposition commune pour partager les ressentis des villes que nous arpentons, entre textes d'Annie Ernaux et clichés d'étudiants en master de photographie à l’université Lumière Lyon 2.

Le porteur d'histoire

(Théâtre)

Écrit et mis en scène d'Alexis Michalik, 1h35. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Arden­nes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

Notre avis : Alexis Michalik est, depuis dix ans, l'un des auteurs et metteurs en scène français qui a le plus le vent en poupe - et plein de Molières sur sa cheminée. Faut dire que ses textes sont des puzzles qui tiennent en haleine le spectateur, qui le captivent littéralement. C'est le cas avec ce Porteur d'histoire, joué dans toute la France depuis sa création en 2013 (et parfois simultanément dans différentes villes grâce à plusieurs distributions), cascade de récits familiaux qui s'entremêlent comme autant d'épisodes de série. Pour, bien sûr, arriver au dénouement tant attendu. Diablement efficace.

Senflix

(Impro)

Inspirés par les plateformes de streaming, deux comédiens créent en direct les programmes dont ils ont toujours rêvé.

Selon Chabrol

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De fin août à début octobre, l'Institut Lumière organise une rétrospective des films du réalisateur Claude Chabrol, avec quatorze titres issus de sa filmographie, incluant Le Beau Serge, Les Bonnes femmes,  Le Boucher, Juste avant la nuit et La Cérémonie.

Complexe comedy club

(Humour & Café Théâtre)

Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.

Visite de l'exposition Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Visites)

Les Archives municipales de Lyon organisent, tout au long de la durée de leur exposition rendant hommage au dessinateur lyonnais Dubouillon, des visites afin de mieux comprendre son œuvre à travers les 250 pièces exposées.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'œuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

Le mystère des anneaux

(Sciences et Histoire)

Au large du Cap Corse, plus de 1 400 anneaux formés par des algues calcaires constituent un ensemble unique au monde et abritent une grande biodiversité. À travers une quarantaine de photos et d'un film d’une dizaine de minutes, l’exposition relate les missions menées par le photographe Laurent Ballesta et une équipe de scientifiques entre 2021 et 2024, tout en racontant les techniques de plongée utilisées.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Peinture & Dessin)

Les Archives municipales de Lyon rendent hommage au dessinateur lyonnais Alain Bouillon, dit Dubouillon, à travers une exposition présentant plus de 250 de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses premiers dessins publiés en 1966 dans Paris Match.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Nouvel accrochage de la collection Artissima

(Peinture & Dessin)

Chaque année, la galerie Artissima accroche environ 200 œuvres issues de la collection privée de François et Michelle Philippon, des collectionneurs actifs depuis plus de 40 ans. Pour 2025, la galerie privée fait toujours honneur à la peinture et à la sculpture, avec des œuvres de Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda et bien d'autres.

Notre avis : Le quatrième accrochage de la collection prend place sans ostentation, dans un espace qui ne cherche ni à imposer un parcours ni à produire un discours, laissant coexister les œuvres selon des liens formels et latents. Dès l'entrée, le ton est donné par des pièces qui interrogent la mémoire - visages brouillés chez Giulia Andreani, surfaces grises et fragiles chez Jean-Marc Cerino. Plus loin, le travail de M'barka Amor déplace cette question vers la fiction sociale, et Desgrandchamps, Sanchez, Leroy, Muholi, Namoda, Skoda, Penone et McCollum travaillent la figuration, la perception, l'absence.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.

Entre rave et réalité

(Sciences et Histoire)

La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.

Comment allons-nous ? Rhône-Alpes

(Sciences et Histoire)

En 2050, notre civilisation sera majoritairement urbanisée, représentant près de 6, 7 milliards de personnes. Cette exposition propose de se poser des questions à propos de la vivabilité de nos villes à court, moyen et long terme à travers différents médiums : rétrospectives historiques, interviews de personnalités locales, enquête de terrain, diagnostic sensible et projets inspirants.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.