346 événements programmés

Haroun

(Humour & Café Théâtre)

Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.

Notre avis : Depuis quelques mois, l'humoriste pince-sans-rire réapparaît sur la toile. Après deux ans d'absence, voilà que son précédent spectacle Seuls est désormais disponible en streaming, ainsi que des vidéos satiriques et autobiographiques, La vie d'artiste. Une série qui annonce la couleur : Haroun n'a rien perdu de son autodérision, de sa méchanceté jouissive même. On attend donc impatiemment sa nouvelle création Bonjour quand même ; on espère l'y entendre évoquer l'actualité politique nationale et internationale, avec son habituel mordant, sa drôlerie et sa férocité.

Moguiz

(Humour & Café Théâtre)

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Notre avis : Véritable sensation du web avec ses petites pastilles à perruques volontairement mal fagotées, Moguiz, plus d'un million de followers sur Instagram, est monté sur scène en début d'année dans un spectacle baptisé Coucou dont les premiers mois de représentations parisiennes ont affiché complet en un rien de temps. Le résultat est bancal, parfois hilarant, parfois poussif, mais en plein dans le style atypique de ce comique qui cherche davantage l'univers que la vanne pour la vanne.

Nôt

(Danse)

Chorégraphie de Marlene Monteiro Freitas, 1h, dès 14 ans. Entre profusion d’histoires et de détails, alliance des contraires et exploration de la figure du mal, la nouvelle création de la chorégraphe cap-verdienne Marlene Monteiro Freitas s'inspire des Mille et Une Nuits pour mettre en scène le duel entre la réalité et le désir, l’amour et la guerre, le grotesque et le sublime ainsi que l’aliénation et la liberté.

Notre avis : Habituée de la Maison de la danse, Marlene Monteiro Freitas y revient auréolée de sa nouvelle notoriété depuis qu'elle a créé Nôt dans la cour d'honneur du Palais des Papes du festival d'Avignon cet été. La Capverdienne met au cœur de Nôt (nuit en portugais) une attachante galerie de personnages peu raccord avec les normes : ça grommelle plus que ça ne parle, quand l'un articule dans un micro, la sono est coupée. Un autre se balade nu dans le public et étire le temps jusqu'à l'agacement de certains et une des danseuses, amputée des jambes, donne la réplique à ses acolytes.

Louis Cattelat

(Humour & Café Théâtre)

Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.

Notre avis : Dans la catégorie jeunes talents à suivre, on peut assurément citer l'humoriste Louis Cattelat. Arecibo, son premier spectacle affûté comme un scalpel est un concentré d'humour d'observation et vannes mordantes, il dissèque les travers de ses contemporains avec une verve aussi stoïque que percutante.

Les gros patinent bien

(Théâtre)

De Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan, 1h20, dès 10 ans. Comme des Laurel et Hardy des temps modernes, un homme en costume trois pièces passe tout le spectacle assis, tandis qu’un autre, en maillot de bain, s’agite autour de lui, brandissant des centaines de cartons racontant un voyage imaginaire à travers le monde. Il fait ainsi défiler des paysages, des personnages et même des animaux croisés au cours de cette drôle d’épopée. 

Notre avis : Un gros homme, statique sur scène, se lance dans un impressionnant voyage grâce à un maigre acolyte qui matérialise avec des cartons tout un tas d'accessoires, de paysages, de compagnons de route... Signé Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois, Les Gros patinent bien, cabaret de carton est un bijou burlesque au succès phénoménal mérité depuis sa création en 2020. Interview de Pierre Guillois à lire sur notre site (« faire marrer les gens, c'est notre travail ! » nous dit-il).

L'Abolition des privilèges

(Théâtre)

D’après Bertrand Guillot, mise en scène d'Hugues Duchêne, 1h15. Après avoir parlé de la politique actuelle, Hugues Duchêne plonge au cœur de la nuit du 4 août 1789, lorsque des jeunes députés sont venus à Versailles pour abolir les privilèges des bien-nés, un moment fondateur de la nation française.

Notre avis : De ce moment fondateur qu'est la fameuse nuit du 4 août 1789 ayant permis L'Abolition des privilèges, le metteur en scène Hugues Duchêne a fait un spectacle survolté pour un comédien. Un pan de l'histoire française réanimé façon one-man-show, Maxime Pambet changeant de rôle en quelques secondes pour enflammer un discours, rejouer un affrontement, délivrer une anecdote... Captivant.

Sous les fleurs

(Danse)

Chorégraphie de Thomas Lebrun, 1h15, dès 14 ans. Dans ce nouveau projet, Thomas Lebrun met en scène cinq interprètes afin de rendre hommage aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Habillés de robes traditionnelles aux motifs fleuris, ils racontent la rencontre du chorégraphe avec ces « hommes au cœur de femme » de la ville de Juchitán de Zaragoza.

Notre avis : Chorégraphe depuis 2001, directeur du CCN de Tours depuis 2012, Thomas Lebrun est une figure maintenant très connue de la danse contemporaine française. L'auteur d'Itinéraire d'un danseur grassouillet se penche souvent sur des sujets politiques et sociaux actuels, à travers des pièces mêlant humour et émotion. Créée en 2023, Sous les fleurs s'intéresse aux Muxes, troisième genre du peuple des Zapotèques dans le sud du Mexique. Cinq danseurs portant les robes traditionnelles aux motifs fleuris racontent en mouvements la vie de ces hommes bousculant les normes de la virilité et de la binarité.

Big Mother

(Théâtre)

Par la compagnie Mélody Mourey. Alors qu’un scandale éclabousse le Président des États-Unis et agite la rédaction du New York Investigation, la journaliste Julia Robinson voit sa vie vaciller dans la salle d’audience d’un tribunal quand elle croit reconnaître sur le banc des accusés son compagnon, mort quatre ans plus tôt. Son enquête croise celle de son équipe, et la petite cellule du New York Investigation se retrouve confrontée à un programme de manipulation de masse d’une ampleur inédite.

Notre avis : Nom bankable du théâtre privé français, Mélody Mourey a créé il y a deux ans un nouveau hit à succès. Soit une sorte de thriller dans le milieu journalistique états-unien, efficace dans sa narration et ses rebondissements (il est question d'un mort qui réapparaît subitement) et au plus près des enjeux démocratiques contemporains - le titre de la pièce est évidemment une référence à George Orwell. Voilà qui fait le job, même si c'est parfois aux forceps et à gros traits.

Zaï zaï zaï zaï

(Théâtre)

D’après Fabcaro, mise en scène de Paul Moulin, 1h. Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, mais il ne la trouve pas. La caissière appelle la sécurité et Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un. Installés autour d’une grande table équipée de micros, une bande d’acteurs s’amuse comme des gosses à raconter cette histoire complètement déjantée, en faisant les voix et les bruitages.

Le Cercle des poètes disparus

(Théâtre)

Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.

Notre avis : Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.

Bun Hay Mean

(Humour & Café Théâtre)

Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.

Eva Rami

(Humour & Café Théâtre)

Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.

Notre avis : Brillant geste autofictionnel, Va aimer ! d'Eva Rami est un seule-en-scène (le meilleur de 2024 selon les Molières !) dans lequel le double de la comédienne et autrice s'empare de la scène autant pour se livrer, se pacifier, se réparer, que pour alerter, bouleverser, transmettre.... La force du spectacle vivant, tout simplement.

Blanche-Neige, histoire d'un prince

(Théâtre)

Écrit par Marie Dilasser, mise en scène de Michel Raskine, 1h, dès 8 ans. Le couple princier bat de l’aile, le royaume est dévasté, la biodiversité en danger à force de fêtes et de guerres. Ces héros mélancoliques et joyeux clopent, chantent, se disputent et divaguent en tricotant. En un tourbillon burlesque, le spectacle plonge dans un récit moderne interrogeant les archétypes, le patriarcat, le féminisme et l’environnement.

Notre avis : Une histoire très connue comme on ne nous l'a jamais racontée : avec Blanche-Neige, histoire d'un prince, l'autrice Marie Dilasser a livré un texte bourré d'intelligence et d'humour (Blanche-Neige rêve par exemple d'une aventure avec sa copine Peau d'âne) qui nous transporte des années après le fameux baiser. Le metteur en scène Michel Raskine en a fait un excellent spectacle pour tous (petits et grands) dans la droite lignée d'un théâtre généreux et inventif. On adore.

Contre-nature

(Danse)

Chorégraphie de Rachid Ouramdane, 1h, dès 10 ans. Pour continuer d’explorer le mouvement aérien, déjà abordé dans ses précédentes créations Sfumato et Corps extrêmes, Rachid Ouramdane met en scène dix interprètes dans une atmosphère brumeuse, où leurs gestes esquissent des ralentis et des accélérations, à travers des corps à corps et chutes amorties. 

Notre avis : Après sa collaboration avec les circassiens de la Compagnie XY, le chorégraphe Rachid Ouramdane poursuit son exploration du geste et des mouvements aériens. Onze interprètes aux formations différentes occupent dans Contre-nature une scène nue, sculptée par les lumières et augmentée parfois d'images projetées dans la brume. Au-delà du mouvement, le chorégraphe évoque ici le passage du temps, le rapport des vivants aux absents, le vide et le plein, la complexité qui compose un corps et une psyché...

Camille Chamoux

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Notre avis : Ça va ça va, assure l'actrice et humoriste Camille Chamoux dans un quatrième seule-en-scène autocentré pour la bonne cause : celle de faire rire de son quotidien de « quadra occidentale » pour « collectivement oublier qu'on va tous crever comme des merdes ». Où il est question de santé mentale et physique, de mort, du couple, des gosses ou encore des groupes WhatsApp. Rien de très original, certes, mais on ne peut plus efficace.

Les Misérables

(Spectacles Divers)

De Victor Hugo, ms Ladislas Chollat. Comédie musicale

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.

Pierre-Emmanuel Barré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Come-back. Toujours armé de son style à la frontière de la critique sociale et de l’humour, Pierre-Emmanuel Barré est de retour sur scène avec un nouveau spectacle pour souligner les absurdités du monde contemporain.

Notre avis : En 2031, Pierre-Emmanuel Barré, chantre français de l'humour noir, vulgaire et politique, sera has-been prophétise-t-il lui-même. Alors il livrera un spectacle, titré Come-back, pour revenir coûte que coûte sur le devant de la scène. C'est ce spectacle en forme de dystopie que PEB parfait depuis des mois en tournée. Au vu des précédentes propositions de celui qui se qualifiait dans un ancien titre de « sale con », nous irons découvrir celle-ci avec curiosité.

Une pièce sous influence

(Théâtre)

Texte de Martin Legros, mise en scène de Sophie Lebrun et Martin Legros, 1h35. Deux couples rentrent du carnaval et se font face le temps d’une nuit. Anna, déguisée en mariée zombie annonce à son mari qu’elle a invité les acheteurs de leur maison à venir boire un verre alors qu’ils les détestent… Au milieu des confettis, commence alors une nuit de confessions et de révélations entre ces deux couples que tout oppose.

Notre avis : Une mariée dans une robe ensanglantée et un homme dans une parure de chevalier : voici Anna et Mathias tels qu'ils apparaissent d'entrée de jeu de ces 95 minutes toutes aussi tristes que drôles. Le couple a perdu son enfant il y a trois ans et s'apprête à vendre sa maison-mausolée à un autre couple qui débarque sur scène. Entre Ibsen et Lars Norén, la troupe du collectif caennais La Cohue sait parfaitement varier l'intensité des émotions pour absorber dans un sens de la fête indéniable les ressentis les plus sombres.

Nos matins intérieurs

(Théâtre)

Mise en scène de Nicolas Mathis, écrit par Julien Clément, 1h05, dès 10 ans. Cette année, le Quatuor Debussy partagera la scène avec le collectif Petit Travers, pour un spectacle tout en équilibres et en suspensions ; imaginée comme un grand jeu de construction, la scène est constituée de grands cubes dessinant autant de paysages qu’ils offrent de situations de jeu, dix jongleurs et jongleuses accordent leurs rythmes et leurs gestes dans des tableaux d’unisson, alors que les membres du quatuor jouent les maîtres du temps, imposant les vitesses, les cassures et les durées.

Goupil et Kosmao

(Théâtre)

D'Étienne Saglio, 40 min, dès 5 ans. Nouveau venu incontournable dans le monde de la magie, Étienne Saglio met en scène un renard rebelle et un magicien qui composent un duo cartoonesque aussi féérique que comique, entre music-hall et marionnette. La star, ce n’est pas le prestidigitateur, c’est l’animal.

Notre avis : Grand nom de la magie contemporaine, Étienne Saglio a conçu, avec Goupil et Kosmao (soit le nom de l'assistant renard et celui du magicien), une petite forme cabaret de 30 minutes destinée au jeune public (à partir de 5 ans) d'une inventivité et d'une intelligence folles. Ici, l'humour est le moteur du récit, porté par ce duo involontairement comique qui fait littéralement s'esclaffer les enfants. Et les plus grands.

La guerre n'a pas un visage de femme

(Théâtre)

D'après Svetlana Alexievitch, mise en scène de Julie Deliquet, 2h30. Après Welfare, Julie Deliquet poursuit son travail documentaire en adaptant cette fois-ci le premier livre de la prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch sur les 800 000 femmes mobilisées dans la Grande Guerre patriotique, largement invisibilisées jusqu'en 1985 et la sortie de son essai, résultat de sept ans de travail.

Notre avis : Quand nous nous asseyons, elles sont déjà là, dans leur appartement communautaire. Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, les a rencontrées individuellement et a fait de leur récit son premier ouvrage, censuré, au mitan des années 80. Julie Deliquet prend le relais pour sortir de l'ombre ces femmes ukrainiennes, biélorusses, russes qui ont combattu avec les armes de l'armée de l'URSS après la rupture du pacte germano-soviétique en 1941. Un grand spectacle d'une des meilleures metteuses en scène actuelles, déjà bluffante avec Welfare ou 8 heures ne font pas un jour récemment.

Numéro deux

(Théâtre)

D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.

Notre avis : C'est l'histoire d'un gamin qui a failli jouer Harry Potter au cinéma, sauf qu'il a été doublé dans la dernière ligne droite par Daniel Radcliffe. Ce Numéro deux doit donc regarder la réussite du numéro un de loin. Adapté par Léonard Prain et mis en scène par Sophie Accard, le roman fictionnel de David Foenkinos prend vie dans un spectacle efficace et captivant qui rencontre un succès mérité depuis sa création en début d'année à Paris dans le théâtre privé.

Sophia Aram

(Humour & Café Théâtre)

Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.

Notre avis : Revoilà Sophia Aram, humoriste estampillée France Inter qui tourne en ce moment avec "Le Monde d'après", un cinquième spectacle qui déplore l'état de la société française d'aujourd'hui. Un one-woman-show en forme de longue chronique d'actualité qui se voudrait au-dessus de la mêlée et du camp d'où elle vient : la gauche. Mais une longue chronique dont ne ressort qu'une triste amertume et pas mal d'obsessions de droite. Ainsi qu'un fataliste "c'était mieux avant" qui, une fois les applaudissements terminés, nous fait penser que Sophia Aram, c'était en effet mieux avant.

Mirage

(Danse)

Chorégraphie de Damien Jalet, 1h, dès 14 ans. Pour la première fois, le public lyonnais aura l'occasion de découvrir le Ballet du Grand Théâtre de Genève à travers une création cosignée par le chorégraphe Damien Jalet et le sculpteur-scénographe Kohei Nawa, quatrième volet de leur collaboration mettant en scène une nouvelle confrontation entre l’homme et la matière.

Notre avis : Attention, choc plastique et visuel ! S'inspirant du phénomène des mirages et de la Fata morgana, ces illusions d'optique liées à des conditions météorologiques spécifiques, le chorégraphe Damien Jalet et l'artiste visuel Kohei Nawa plongent 17 interprètes du Ballet de Genève dans une sorte de désert métaphorique. Des interprètes aux corps maquillés et transformés en figures fantasmatiques ou spectrales qui errent dans ce désert, à la recherche d'eux-mêmes à travers moult métamorphoses.

Annette

(Théâtre)

Mise en scène de Clémentine Colpin, 1h50, dès 13 ans. Il y a huit ans, la metteuse en scène belge Clémentine Colpin fait la connaissance d’Annette, deux fois plus âgée qu'elle. Cela bouleverse son rapport au monde : indomptable, emplie d’un insatiable désir de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles de femme, mère, secrétaire, épouse… dans lesquels elle était enfermée pour se réinventer sans cesse. Sur scène, elle rejoue sa vie et se raconte à cœur ouvert, sans tabou, de son enfance dans les années 1950 à sa mort rêvée.

Notre avis : Il faudrait ne rien dire de cette création qui a fait - à juste titre - l'évènement dans le Off d'Avignon cet été, si ce n'est que la créatrice Clémentine Colpin a collaboré déjà avec les hétéroclites et talentueux Christiane Jatahy, Robert Cantarella, Jaco Van Dormael et qu'elle a été formée en Belgique et en Suisse. Elle a décidé de construire son spectacle autour de la septuagénaire Annette et la place au centre de la scène alors qu'elle n'est pas comédienne. Autour d'elle, une jeune troupe d'interprètes fait revivre celles et ceux qu'elle a côtoyés.

Majorettes

(Danse)

De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.

Notre avis : Quand un chorégraphe (Mickaël Phelippeau) adepte des portraits de groupe s'intéresse à un club de majorettes (les Major's Girls) dont la plupart des membres ne sont plus très jeunes, ça donne un spectacle d'une grande émotion et d'une immense vitalité. Entre moments de pure démonstration d'un art souvent vu comme désuet voire ringard et d'autres de confessions touchantes ou drôles, Majorettes est une sorte de parenthèse hors du temps emplie de générosité.

Bovary Madame

(Théâtre)

D'après Gustave Flaubert, mise en scène de Christophe Honoré, 2h45, dès 15 ans. Sur la scène du théâtre, Christophe Honoré mêle le cirque et le cinéma pour donner corps aux Mœurs de province décrites par Flaubert, et réinterprète l'histoire d'Emma Bovar, coincée dans une petite ville de province et son mariage sans éclat, qui ne renonce pourtant pas à ses aspirations romantiques.

Notre avis : Le cinéaste Christophe Honoré aime les auteurs et les autrices, surtout quand il les amène au théâtre. Lui qui, en tant que metteur en scène, a déjà approché le courant du Nouveau Roman, le monument Marcel Proust ou encore certaines figures littéraires tragiquement mortes du sida, revisitera, dans son prochain spectacle et avec des interprètes fidèles (dont Ludivine Sagnier), le mythique Madame Bovary de Flaubert. Création mi-septembre en Suisse avant une tournée en France.

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.

La Barbichette Cabaret

(Spectacles Divers)

Dans la lignée des Madame Arthur ou Le Secret, Monsieur K. orchestre un joyeux chaos où le public devient complice et glisse, l’air de rien, des réflexions tendres et piquantes sur notre société dans son cabaret sensuel, joyeusement irrévérencieux, où se mélangent poésie, satire et musique live.

Dakeez

(Rap)

Anciennement champion de France de hip-hop, le Lyonnais Dakeez s'est lancé l'année dernière dans la musique avec son EP Oneira. À la croisée du RnB, du trapsoul et des influences hip-hop, le voici sur la scène de la Marquise.

Notre avis : Quadruple champion de France de hip-hop, champion d'Europe de street dance... Le Lyonnais Dakeez arrive dans la musique fort de talents déjà reconnus. Il insuffle une irrésistible fraîcheur au RnB hexagonal en assumant des références anglo-saxonnes (The Weeknd et Partynextdoor pour les plus connues) dopées par de puissantes nappes électroniques. Surtout, à la faveur de singles comme SHINE ou SUPERSTAR, il dégage une aisance contagieuse derrière le micro : les gimmicks et les mélodies accrochent tandis que la sensation d'une couleur sonore inexplorée en France afflue.

Square festival

(Musique Electronique)

Après treize ans d'existence, le Sucre lance son propre festival de musiques électroniques, le Square festival, afin de créer un nouveau terrain de jeu pour les artistes où se mêleront musiques, rencontres et énergies créatives pendant six jours. Détails à venir.

Junior Ballet de l'Opéra national de Paris

(Danse)

Chorégraphies de George Balanchine, Maurice Béjart, Anabelle López Ochoa et José Martinez, 1h45, dès 12 ans. En 2024, l’Opéra national de Paris lançait son Junior Ballet, une pépinière de jeunes danseurs internationaux de 18 à 25 ans. Cette année, ils interprèteront Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Anabelle López Ochoa et Mi favorita de José Martinez.

Notre avis : Certains se plaignent parfois de ne pas pouvoir voir, à Lyon, de la danse "classique", hormis dans le cadre de superproductions souvent coûteuses. Les vingt-quatre jeunes danseurs du Junior Ballet de l'Opéra de Paris viendront les combler cette année avec une affiche 100% néoclassique : Allegro Brillante de George Balanchine, Cantate 51 de Maurice Béjart, Requiem for a Rose d'Annabelle López Ochoa qui fait tourbillonner les interprètes en jupes roses sur une musique de Schubert, Mi Favorita de José Martinez rendant hommage à Marius Petipa et Fred Astaire.

Lilia Benchabane

(Humour & Café Théâtre)

Dans Handicapée méchante. Dans son spectacle, Lilia Benchabane raconte sa vie d'albinos malvoyante avec beaucoup d'autodérision et surtout un regard sans concession sur la société.

Notre avis : Handicapée méchante est un titre de spectacle pour le moins atypique. On le doit à la jeune humoriste Lilia Benchabane, albinos malvoyante bien décidée à rire de son handicap - comme lorsqu'elle demande au public de faire du bruit pour éviter d'une nouvelle fois jouer dans les loges sans s'en rendre compte ! Un savoureux retournement du stigmate au cœur d'un premier spectacle qui brasse large, de son rapport à ses parents à ses relations amoureuses en passant par ses premiers jobs.

Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse

(Peinture & Dessin)

Découvert dans les années 1820 par les artistes romantiques, la côte d'Étretat, avec ses falaises et ses portes taillées dans la craie, a été la source d'inspiration de nombreux peintres comme Claude Monet, Henri Matisse ou Gustave Courbet. Aujourd'hui fragilisé à cause du surtourisme, ce site est mis à l'honneur dans la nouvelle exposition du Musée des Beaux-Arts.

Notre avis : Retraçant la construction du mythe d'Étretat, village de pêcheurs de la côte d'Albâtre devenu au XIXᵉ siècle un haut lieu artistique, l'exposition conçue en collaboration avec le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main, s'annonce comme un des événements majeurs de la fin de l'année. Les falaises se dressant face à la mer incarnent non pas un motif, mais l'aiguillon d'une réflexion picturale, photographique et littéraire où la lutte avec le visible se renouvelle et se dramatise.

Waly Dia

(Humour & Café Théâtre)

Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.

Notre avis : Observateur affûté, Waly Dia jongle entre provocation et malice avec un humour sans concession. Ex-chroniqueur chez Charline Vanhoenacker sur France Inter, il fait son retour sur scène avec son spectacle Une heure à tuer coécrit avec l'humoriste Mickaël Quiroga, démontrant sa capacité à enchaîner les punchlines acérées avec un débit mitraillette qui ne laisse rien ni personne indemne.

Madame Fraize

(Humour & Café Théâtre)

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Puggy

(Rock & Pop)

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.

Voir clair avec Monique Wittig

(Théâtre)

D’après Monique Wittig, Sarah Ahmed, Audre Lorde, Adrienne Rich et Elsa Dorlin, mise en scène d'Adèle Haenel, 1h, dès 16 ans. Caro Geryl et Adèle Haenel, les deux moitiés du duo musical DameChevaliers, s'emparent du texte La pensée straight de Monique Wittig, figure de proue du Mouvement de Libération des Femmes, du lesbianisme radical, et pionnière des études de genre. Pendant une heure, autour d'un feu, les artistes et spectateurs échangeront pour réfléchir ensemble sur ses écrits.

Notre avis : Après un début de carrière flamboyant au cinéma, la comédienne Adèle Haenel s'épanouit désormais sur les planches, notamment aux côtés de Gisèle Vienne. Cet automne, elle s'essaiera pour la première fois à la mise en scène en partant du texte La Pensée straight (1992) de Monique Wittig, figure du féminisme lesbien. Un spectacle annoncé entre performance et musique à découvrir dans le cadre du Festiv·iel de la Croix-Rousse, à la programmation passionnante et engagée.

Hamza

(Rap)

Figure de proue du rap belge, Hamza revient à Lyon, deux ans après son dernier passage, l'occasion de découvrir sur scène des morceaux issus de ses derniers projets tels que Mania, sorti en juin dernier.

Notre avis : Après le triomphe de Sincèrement, Hamza était très attendu. Idéalement lancé par un premier single redoutable (Kykydebondy), son album Mania n'a pas déçu. Entre instincts mélodiques fulgurants et flows constamment inventifs, il abolit la frontière entre rap et RnB pour imposer des sonorités uniques. À coups de samples pointus (de Saleka Shyamalan à la japonaise Vision) et de collaborations audacieuses (Byron Messia, Rema), le prodige belge achève de perfectionner une recette alliant jouissance musicale et émotion brute.

Paul Gasnier

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman La collision. En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en motocross faisant du rodéo urbain à 80 km/h. Dix ans plus tard, son fils, toujours hanté par le drame, est devenu journaliste. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel évènement a été rendu possible.

Nej'

(Rap)

Dans le cadre de son Irréel tour, dérivé de son album SOS IV, Nej' monte sur la scène de la LDLC Arena pour partager ses chansons avec son public lyonnais.

Notre avis : La relative discrétion de Nej tranche avec son statut de tête d'affiche. Depuis près de dix ans, elle cultive un R'n'B à la française, dans la tradition des années 2000 (Wallen, Amel Bent). Elle s'approprie le genre en le revisitant à l'aune de sonorités et mélodies empreintes de ses origines orientales, mêlées à des productions très modernes aux beats proches du rap. Entre introspections sentimentales et refrains entêtants, elle signe des tubes d'une efficacité incontestable, de l'incontournable et international Paro aux récents Ensay ou Blessure.

Personne n'est ensemble sauf moi

(Théâtre)

Mise en scène de Clea Petrolesi, par la compagnie Amonime, 1h15, dès 11 ans.

Notre avis : Quelle belle surprise que ce spectacle titré avec une phrase prononcée par un jeune autiste rencontré dans le cadre d'ateliers menés par la compagnie Amonine. L'autrice et metteuse en scène Clea Petrolesi a ainsi conçu un spectacle centré sur de jeunes adultes en situation de handicap peu visible et donc incompris par celles et ceux que la société appelle les valides. Proche du théâtre documentaire, le résultat, qui questionne finement l'idée de normalité, est à la fois bouleversant et très drôle. Énorme coup de cœur.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Béatrice Balcou

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 14 novembre à 18h. Pour son exposition personnelle à La BF15, Béatrice Balcou invite aux coulisses d'une observation attentive des différents modes de monstration et de manipulation des œuvres, en parlant de leurs vies, leurs relations, les dangers auxquels elles font face et les processus de restauration qu'elles vivent.

Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie

(Théâtre)

Dans cette nouvelle pseudo-conférence, Jérôme Rouger endosse le rôle du professeur Rouger, directeur de l'école d'agriculture ambulante, afin d'aborder avec humour les droits des poules et les conditions de vie des œufs. Entre informations scientifiques et réflexions absurdes, ce spectacle offre un regard aigu sur des problématiques actuelles, mêlant absurde et métaphysique.

Notre avis : Avec un détournement habile des codes de la conférence classique, l'auteur, metteur en scène et comédien Jérôme Rouger offre un drôle de spectacle rythmé qui s'autorise des digressions pour mieux amuser les spectateurs et spectatrices avant de revenir à son sujet. Lequel ? Les droits de la poule et les conditions de vie de l'œuf. Ou comment, sous couvert de jeux de mots, d'interpellations du public et de questions sans réponse, passer quelques messages bienvenus sur l'élevage intensif - d'où le titre ironique.

Quatorze, farce macabre !

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Vincent Fouquet, 1h05, dès 12 ans. Un siècle après la Première Guerre mondiale, deux comédiens s’emparent de cette affaire, plongent la tête la première dans l’infernal mécanisme des jeux d’alliances et en révèlent toute la cruelle absurdité, le tout dans une mise en scène efficace conjuguant humour et rigueur historique.

Moondog à travers le XXe siècle

(Conférences)

Animée par Amaury Cornut et François Mardirossian, 1h15. Tous deux liés au compositeur Louis Thomas Hardin, alias Moondog, le conférencier Amaury Cornut et le pianiste François Mardirossian proposent de mettre à jour, photos et archives sonores à l'appui, les liens qui existent entre cet artiste méconnu et des figures marquantes de la musique du XXe siècle.

Notre avis : Pendant quatre jours, le festival Chapelle d'automne remet en avant les ''claviers anciens'' (clavecin, orgue...). Parmi la programmation, le singulier Moondog est à l'honneur. Son biographe Amaury Cornut donnera une conférence musicale sur cet « inconnu légendaire et aveugle visionnaire ». Le lendemain, plusieurs pièces de Moondog seront jouées à "l'orgue explorateur" accompagnées de percussions, tirées notamment de l'album pour orgue du compositeur, A new sound of an old instrument.

Lady Gaga

(Rock & Pop)

Lady Gaga entame une nouvelle tournée cette année, quelques mois après la sortie de son septième album, Mayhem, qui marque un retour aux racines pop pour la chanteuse. Le Mayhem Ball passera par Lyon avant de monter à Paris, la première occasion pour les Lyonnais d'aller voir la Mother Monster depuis quinze ans.

Frichti

(Impro)

Spectacle improvisé avec les propositions des spectateurs, les comédiens de Frichti doivent créer de toutes pièces un spectacle en intégrant 50 "ingrédients", des propositions donnés au préalable par le public.

Tuerie

(Rap)

Cinq mois après son dernier album Les amants terribles, Tuerie monte sur la scène du Marché Gare afin de partager ses dernières créations, plus introspectives sur son histoire et celle de sa famille.

Notre avis : Dans un geste entier et sincère, Tuerie propose un rap chanté, nourri d'un référentiel puisant dans les standards de la soul, du jazz et du gospel. Les Amants terribles, son très réussi premier album, frappe par sa manière de transformer ces influences en un tout hybride et cohérent. Cette base musicale sophistiquée s'entrechoque avec un récit intime et organique où ses confidences dépouillées prennent l'envergure d'une symphonie. Quelque part entre la nonchalance des débuts de Doc Gyneco et la grâce de John Legend, un artiste captivant se dévoile.

Les applaudissements ne se mangent pas

(Danse)

Chorégraphie de Maguy Marin, 1h, dès 14 ans. Crée en 2002 pour la Biennale de la danse, Les applaudissements ne se mangent pas conserve son message urgent à propos des régimes dictatoriaux d'Amérique latine en étant transmise à une nouvelle troupe de huit jeunes danseurs.

Notre avis : Sur une scène nue, entourée de rideaux de lamelles multicolores, la tension est palpable : musique stridente de Denis Mariotte, corps à corps et chocs entre les danseurs, regards durs entre le groupe et celle ou celui qui en est exclu... La violence est mise en espace avec une minutie et un sens rythmique époustouflant chez Maguy Marin. Les applaudissements ne se mangent pas avait été créée lors de la Biennale 2002 pour dénoncer les régimes dictatoriaux d'Amérique latine. Elle est reprise en 2025 avec de plus jeunes interprètes, parce que la violence reste inchangée, là-bas comme ici.

The Brotherhood

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Carolina Bianchi, déconseillé aux moins de 16 ans. Avec son collectif Cara de Cavalo, Carolina Bianchi ausculte les origines de la fraternité masculine et les raisons pour lesquelles la violence, les viols et les agressions sexuelles sont inscrits dans leur codes partagés et leur vocabulaire. Accompagnée de huit acteurs, elle relie à la dramaturgie les traumatismes et les origines de la misogynie, la sexualité en crise, et fait du théâtre un moyen de rendre possible un dialogue sur ces sujets difficiles.

Notre avis : Pour le deuxième volet de sa trilogie Cadela Força, Carolina Bianchi creuse le sujet du viol aussi intime que collectif. Puisqu'il nous regarde tous, elle prend sa casquette d'actrice et d'universitaire pour enquêter sur la violence masculine et comment les figures féminines ont été écrites, dessinées, filmées, assujetties, annihilées par leurs auteurs. Dans The Brotherhood, présenté pour sa première française à Lyon, elle ébranle profondément nos regards.

Bérengère Krief

(Humour & Café Théâtre)

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

La Machine de Turing

(Théâtre)

De Benoit Solès, d'après Hugh Whitemore et Andrew Hodges, mise en scène de Tristan Petitgirard, 1h30. Manchester. Hiver 1952. Suite au cambriolage de son domicile, le professeur Turing porte plainte au commissariat.  Il n’est d’abord pas pris au sérieux par les forces de l'ordre, mais sa présence n’échappe pas aux services secrets grâce à son acharnement pour briser l’Enigma, machine allemande d'encodage pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce spectacle retrace sa vie et ses nombreuses contributions à développer ce qui deviendra l'informatique moderne.

Iphigénie à Splott

(Théâtre)

Écrit par Gary Owen, mise en scène de Georges Lini, 1h30, dès 14 ans. Dans cette réinterprétation rock and roll, Gary Owen met en scène l’héroïne antique Effie, une jeune femme sauvage, rebelle et gouailleuse, et la transpose à Splott, une banlieue de Cardiff au Pays de Galles, minée par le chômage et la précarité.

Notre avis : Un spectacle en forme d'uppercut. Avec Iphigénie à Splott, l'auteur gallois Gary Owen a écrit un monologue fiévreux et politique sur une jeune fille d'un quartier déshérité de Cardiff. Au bord de l'explosion, son héroïne défie la tragédie que la société lui promet. Sur scène dans une mise en scène rock de Georges Lini, la comédienne Gwendoline Gauthier est captivante et bouleversante.

La jeune fille et la mort

(Classique et Lyrique)

Les musiciens et musiciennes de l'Orchestre national de Lyon se retrouvent pour interpréter le Quatuor à cordes n° 15 de Mozart et le Quatuor à cordes n° 14 de Schubert.

Notre avis : La jeune fille et la mort est l'une des œuvres les plus connues de Schubert et, à nos oreilles, l'une des plus poignantes. À partir d'un lied composé sept ans plus tôt, ce quatorzième quatuor à cordes n'est ni plus ni moins qu'une lutte (dont l'issue est connue) entre la vie et la mort. Lors de son écriture, Schubert a vingt-sept ans, il se sait condamné par une syphilis, et intensifie d'autant plus sa créativité. Le programme des musiciens de l'ONL sera complété par le 15ᵉ quatuor à cordes de Mozart.

William Bouguereau et les lyonnais

(Peinture & Dessin)

À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la Tomaselli Collection rend hommage à William Bouguereau à travers une exposition qui explorera ses relations avec les artistes lyonnais. Grâce à de nombreux prêts, l’exposition dévoilera des études peintes, des dessins préparatoires et des esquisses inédites retraçant l’ensemble de sa carrière, oubliée du grand public.

Notre avis : Défini par Charles Vendryes comme « l'un des plus renommés et des plus habiles représentants de l'école idéaliste », William Bouguereau incarne cette figure d'artiste célébré de son vivant, mais tombé dans l'ombre après sa disparition. Si près de 90 % de son œuvre a gagné les États-Unis, sa redécouverte tardive a nourri bien des regrets, partiellement apaisés par l'ouverture d'une salle au musée d'Orsay en 2010. L'exposition offre l'occasion d'explorer des pièces méconnues, des études préparatoires rarement montrées, et de mesurer son écho dans la production lyonnaise de ses contemporains.

Jeune Mort + Zinée + Surprise

(Rap)

Soirée en triptyque à la Machinerie, avec Jeune Mort et ses textes sincères et bouleversants, Zinée et ses mélodies mélancoliques ainsi que Surprise et son univers entre insolence et sensibilité.

Notre avis : Depuis Angèle et Pomme, Surprise se raconte avec une insolence sans filtre et une absence d'inhibition. Elle nous plonge, éperdument et frénétiquement, dans l'esprit d'une jeune femme d'aujourd'hui confrontée à d'incessantes injonctions. Ses textes crus et viscéraux bousculent des productions planantes pour mieux affirmer un précieux désir d'indépendance et de liberté. Si y'a un monde, son dernier EP en date, s'impose comme l'exécution la plus aboutie d'une proposition au confluent du rap post-SoundCloud et de la nouvelle pop.

Zombis, aux origines

(Sciences et Histoire)

Connus sous leur forme développée par le cinéma et la pop-culture, les zombies (ou zombis) tiennent leurs origines de la culture vaudou d'Haïti, où ils sont des criminels non repentis jugés à une fin pire que la mort. Cette exposition vise à retracer l'évolution des zombies jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : Au musée des Confluences, le zombi réacquiert son épaisseur historique. Né dans le contexte de la traite et du marronnage, il dit la dépossession du corps, la servitude imposée, mais aussi la résistance des imaginaires. L'exposition instaure une dialectique entre objets rituels, récits haïtiens et images contemporaines, montrant la circulation de cette figure entre croyance, folklore et pop culture mondialisée. Ce détour par Haïti et ses héritages permet un déplacement de notre regard : ce que l'on croyait n'être qu'un monstre de série B révèle une mémoire politique et spirituelle.

Michel Hazanavicius

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Carnets d'Ukraine. En novembre 2023, Michel Hazanavicius a passé quelques jours sur le front en Ukraine pour y rencontrer ceux qui combattent. La plupart ne sont pas militaires de carrière et n'auraient jamais imaginé se retrouver dans une tranchée. Voici un carnet de voyage racontant ces rencontres.

Roman Frayssinet

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ô Delà. Roman Frayssinet revient sur le devant de la scène avec un nouveau spectacle entre rêve et réalité, où l’absurde et le quotidien se mêlent pour offrir un regard neuf sur notre société en aborde différents aspects de la vie moderne.

Notre avis : Formé à l'École nationale de l'humour de Montréal, le Francilien dégingandé s'était fait connaître du grand public grâce à ses chroniques sur Clique, émission de Canal + animée par Mouloud Achour. Le premier spectacle de sa récente trilogie, Ô Dedans, était d'une notable générosité, offrant à son public de grands moments de rire, mais aussi un propos presque existentialiste, revenant en détail sur sa rupture avec ses dépendances, et son choix de se tourner vers une spiritualité un peu foutraque. Son spectacle Ô Delà se place dans la continuité, assumant une apologie du bonheur percutante.

Boris Godounov

(Classique et Lyrique)

D'après Alexandre Pouchkine et Modeste Moussorgski, direction musicale de Vitali Alekseenok, mise en scène de Vasily Barkhatov, 2h45. Ce récit de Pouchkine met en scène un drame intime, celui du dirigeant Boris Godounov, en se demandant comment le pouvoir peut transformer l’humain, le tout porté par une musique aux couleurs chatoyantes et pleine de contrastes.

Notre avis : Créé en 1869, adapté d'une pièce d'Alexandre Pouchkine, l'opéra de Modeste Moussorgski Boris Godounov est un drame à la fois psychologique et politique, explorant les ressorts et les travers du pouvoir. Musicalement, il est aussi une plongée dans la culture slave et ses musiques traditionnelles. Dirigé par Vitali Alekseenok, sa mise en scène sera assurée par son compatriote russe Vasily Barkhatov qui voit dans cette œuvre une désillusion du politique et « l'histoire d'une société indifférente à sa destinée et désengagée de ses enjeux politiques ».

Marché de la Mode Vintage

(Brocantes)

Le Marché de la mode vintage est de retour pour une 29e édition qui se déroulera une fois de plus à la Sucrière. Cette année, l'évènement proposera, en plus des nombreux stands de vêtements et d'objets vintage, de nombreuses animations dont des défilés et des shows de danse, un barbier, des tatoueurs, un atelier de réparation et un espace retrogaming.

Festival Lumière

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Pour cette 16ème édition du Festival Lumière, c'est l'acteur Michael Mann qui recevra le prix tant convoité. Au programme, on pourra retrouver une rétrospective du réalisateur Martin Ritt avec des copies spécialement réalisées pour le festival, une séance spéciale de Kung fu Panda et deux ciné-concerts : Le vent et La Charrette fantôme de Victor Sjöström, interprétés respectivement par l’Orchestre national de Lyon et l'organiste Grégoire Rolland.

Morgane Berling

(Humour & Café Théâtre)

À 23 ans, Morgane Berling fait le bilan de sa jeune vie : de l'enfance à aujourd'hui, elle jette un regard corrosif sur ses ainés sans épargner sa génération, partagée entre les soirées du samedi soir et le marché du dimanche matin.

Notre avis : À 25 ans, il faut basculer dans la catégorie adulte mais Morgane Berling a quelques doutes sur les avantages de ce nouveau statut. Elle observe sa situation avec un humour souvent teinté de trash ainsi qu'avec un certain aplomb. Dans sa salopette de môme, accompagnée d'un auteur (Étienne Gachet) et d'une metteuse en scène (Lucie Cottard), elle essaye de comprendre pourquoi ses congénères se délectent de trimbaler leur caddie au marché le dimanche matin et rêvent de se multiplier. Si ça vous semble être du vécu, c'est parce qu'elle nous regarde avec autant de perspicacité que de circonspection.

Valentina

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Caroline Guiela Nguyen, 1h20, dès 12 ans. Un jour, au retour de l’école, Valentina trouve un mot du médecin sur la table. C’est à elle que va revenir la lourde charge de le traduire à sa mère, atteinte d’une grave maladie du cœur, qui ne comprend que le roumain. Commence alors une histoire où la violence de l’institution hospitalière s’ajoute à celle du diagnostic, ainsi qu'à l’espoir secret que le mensonge peut transformer le réel.

Notre avis : Il était une nouvelle fois un spectacle généreux, populaire et émouvant de la metteuse en scène et autrice Caroline Guiela Nguyen qui, forte de nombreux succès (Lacrima, Fraternité, Saigon...), régénère à sa façon le monde corseté du théâtre public. Avec Valentina, elle raconte l'histoire d'une jeune fille roumaine qui doit traduire à sa mère, venue en France se faire soigner, des termes médicaux beaucoup trop lourds pour une enfant... Poignant.

El Conjunto del Valletuerto

(Sono Mondiale)

Dans leur musique, El Conjunto del Valletuerto font revivre avec énergie et authenticité l’héritage des Juglares colombiens et des orchestres de musique tropicale des années 1960 et 1970, cumbias, paseaitos, vallenatos et guarachas en tête.

Scylla + Furax Barbarossa

(Rap)

Le temps d'une soirée, le Transbordeur vibrera au son des voix puissantes et des plumes aiguisées du Bruxellois Scylla et du Toulousain Furax Barbarosa. Deux styles singuliers, deux parcours uniques, mais une connexion évidente depuis des années.

Notre avis : La collaboration entre Scylla et Furax Barbarossa a atteint son point d'acmé avec Portes du désert, leur premier album commun. Complémentaires, leurs flows rivalisent de précision et d'excellence pour servir une écriture engagée, entre maîtrise d'images fortes et poésie sans romantisme. Les deux hommes honorent un rap mature et exigeant qui préfère prendre son temps que courir après l'époque. Ils célèbrent un héritage, l'envie sincère de le perpétuer et d'apporter modestement leur pierre à l'édifice. Un grand disque et un classique en puissance.

Sioule + Cam&Leon

(Soul & Funk)

À la confluence des musiques traditionnelles d’Auvergne et du funk psychédélique des années 1970, Sioule cultive des expérimentations à base de traditions locales où le rapport à la danse est crucial dans leur processus créatif. Ils seront accompagnés de Cam&Leon dans un registre similaire, passant d’une mazurka néo-folk à une bourrée auvergnate.

Josèfa Ntjam

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 2 octobre à 18h30. Trois figures résistantes africaines, Marthe Ekemeyong Moumié, Élisabeth Djouka et Mafory Bangoura, prennent la forme d'avatars, Persona, Marthe et Saturna, pour partager les connaissances du réseau des mémoires noires, des lignées matriarcales, des identités queer et des histoires occultées, mêlées aux cosmogonies dogons, fang, bassa ainsi qu'aux mythes diasporiques nés dans l’exil.

Notre avis : À Villeurbanne et à la Part-Dieu, Josèfa Ntjam construit des environnements saturés où se heurtent héritages occultés, fragments technologiques et voix multiples. S'opposant à la narration linéaire, son œuvre incarne une traversée discontinue, où archives, sons et formes composites s'entrechoquent pour produire des images neuves. L'installation présentée à la Biennale de Venise explorait déjà des profondeurs imaginaires pour faire surgir d'autres cosmologies. Entre laboratoire plastique et champ de résistance, Ntjam détourne matériaux et outils pour composer un langage ouvert.

Bernard Lavilliers

(Chanson)

Deux ans après la sortie de son l'album Métamorphose,  Bernard Lavilliers offre une relecture créative de quatorze de ses chansons. Dans ces nouvelles versions symphoniques arrangées par le compositeur Cyrille Aufort, les couleurs du tango argentin, du funaná cap-verdien ou du flamenco résonnent avec le swing orchestral.

Notre avis : L'année dernière, la publication de « Métamorphose » avait fait brèche dans nos cœurs. Le choix de revisiter symphoniquement treize perles choisies de son répertoire cinquantenaire et d'enrichir cette collection d'un inédit, « La Bandiera Rossa », hommage à l'ami Reggiani, apparaissait comme un défi cinématographique parfaitement réussi. Pendant deux soirées à l'Auditorium, le Stéphanois retrouvera l'Orchestre national de Lyon sous la houlette de Bastien Stil.

Mahler, Symphonie n° 6

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h30. Nouvelle représentation d'une symphonie de Gustav Mahler à l'Auditorium de Lyon, cette fois-ci la sixième, dite tragique, sorte de frise chronologique retraçant sa vie, enchaînant les moments de triomphe avec d'Autres, plus sombres.

Passeport

(Théâtre)

Texte et mise en scène d'Alexis Michalik, 1h30, dès 12 ans. Issa, jeune Érythréen laissé pour mort dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Alors que le seul élément tangible de son passé est son passeport, il entame une longue quête semée d’embûches afin d’obtenir un titre de séjour, entouré de compagnons d’infortune.

Notre avis : Adepte d'un théâtre tout en rebondissements, Alexis Michalik a, dans sa dernière pièce, gardé la formule qui fait le succès de son écriture en la plaquant sur un sujet très politique : le sort des migrants. Tout part d'un jeune Érythréen qui, après des violences dans la « jungle » de Calais, a perdu la mémoire. Avec une certaine efficacité, le récit remonte les fils de son histoire afin de les dénouer et d'émouvoir le public sans l'assommer - « ce n'est pas un théâtre militant ou documentaire, mais une histoire humaine, qui s'adresse à tous » écrit Michalik. Honnête.

Jean-Baptiste Para

(Rencontres et Dédicaces)

À l'occasion de la parution du roman Les petits chameaux du ciel d'Elena Gouro. Encore peu connue en France, Elena Gouro est reconnue comme une poétique originale et singulière du futurisme en Russie, d'où elle est originaire. À l'occasion de la parution pour la première fois en français de son recueil Les petits chameaux du ciel, la librairie L'œil cacodylate accueille Jean-Baptiste Para, traducteur et préfacier ayant travaillé sur cette parution.

Penser avec Averroès

(Conférences)

Animée par Jean-Baptiste Brenet, professeur d'histoire de la philosophie arabe à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne. Un an après la publication de son livre Le dehors dedans. Averroès en peinture, Jean-Baptiste Brenet propose une conférence introductive et accessible à Averroès, philosophe, théologien, juriste andalou de langue arabe du XIIe siècle, ayant beaucoup influencé la philosophie latine.

Thomas Mann et Richard Wagner

(Conférences)

Animée par Jean-Charles Margotton, professeur émérite de germanistique. À l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, le Goethe Institut organise une conférence sur la vie de l'écrivain allemand Thomas Mann et les multiples relations qu'il a entretenues avec Richard Wagner, dont l'œuvre était pour lui l'expression d'un siècle. Au cours du récit, la pianiste Futaba Oki réalisera un accompagnement au piano de thèmes wagnériens.

Yanick Lahens

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Passagères de nuit. Situé sur deux périodes entre 1750 et 1850, ce roman raconte les histoires de deux femmes, aînées de l'autrice. La première d’entre elles, Élizabeth Dubreuil, fuit la Nouvelle-Orléans sur un bateau à destination de Port-au-Prince, où habite Régina, seconde figure de proue de l'ouvrage, maîtresse d’un des généraux arrivé dans la ville en 1867.à travers les pages, l'autrice évoque la réalité des bateaux négriers et plonge dans l’histoire haïtienne.

Haro sur les Jacobins

(Conférences)

Basée autour de l'ouvrage Haro sur les Jacobins !, cette conférence regroupe l'historien Guillaume Roubaud-Quashie et l'auteur Côme Simien pour parler du jacobinisme, entre Robespierre et la guillotine, pour plonger dans un récit de luttes et de rapports de force donnant à voir sous un angle nouveau deux siècles d'histoire politique française.

Bleed from Within + After the Burial + Great American Ghost

(Rock & Pop)

Trois ans après leur dernier passage à Lyon, les Écossais de Bleed from Within reviennent sur la scène de la Rayonne, sept mois après la sortie de leur dernier album Zenith. Ce soir-là, ils seront accompagnés d'After the Burial et Great American Ghost, pour une soirée 100 % metalcore.

Notre avis : À La Rayonne, l'automne s'ouvrira sous un ciel saturé de guitares et de cris. Bleed from Within élève un metal moderne qui conjugue précision tranchante et élan dramatique, où la rage se mêle à une tension presque orchestrale. À leurs côtés, After the Burial prolonge cette architecture sonore avec ses entrelacs djent : rythmes disloqués, guitares démultipliées, mécanique pulsante comme un organisme instable. Sans oublier Great American Ghost, qui transforme chaque morceau en manifeste, criant à la face des injustices.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine.

Ukandanz

(Rock & Pop)

Avec un mélange de rock garage et du jazz libertaire nourri aux pulsations des musiques traditionnelles éthiopiennes, Ukandanz pousse le répertoire traditionnel et ses polyrythmies dans leurs retranchements, et les entraîne dans des dérapages contrôlés au contact du rock progressif, du punk ou de l'expérimental.

Woman

(Danse)

De la compagnie Paradox-Sal, 30 min, dès 8 ans. Unies par la culture house et hip-hop, les danseuses de la compagnie Paradox-Sal signent avec Woman leur toute première pièce en propre, une ode vibrante à l’identité, à la sororité et à la liberté de créer célébrant les liens entre femmes, leur évolution et leur puissance collective.

Viscum

(Danse)

Chorégraphie de Noé Chapsal et Julia Moncla, 40 min, dès 7 ans. Avec Viscum, Noé Chapsal signe une création à la croisée du break, du jazz et de la danse contemporaine. Avec Charlotte Louvel, ils forment un duo où l’engagement physique atteint son paroxysme : vêtus de cuir noir, les deux interprètes évoluent dans un espace restreint, bordé de câbles, au cœur d’un paysage sonore joué en direct, alors que leur face-à-face révèle les étapes maladroites, violentes et troublantes d’une rencontre.

50 ans après la lutte des prostituées de Lyon : Mémoire, transmission, enseignements

(Débats)

En juin 1975, face un durcissement de la loi sur le racolage passif, outrage public à la pudeur, débauche sur la voie publique, un collectif de prostituées s’est constitué à Lyon pour dénoncer le matraquage fiscal, le harcèlement policier et pour revendiquer le droit à la sécurité sociale. Cinquante ans plus tard, le Mouvement pour une Alternative Non Violente, qui avait soutenu ce mouvement, organise une table ronde pour faire état des avancements et du quotidien des travailleuses du sexe aujourd'hui.

Myriade : Sara Mychkine

(Lectures)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite la poétesse et autrice Sara Mychkine pour une rencontre littéraire autour de son livre De minuit à minuit ainsi que Jacaranda de Joël Fayre.

Myriade : Collectif Maraboutage

(Clubbing)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite le collectif Maraboutage pour une performance entre musique et danse influencée par leurs multiples voyages autour du globe.

Échos d'Hyrule

(Classique et Lyrique)

Le Neko Light Orchestra revient à Lyon pour une représentation de son nouveau concert intitulé Échos d'Hyrule. Conçu comme un hommage à la saga vidéoludique The Legend of Zelda, de son premier opus sorti en 1986 jusqu'au dernier,  Tears of the Kingdom, sorti en 2023.

S. society

(Musique Electronique)

Ce dimanche, le Sucre accueille le duo italien Mathame, dont les sets brouillent les frontières entre rêverie et réalité, accompagnés de Messaline et sa techno profonde et progressive, ainsi que le lyonnais Jast.

C'est la Vida !

(Danse)

Chorégraphie d'Aurélien Kairo, mise en scène de Patrice Thibaud, par la compagnie De Fakto, 1h, dès 6 ans. Sur des rythmes de chansons françaises et espagnoles, Aurélien Kairo réunit deux danseurs pour réinterpréter avec légèreté les stéréotypes d’antan sur les chansons cultes du patrimoine français et espagnol, et livrer des messages d’amour et de tolérance

Boiler room

(Clubbing)

Un an après leur premier passage, la Halle Tony Garnier accueille l'équipe de Boiler Room pour une édition XXL oscillant entre techno, house et trance. Programmation à venir.

Banquise + Out of my eyes + After the outbreak

(Rock & Pop)

Soirée 100 % metalcore au Warmaudio avec les Lyonnais de Banquise, qui viendront fêter la sortie de leur nouveau single Crystal Cage. Et pour compléter l'affiche, ils seront accompagnés de Out of my eyes et After the outbreak !

Immersion All Styles

(Danse)

Pour le week-end de clôture de la Biennale de la danse, les Grandes Locos accueillent une journée d'expériences immersives à travers les danses hip hop et les danses de club avec S.T.U.C.K. de Mounia Nassangar, Battle Feeling First de Mademoiselle Do' et Slam Tour des compagnies Relevant et La Fougue.

DJ Andria + Louise Albann

(Clubbing)

Andria, DJ résident du Ninkasi Cordeliers, fait durer la fête de la Biennale de la danse en invitant des guests pour faire scintiller le dancefloor de vibes hip-hop, electro, afro, RnB et plus. Cette fois-ci, ce sera au tour de la DJ Louise Albann !

Myriade : Cassandra Moun

(Classique et Lyrique)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite l'artiste Cassandra Moun pour une performance investissant les six espaces de la Villa Gillet, où chaque déplacement devient un acte de perception, un glissement d’un temps à un autre.

Myriade : Asna

(Musique Electronique)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite la DJ Asna pour une performance musicale et scénique hybride mettant en lumière les résonances contemporaines des rythmes traditionnels ivoiriens en les fusionnant avec des beats électroniques.

Okis

(Rap)

Pur produit lyonnais, Okis publie son premier EP, OK, en janvier 2022. Depuis, il rappe son attachement à sa ville, ses paradoxes, sa gastronomie et son club de foot, le tout avec une science du placement rythmique et un rapport au groove rarement entendu de ce côté de l’Atlantique.

Olivier Marboeuf

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre La nuit juste avant le feu. Monologue d’une seule phrase qui court sur 50 pages, ce nouvel ouvrage d'Olivier Marboeuf raconte la condition des diasporas noires et les horizons de lutte dans un monde qui brûle, en s'inspirant des lignes de Bernard-Marie Koltès et James Baldwin.

Rituale Lugdunum fest V

(Rock & Pop)

Le temps d'une soirée, le Jack Jack vibrera au rythme du black metal à l'occasion de la cinquième édition du Rituale Lugdunum fest. À l'affiche : Hegemon, Decline of the I, Les chants de Nihil et Chiaroscvro, représentant plusieurs époques du genre. Et en ouverture, le groupe Eros Necroscopique projettera en exclusivité le clip de son morceau En Quarantaine.

Notre avis : Le 27 septembre, le Rituale Lugdunum fest V convoque la nuit pour écrire une épopée noire. Hegemon, vétéran du black metal français, incarne une élégance crue avec des harmonies dramatiques et des graves impérieux. Decline of the I tisse une toile sonore où se meuvent l'angoisse et la répétition, tandis que Les chants de Nihil alternent spleen et fureur sculptant un univers sonore où se croisent ferveur noire et mélancolie transcendante. Enfin, Chiaroscvro fait surgir des fracas mélancoliques dans un maelström de riffs déchaînés.

Flenn + Uva

(Rap)

Entre egotrip, cloud rap et observation sociale, Flenn met son écriture à la fois fine et percutante au service de morceaux mêlant introspection et innovation musicale. De son côté, Uva sculpte depuis plusieurs années un univers brut et sensible posé sur des instrumentales planantes et envoûtantes.

Omaks

(Musique Electronique)

Le collectif 23:59 invite le DJ et producteur parisien Omaks à monter sur la scène du Transbordeur pour son tout premier All night long. À cette occasion, une grande scénographie sera déployée pour souligner son set 100 % hard techno.

Arabian Panther + Mystique + Sarv

(Musique Electronique)

Soirée en triptyque avec trois artistes aux identités fortes : Sarv, producteur d’origine palestinienne basé à Paris, qui navigue entre dark disco, techno, transe et EBM, Arabian Panther et sa techno vibrante teintée de trance et d'influences orientales, et Mystique, au son imprégné de mélodies populaires et esthétiques hybrides.

Meatbodies

(Rock & Pop)

Les trois Californiens de Meatbodies débarquent sur la scène de l'Épicerie Moderne avec leur mélange de rock garage, de hard-rock et de rock psychédélique, un an après la sortie de leur quatrième album Flora ocean tiger bloom.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

La Flemme

(Rock & Pop)

Récemment débarqué de Marseille, La Flemme est un quatuor proposant des compositions frénétiques et introspectives teintées d'expériences post-adolescence, ce qui donne sur scène une pop-garage psychédélique sans filtre.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Friedberg

(Rock & Pop)

Quatuor autrichien 100 % féminin, Friedberg propose un mélange de post-punk et de rock, qui donne un résultat électrisant et vivifiant, un post-punk teinté de pop et de groove, à la fois familier et totalement inédit.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Johnnie Carwash

(Rock & Pop)

Né dans un garage, le trio lyonnais débarque à l'Épicerie Moderne un an après la sortir de son second album No Friends No Pain, un recueil de dix titres qui célèbrent l'amitié, l'amour et les ruptures, sans jamais se séparer du fun et de la légèreté.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Droges

(Musique Electronique)

Diagonale du vide, masculinisme toxique, téléréalité, SUV, VSS... Rien n'est à l'abri des textes bruts du duo Droges (fusion de la Drôme et des Vosges), qui les souligne avec une musique électronique punk aux relents new wave.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Second Major

(Rock & Pop)

Inspirés par la britpop des années 1990, les Lyonnais de Second Major proposent un rock indie empreint de post-punk mêlant rythmiques obsédantes et mélodies envoûtantes. Les voici à l'Épicerie Moderne, quelques mois après la sortie de leur premier EP, Blooms.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Lovataraxx

(Soul & Funk)

Avec un mélange de voix planantes, de mélodies sombres et de musique électronique minimaliste, Lovataraxx propose une darkwave envoûtante aux textes passant de l'anglais à l'allemand, portés par des synthétiseurs corrosifs et des boîtes à rythmes acérées, aux frontières de l’indus.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Let me jump Fest

(Rock & Pop)

Le groupe de punk lyonnais Toxic Frogs fête ses dix ans de carrière et à cette occasion, la Rayonne organise un festival d'une soirée 100 % punk, avec Resto Basket, sans oublier le hardcore de la part de Tagada Jones et une touche de celtique de la part de Toxic Frogs eux-mêmes.

Grand bal des Balkans et d'Anatolie

(Sono Mondiale)

Le Collectif Bosphore et le groupe Ezgili Kervan organisent une soirée festive et dansante autour des musiques des Balkans et d’Anatolie au Toï Toï. Au son du kaval ou du saz, les rythmes impairs feront vibrer la salle toute la soirée.

Malacca

(Danse)

Chorégraphie de Christophe Gellon, Shihya Peng et Gabriel Um, par la Cie Voltaïk, 1h, dès 6 ans. Après avoir fêté les dix ans du projet lors de la dernière édition de Karavel, le chorégraphe Christophe Gellon poursuit l’aventure Malacca pour une onzième version inédite, invitant pour l’occasion Shihya Peng et Gabriel Um à mêler sur scène leurs inspirations.

Fluide Glacial

(Rencontres et Dédicaces)

Pour fêter leurs 50 berges (eh oui, déjà…), l'équipe et les auteurs seront de passage à Lyon et vous ont concocté une exposition, une rencontre dédicacée, des animations et toutes ces sortes de choses ! Les séances de dédicaces auront lieu de 14h à 17h au bar du théâtre, en présence, entre autres, des auteurs Sylvain Frécon, Jean-Christophe Delpierre, L'Abbé, Jocelyn Joret, Chauzy, B-gnet, Guerse, Isa, et seront gratuites et en entrée libre. Le concert dessiné de Frédéric Fromet et Efix se tiendra de 17h à 18h, également gratuit mais sur réservation. Enfin, l’after au bar du théâtre débutera à partir de 21h, toujours en accès libre.

Tout n'est pas visible, tout n'est pas audible

(Danse)

Chorégraphie de Tânia Carvalho, 1h, dès 12 ans. Pour célébrer le centenaire du compositeur Pierre Boulez, Tânia Carvalho et une quarantaine d'étudiants en danse et en musique investissent les galeries et le cloître du Musée des Beaux-Arts de Lyon avec une chorégraphie où les corps et les sons dialoguent avec les œuvres.

Myriade : Asmaa Jama et Goulet Ahmed

()

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite l'artiste pluridisciplinaire Asmaa Jama et le réalisateur Gouled Ahmed à projeter leur  film Except This Time Nothing Returns From the Ashes à la Villa Gillet.

Myriade : Ibukun Sunday

(Classique et Lyrique)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite l'artiste Ibukun Sunday pour une performance musicale in-situ à la Villa Gillet, combinant rythmes ouest-africains, enregistrements de terrain, noise, ambient, et des pratiques d'improvisation de son Nigéria natal.

IF - Illustration Festival

(Art graphique)

Le festival d'illustration de Kiblind est de retour pour une troisième édition, avec au programme des expositions, discussions, projections de courts-métrages animés et en VR, ateliers, DJ sets animés et battles de dessin, ainsi qu’un grand marché d’objets illustrés d'artistes venus de France, d'Europe, d'Amérique et d'Asie.

Notre avis : Tout au long du week-end, l'IF festival organisé par Kiblind explore l'illustration à travers une pluralité de supports. Au programme, des conférences, des expositions, des concerts, des projections ou encore une bataille dessinée sans heurts, où l'art se jouera des gestes.

Cheb

(Danse)

Chorégraphie de, 30 minutes, tout public. Avec Cheb,  Filipe Lourenço crée une rencontre vibrante entre musiques traditionnelles du Maghreb et sonorités contemporaines, tout en questionnant la mémoire et la communauté, portée par une bande-son live oscillant entre rythmes arabo-andalous, pop, rock, funk et électro.

Miroir Miroir

(Danse)

Chorégraphie de Tarek AÏt Meddour, 50 min. Création chorégraphique intergénérationnelle faisant dialoguer des résidents d’Ehpad et des artistes professionnels autour d’une même scène pour explorer la mémoire du corps et la transmission du geste, des émotions et de valeurs communes.

D-Tox

(Clubbing)

Animée par Morgan Tox, cette soirée promet un mix de dragshows interactifs et de DJ sets mêlant performances, chant, danse, lipsync et d'autres surprises.

Myriade : Ben LaMar Gay

(Jazz)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite l'artiste Ben LaMar Gay pour un concert associant jazz, hip hop, house, rock, salsa et jazz latin.

Walter Astral

(Musique Electronique)

Un son de guitare rétro, des basses acid, un vieux banjo et des boites à rythme, ce n'est qu'une partie des ingrédients que le duo Walter Astral apporte sur scène pour composer une pop psychédélique embrassant les univers de la techno et de l’acid, pour un résultat rétro futuriste qui désarçonne.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Marta

(Rock & Pop)

Résultat de la fusion entre techno et instruments acoustiques, Marta associe le violon et les drums pour offrir une expérience minimale et progressive s'inspirant d'artistes comme Floating Points et Max Cooper.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Lulu Van Trapp

(Rock & Pop)

Né à Paris, Lulu Van Trapp évolue dans un esprit résolument punk au rythme des guitares saturées et des synthétiseurs, en enchaînant des chansons tantôt épiques, tantôt sensibles qui cassent les codes pour concrétiser les rêves d’émancipation et s’affranchir des idées conventionnées.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Lùlù

(Rock & Pop)

En français et en italien, le supergroupe Lùlù (composé de membres d’Avions, Irnini Mons, Edgar Suit, Pogy et les Kéfars) confectionne des chansons d’amour pour les anxieux et des bijoux glam rock pour les rêveurs, entre power pop, punk et garage.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Antenn.e

(Rock & Pop)

Composé de trois poètes 2.0, Antenn.e propose une musique poétiquement désordonnée aux influences allant des Beatles à Sonic Youth en passant par Peter Kernel ; la basse est mélodique, la guitare harmonique, et le groupe livre toute sa passion en live.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Monika

(Rock & Pop)

Venu tout droit de Saint-Étienne, le trio Monika propose un son bercé par la scène électro-clash française et des artistes comme Rebeka Warrior, Vitalic et Poni Hoax. Avec eux, les synthétiseurs et les guitares prennent vie pour créer une musique libre et communicative.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Infinit'

(Rap)

Originaire d'Antibes, Infinit’ s'est établi très jeune à Nice avant de devenir l’une des figures phares du collectif D’en Bas Fondation, où il s'est fait connaître. Depuis, il enchaîne les featurings, avec Alpha Wann, Kaaris, Prince Waly, Tedax Max ou H Jeune Crack.

Notre avis : Au Sucre, haut-perchoir nocturne de la ville, Infinit' projette ses ombres et ses éclats. Si 888 ouvrait une fresque où l'introspection se faisait manifeste, Mr Le Faire enfonce le clou avec une âpreté sans détour. Sur cette scène suspendue, son rap résonne comme une chronique en clair-obscur, tendue entre l'éclat méditerranéen et la gravité des toits lyonnais, transformant l'espace en théâtre d'une lucidité implacable.

Nuit One Piece

(Rencontres et Dédicaces)

Pour fêter la sortie du tome 110 de One Piece, la librairie La BD organise une soirée d'évènements avec, au programme, des quiz, des distributions de produits dérivés, dégustation de thé et concours de cosplay.

Philippe Vandaële

(Rencontres et Dédicaces)

Amanda Munumgurr est une jeune médecin légiste aborigène en Australie occidentale. Malgré son talent et son ambition, le poids des discriminations l’a contrainte à accepter un poste subalterne dans une bourgade isolée. Cependant, la découverte d’un mystérieux cadavre momifié en plein désert va changer la donne : aidée du policier Alex Winslow, Amanda va se lancer à corps perdu dans une enquête mêlant gangs ethniques et labos clandestins.

Artjacking

(Clubbing)

Nouvelle session pour le collectif Artjacking, avec cette fois-ci les DJs EliesG, FMR237 et Jayvee aux platines.

5 ans de Wabi-Sabi tapes

(Musique Electronique)

Depuis maintenant cinq ans, Wabi-Sabi tapes explore les musiques ambient, de la drone hypnotique au free jazz en passant par la musique concrète, la génération algorithmique ou les réinterprétations de répertoires traditionnels. Pour l'occasion, le Périscope accueille quatre de ses artistes : Roxane Métayer, Mtua, Katya Shirshkova et Yurii Kuznetsov.

This is disco

(Soul & Funk)

Soirée en deux ambiances marquées : dans la grande salle, la place sera faire au Disco, à la Dance et aux musiques des années 1980 et 1990 avec Vyktor Nova qui sera présent toute la nuit, et dans la petite salle, Terror Mike fera fumer les platines avec du Hip-hop et du RnB Old School.

Back to 90's/2000's

(Rock & Pop)

Les nostalgiques du tournant du millénaire seront aux anges, car la Marquise organise une soirée où les meilleurs hits de l'époque seront diffusés. Au programme, pop, mais aussi RnB, hip-hop, dance et électro !

Awake

(Clubbing)

Dédiées à la trance et à la psytrance, les soirées Awake s'invitent sur la scène de la Rayonne, avec un lineup composé des Djs Vegas, Athzira, Felix Gomez et Bacibaci, sans oublier un versus entre Mad Maxx et Stryker, le tout porté par une scénographie immersive.

Cocktail balkanique

(Sono Mondiale)

La troupe La Bande à Balk, composée de 14 musiciens, ainsi que Yamas, faisant résonner des cordes avec des rythmes techno, s'invitent au Toï Toï pour une soirée dédiée aux musiques populaires d’Europe de l’Est et des Balkans, principalement de Roumanie, de Bulgarie, de Serbie, de Macédoine et de Grèce.

Chotto Desh

(Danse)

Chorégraphie d'Akram Khan et Sue Buckmaster, 50 min, dès 7 ans. Adaptation destinée au jeune public du solo Desh,  Chotto Desh retrace l'histoire personnelle du chorégraphe Akram Khan entre l’Angleterre et le Bangladesh, et explore sa quête d’identité face à un double héritage culturel.

Entre-Temps

(Danse)

Chorégraphie de Philippe Decouflé, 2h, dès 12 ans. Un groupe composé de neuf danseurs et d'un musicien de tous les âges se fait entraîner dans un voyage cyclique, une traversée ininterrompue de la scène, toujours dans le même sens, comme le mouvement des aiguilles de l’horloge. Mais à force de répétitions, les variations s'enchaînent et font évoluer la chorégraphie.

Gina Proenza

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 25 septembre à 18h. Composée à partir d’un ensemble de photographies de pains que l’artiste a enflammés puis lancés dans le ciel, la série Every entrance is an exit de l'artiste franco-colombienne Gina Proenza convoque l’héritage de l’art minimal et conceptuel, se laissent traverser par le changement et acceptent les variations, creusant ainsi toute forme de certitude quant au monde et à l’art.

Notre avis : Cet automne, la Salle de bains se mue en théâtre d'ombres et marionnettes, rassemblées à l'instar d'un conclave discret. Des figures animales, sorties d'armoires de compagnies ou de vitrines muséales, prennent place face au public. Le loup, figure menaçante et menacée, rencontre Guignol dans une arène mouvante qui rejoue la manière dont une société fabrique ses figures de peur ou de résistance. Ni conte ni leçon, Every entrance is an exit s'annonce comme un espace suspendu où des figures reléguées aux marges reviennent hanter le présent.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. À travers Maldonne, sa première grande pièce, Leïla Ka propose une exploration poétique et percutante du féminin. Emportées par les musiques de Vivaldi, des chansons de Lara Fabian ou Leonard Cohen, cinq femmes s’habillent avec une multitude de robes colorées et différentes pour dévoiler leurs fragilités, leurs révoltes et leurs identités multiples.

Notre avis : C'est le succès surprise du moment, à la tournée conséquente partout en France : Maldonne de la chorégraphe Leïla Ka, où cinq danseuses et une quarantaine de robes rendent hommage au féminin en questionnant les carcans imposés aux femmes ; le tout sur une bande-son éclectique allant du classique à la chanson française. Si cette danse sororale aux accents théâtraux n'a pas la même intensité selon les tableaux, elle renferme tout de même une générosité évidente qui donne envie de suivre de près le travail de Leïla Ka - sœur de la chanteuse Zaho de Sagazan pour l'anecdote.

Maldonne

(Danse)

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. Portées par une énergie brute, cinq danseuses traversent une scène jonchée d'une quarantaines de robes en tous genres avec euphorie, révolte et fragilité, au rythme de pulsations électroniques, de mélodies baroques et de chansons populaires, comme un hymne à liberté et à l’émancipation.

Notre avis : C'est le succès surprise du moment, à la tournée conséquente partout en France (ici dans le cadre de la Biennale) : Maldonne de la chorégraphe Leïla Ka, où cinq danseuses et une quarantaine de robes rendent hommage au féminin en questionnant les carcans imposés aux femmes ; le tout sur une bande-son éclectique allant du classique à la chanson française. Si cette danse sororale aux accents théâtraux n'a pas la même intensité selon les tableaux, elle renferme tout de même une générosité évidente qui donne envie de suivre de près le travail de Leïla Ka.

La Pulse

(Clubbing)

Évènement réservé aux femmes et ouverte aux personnes transmasculines et non-binaires de 21 ans et plus. Les danseuses Stencia Yambogaza et Mariana Benenge, accompagnées de leur équipe, unissent leurs forces pour faire voyager le temps d'une soirée. Au programme : performances et DJ sets à base de Dancehall, RnB, Shatta, Hip-Hop, Baile Funk et Afro.

Myriade : Gildaa

(Chanson)

Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite l'artiste Gildaa pour un concert entre chanson française, bossa-nova, jazz, rumba, Bailefunk et RnB, avec des morceaux construit en direct, en multipliant les strates de samples de voix et d’instruments.

Aurélien Lemant

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Les doigts de Tony Iommi. Il n'aura suffi que d'un coup de presse hydraulique mutile la main d'un jeune ouvrier anglais pour que l'histoire du rock s'en trouve à jamais changée ; amputé des extrémités du majeur et de l'annulaire, il s'arme de prothèses maison et accorde son instrument un ton plus bas pour radicaliser à jamais le blues des origines. Tony Iommi, avec sa ténacité et son génie, a façonné le son de Black Sabbath et par conséquent, le heavy metal.

Dedê Fatumma

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Le lesbianisme. Dans un monde orienté par la logique patriarcale et la suprématie blanche, Dedê Fatumma expose dans ce livre la construction de son identité de femme noire et lesbienne pour comprendre les violences qui touchent les femmes lesbiennes, bisexuelles et dissidentes de genre. Elle montre les inégalités croisées dans les relations sociales de genre, de classe, de race et de sexualité face au système en place, et montre d’autres manières d’aimer entre femmes en rompant avec les normes colonisatrices des corps qui déshumanisent, subalternisent, et terrorisent.

Adrien Bosc et Pierre Boisson

(Rencontres et Dédicaces)

La librairie L'oeil cacodylate organise une rencontre avec Adrien Bosc, directeur des éditions du Sous-sol et l'auteur Pierre Boisson, quelques semaines après la sortie de son dernier roman,  Flamme, volcan, tempête - Un portrait de Christine Pawlowska, le récit de son enquête pour découvrir la vie de l'autrice Christine Pawlowska, oubliée jusqu'à ce que Pierre Boisson ne redécouvre son roman Écarlate.

Qu'est-ce que l'éducation populaire ?

(Conférences)

Comme chaque jeudi, Hôtel 71 accueille des professionnels de la culture et des médias, et cette fois-ci, c'est au tour d'Angélique Figari et Tiphaine Bonnet de la Maison de l’apprendre, Lucille Martin du collectif Jeux Demain, d'Arnaud de Béchevel des Francas du Rhône et de Mati Gaiffe et Géraldine Lopez de la MJC de la Duchère pour parler d'éducation populaire, un courant de pensée qui cherche à promouvoir un accès à une éducation non-formelle visant l’amélioration du système social pour une société plus juste, plus démocratique et solidaire.

Pétrichor

(Impro)

Seule en scène, la comédienne construit avec l'aide du public un événement déclencheur qui marque le début de l’histoire. Tout le spectacle s’articule autour des conséquences de cet événement sur un personnage principal : sa vie, ses défis, ses rêves et ses transformations.

Paul Kawczak

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Le Bonheur. Près de Besançon, à l'automne 1942, Jacquot, Pinou et Suzanne se cachent sous les ruines du château de Montfaucon, dans une grotte où résiderait le Diable. À la surface, un officier nazi Peter Pannus, les traque comme le ferait une bête sauvage, car il les soupçonne de posséder d'immenses pouvoirs, qui auraient pu changer le cours de la guerre.

Frédéric Paulin

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa trilogie libanaise. Après la trilogie Benlazar, Frédéric Paulin revient avec une histoire en trois parties de la guerre au Liban, où tout est vrai et documenté sauf ses personnages, plonge dans une époque violente, complexe et donne des clefs de compréhension du monde, d'hier à aujourd'hui.

Concert cuivres

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Philippe Ferro, par l'ensemble de cuivres et percussions de l'Opéra de Lyon, 1h15. Peu de temps après la rentrée, l'Opéra de Lyon résonnera au son des cuivres de son orchestre, qui interprèteront un programme éclectique composé d'arrangements d’Erik Satie, Jacques Castérède, Albert Roussel, Henri Tomasi, Thierry Escaich et Maurice Ravel.

Notre avis : Le 25 septembre, l'Ensemble de cuivres et percussions de l'Opéra de Lyon offre une soirée où trompettes et timbales dialoguent avec une verve rare. Au programme, une véritable traversée sensorielle : de la fantaisie éveillée d'un Satie facétieux à la majesté rituelle des fanfares de Roussel et Jolivet, jusqu'aux reflets inattendus de Ravel et Escaich. 75 minutes sans entracte, pour célébrer la force expressive des pupitres dorés, dans une provenance musicale à la fois familière et surprenante.

Sacrificial chanting mood

(Rock & Pop)

Né durant la pandémie d’une relation épistolaire entre Alicia Breton Ferrer (The sweet release of death, Neighbours burning neighbours) et Doortje Hiddema (Real Derek, Rats on rafts), le quintet Sacrificial chanting mood mélange scansions et chœurs en confondant les nappes vocales avec les instruments.

Pororoca + Paloma Barrales + ¡Iperem!

(Sono Mondiale)

Direction l'Amérique du Sud sans bouger de Villeurbanne avec une soirée regroupant Pororoca et son mélange de jazz et de samba, Paloma Barrales dans son projet éponyme et sa fusion de musiques populaires latino-américaines avec des influences jazz et rock, ainsi que ¡Iperem!, qui oscille entre le jazz moderne, la pop et la musique du monde.

Hippoh dance bar x Moovance

(Danse)

Pour cette édition spéciale au festival Karavel, Moovance rejoint le Hippoh dance bar et convie les danseurs et danseuses de tous les genres et niveaux à partager librement leur univers, en leur proposant un espace d’expression, d’échange et de rencontres.

O Samba do Crioulo Doido

(Danse)

Chorégraphie de Luiz de Abreu et Calixto Neto, 40 min, dès 16 ans. Sur fond de drapeau brésilien, la silhouette longiligne du danseur se détache, perchée sur de hautes bottes à talons. Avec humour, le danseur incarne les stéréotypes collés à la peau des personnes racisées, de l'exotisation à l'animalisation en passant par le mépris, pour mieux les déconstruire.

Dancing

(Danse)

Du Collectif A/R, 1h30, dès 10 ans. Dans ce projet inclusif, mêlant concert, clubbing et performance artistique, cinq interprètes maîtrisant le krump, le contemporain, la danse khmère, le breaking et la house dance, explorent le mouvement dans toutes ses dimension, en dialoguant avec un set électronique via leurs gestes.

Myriade : JulianKnxx

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Dans le cadre de son partenariat avec la Biennale de la danse et le Centre Pompidou, la chorégraphe et musicienne Dorothée Munyaneza invite le réalisateur JulianKnxx à projeter sa création A Song For Those Who Shake Electric When The Salt Gets Too Heavy à la Villa Gillet.

Version(s)

(Spectacles Divers)

Mise en scène de Dorothée Munyaneza, 1h. Entourée du musicien Ben LaMar Gay et de l’artiste Maya Mihindou, Dorothée Munyaneza dresse sur scène un portrait du boxeur et poète marseillais Christian Nka, et se saisit de la question de la masculinité, mais aussi de celle de la paternité, de ce que l’on hérite et de ce que l’on transmet.

Philtres et amour

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'orchestre national de Lyon, 1h10. À l'Auditorium de Lyon, le début de saison 2025/2026 rime avec amour, mais aussi mort, en proposant un récital du violoncelliste Jian Wang, accompagné de l'orchestre national de Lyon pour interpréter le Prélude et la Mort d’Isolde de Wagner, Schelomo de Bloch et l'ouverture-fantaisie du Roméo et Juliette de Tchaïkovski.

Notre avis : Nikolaj Szeps-Znaider propose une nuit placée sous le signe de la tension entre amour et mort pour débuter la nouvelle saison de l'Auditorium. Avec le Prélude et la Mort d'Isolde, Wagner trace les contours d'un désir qui ne trouve résolution que dans l'anéantissement terrestre. La rhapsodie hébraïque Schelomo de Bloch déploie quant à elle un récit intérieur où l'introspection de Salomon devient question existentielle. Enfin, l'ouverture-fantaisie Roméo et Juliette de Tchaïkovski sublime le concept d'amour romantique dans un corps-à-corps où se mêlent lyrisme et fatalité.

Griot - Acte 1 : Fo Lion

(Danse)

Chorégraphie de Pierre-Claver Belleka, 30 min, dès 16 ans. Dans ce spectacle, Pierre-Claver Belleka, dit Dexter, rend hommage aux racines africaines et à la tradition orale, en explorant la quête intérieure du danseur à travers un rite initiatique puissant inspiré par les griots, figures emblématiques de la culture ouest-africaine, et mêlant krump, danses traditionnelles africaines (Sabar, Lamb et Bikutsi) et gestuelles inspirées des lutteurs sénégalais.

Akira Mizubayashi

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman La forêt des flammes et d'ombres. Tokyo, décembre 1944. Embauché dans un centre de tri postal, Ren Mizuki y rencontre deux autres étudiants qui partagent sa passion pour la culture et l’art européens : Yuki, qui deviendra sa compagne, peintre elle aussi, et Bin, un violoniste promis à une carrière internationale, qui restera à jamais son frère d’élection. En 1945, Ren est appelé en Mandchourie dans l’enfer des combats. Défiguré, il en rentre persuadé qu’il ne pourra plus jamais tenir un pinceau.

Les Mères lyonnaises, histoires de femmes de goût(s)

(Conférences)

Conférence autour du livre Les Mères lyonnaises, histoires de femmes de goût(s) de Dominique Erster, hommage à ces femmes qui ont participé à construire la réputation gastronomique de Lyon et ses alentours.

Alissa Wenz

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Le désir dans la cage. Paris, 1865. Dans l'appartement des Bonis, personne ne touche au piano. Mais à sept ans, Mélanie s'y aventure, apprend à jouer. À dix-huit, elle est repérée par César Franck qui lui propose de rejoindre le Conservatoire : elle progresse, fréquente Debussy, Satie, signe bientôt ses premières œuvres et fait la rencontre d'Amédée-Louis Hettich, poète et chanteur, avec qui elle va créer et aimer.

Emmanuel Carrère

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman Kolkhoze. Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, un jeune bourgeois bordelais rencontre une jeune fille pauvre, apatride, fille d’une aristocrate germano-russe ruinée et d’un Géorgien bipolaire, disparu et certainement fusillé à la Libération. Il devine, en l’épousant, qu’il s’engage dans tout autre chose que l’union paisible avec la jeune bourgeoise bordelaise à laquelle il était promis.

Violence Gratuite

(Sono Mondiale)

Violaine Morgan Le Fur, aussi connue sous le nom de Violence Gratuite, s'entoure du collectif d'artistes panafricains Nyege Nyege pour rendre hommage à son double héritage breton et camerounais en transformant le cul terrasse des Subs en afro-fest noz.

Entre rave et réalité : histoire des raves en France

(Conférences)

Organisée en collaboration avec le projet Académie Nashton, cette conférence convie le DJ Manu le Malin et le producteur Electric Rescue pour partager leur expérience des années 1990, une décennie fondatrice pour les musiques électronique. Ses lieux, ses sons, ses énergies et ses mutations seront passées au peigne fin, avec DJ Chuimix à la modération.

W.LV.S + Paradoxical Nod + Nashton Académie

(Musique Electronique)

Nashton records, le Transbordeur et la bibliothèque municipale de Lyon s'associent pour organiser une soirée célébrant les années 1990, une décennie charnière pour les musiques électroniques. À cette occasion, ils ont convié les DJs Manu le Malin, Electric Rescue, Paradoxical Nod et la Nashton Académie à passer derrière les platines.

In Spirit

(Jazz)

Composé de Betty Hovette au pian, Fabien Duscombs à la batterie et Sébastien Bacquias à la contrebasse, le trio In Spirit revisite l’héritage de Don Pullen, pianiste de Charlie Mingus ou Nina Simone, mais sans se lasser enfermer dans des cases stylistiques et en gardant une part de créativité sur l'instant.

Ven1

(Rap)

Venu tout droit des Hauts-de-Seine, Ven1 a dévoilé son premier morceau, qui lui a valu de se faire connaître quatre mois plus tard suite à la sortie de son clip. Armé de sa cagoule et de ses lunettes de soleil, le voici maintenant sur la scène de la Rayonne.

Défilé chorégraphique

(Danse)

Chorégraphie de Mourad Merzouki, 1h30, dès 6 ans. Pour le lancement de la 19e édition du festival Karavel, la chapelle de la Trinité accueille un défilé chorégraphique inspiré des défilés de mode, imaginé par le chorégraphe Mourad Merzouki et mêlant la danse hip-hop et la musique baroque, où dix danseurs de renom se défieront sur un catwalk face à un jury de professionnels.

Vagabundus

(Danse)

Chorégraphie d'Idio Chichava, 1h10, dès 14 ans. Treize danseurs et danseuses explorent sur scène l’énergie du collectif, la mémoire des origines et la puissance du partage dans une chorégraphie puisant dans le symbolisme, les traditions et les danses rituelles des Makondé, peuple du nord du Mozambique, pour mieux interroger notre présent.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

La folle journée ou Le mariage de Figaro

(Théâtre)

D’après Beaumarchais, mise en scène de Lucile Lacaze, 2h, dès 14 ans. En 1784, Suzanne, femme de chambre, s’apprête à épouser l’intendant Figaro, mais son maître, le comte Almaviva, exige de déflorer la future mariée. Pour déjouer les plans de l’aristocrate, des alliances inattendues se forment alors que la Révolution se profile et que le comte s’accroche à ses derniers pouvoirs.

Nuit d'ivresse

(Théâtre)

De Josiane Balasko, mise en scène de Julie Hugon, 1h30, dès 14 ans. Tout oppose Simone et Jacques Belin, qui se rencontrent en fin de soirée dans un bistrot. Malgré leurs différences il se retrouvent dans l’ivresse, se racontent et s’inventent. Toutefois, le réveil risque d’être difficile.

IA: grand remplacement ou complémentarité ?

(Conférences)

Animée par Luc Ferry, professeur de philosophie et ancien ministre de l’Éducation nationale. En 1997, un événement secoue le monde : Deep Blue, un logiciel d’intelligence artificielle, triomphe de Garry Kasparov, champion du monde d’échecs. Depuis, l’IA a connu une progression exponentielle que nul n’avait anticipée, et peut aujourd’hui produire textes, images et vidéos avec des performances équivalentes à celles des humains. Face à cette révolution, certains évoquent, entre peur et scepticisme, le mythe de Frankenstein, où la créature échappe à son créateur.

Les émotions de 1989

(Rencontres et Dédicaces)

Quelques mois après la sortie de son roman Les émotions de 1989, l'historienne Hélène Miard-Delacroix échangera au Goethe Institut avec le correspondant de Die Zeit à Paris Mathias Krupa autour des évènements marquants de cette année, mais aussi les changements et les émotions qu'ils ont entraînés.

Magic Mardi x Euronight Club

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine. Cette fois-ci, c'est au tour des DJs Cedot, DJ Salle Défaite, DJ Sécurité et Jeff Bisous.

Temir Alcy + Bassæ

(Musique Electronique)

À la jonction de nuages acoustiques et de motifs percussifs électroniques changeants, le duo Temir Alcy entremêle des atmosphères oniriques et des ambiances organiques à des rythmes magnétiques et hypnotiques. Les voici sur la scène du Périscope, accompagnés de Bassæ et sa musique acousmatique aux illusions de jazz, où les abeilles peuvent être un instrument au même titre qu'un saxophone.

L'harmonie des batailles

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Alice Julien-Laferrière, 1h10. Accompagnée de l'ensemble Artifices, la violoniste Alice Julien-Laferrière fait entendre les guerres et batailles que les compositeurs baroques ont mis en musique. Dans le désordre, les mélodies d'Ignazio Albertini, Bernardo Storace, Maurizio Cazzati, Johann Kuhnau et d'autres se succèderont.

Into the Silence

(Danse)

Chorégraphie de Yuval Pick, 50 min, dès 14 ans. Sur scène, un duo de danseuses et un danseur solitaire s’élancent dans une quête d’harmonie et de sérénité, portés par une interprétation singulière des Variations Goldberg de Bach par Rosalyn Tureck, dont le tempo lent offre aux interprètes des intervalles propices à l'éclosion du mouvement.

Nos paysages mineurs + En finir avec leur histoire

(Théâtre)

Texte et mise en scène de Marc Lainé, 2h50. Deux premiers volets d'une trilogie, ces deux pièces retracent la rencontre à bord d'un train de Liliane, employée de magasin et Paul, professeur de philosophie et futur écrivain. Si leurs origines sociales les opposent, ils vont s’engager politiquement et s’aimer avant de se séparer. La seconde partie, quant à elle, raconte leurs retrouvailles vingt ans plus tard, en 1992, au cours d'une balade de nuit dans les rues parisiennes au cours de laquelle ils échangent leurs désillusions post-soixante-huitardes.

Jeune qui veille

(Théâtre)

Texte de Lucie Vérot Solaure, mise en scène de Marie Demesy, 1h15, dès 12 ans. Dans un futur proche, en France ultramarine, Matilda s’est liée d’amitié avec Yan. Une nuit, les deux adolescents se retrouvent pour tenter de renouer avec le passé en s’essayant au spiritisme. Myrtha, une « vraie créole d'ici » surgit alors, peu de jours après sa mort. N'ayant été ni réclamée ni identifiée, elle pose un ultimatum aux deux jeunes : lui organiser une sépulture avant l’aube ou être hantés à jamais.

La beauté nous sauvera-t-elle ?

(Conférences)

Animée par Jean-Noël Dumont, professeur agrégé de philosophie et Madeleine Brossier, docteure en langue et littérature françaises, agrégée de lettres classiques. Les Élégies de Duino sont un recueil de dix poèmes écrits entre 1912 et 1922 par Rainer Maria Rilke. Ces dix poèmes, offerts à la méditation, invitent au recueillement, car l’œuvre met en présence des expériences limites de la mort, de la beauté et de l’amour.

Traduire Thomas Mann

(Conférences)

Animée par Claire de Oliveira, maître de conférences à la Sorbonne et traductrice. À l'occasion de la publication en français des Nouvelles de jeunesse de Thomas Mann, encore jamais traduites jusqu'à maintenant, la traductrice Claire de Oliveira revient sur le processus de création de cette édition complète, annotée et préfacée à paraître en 2026.

Kelly

(Humour & Café Théâtre)

Dans Grâce de Kelly. Sans filtre ni tabou, avec une énergie débordante, Kelly dévoile sur scène ses aventures les plus secrètes. Si elle avouait dans son premier spectacle être amoureuse compulsive, avec celui-ci elle explique comment elle se soigne, en stand up et chanson, le tout avec son franc-parler et son humour décapant.

Process Comedy

(Théâtre)

De Quentin Lesaffre et Bertrand de Ruyver, mise en scène d'Olivier Maille, 1h15. À travers des anecdotes et des imitations, Process Comedy vise à apprendre au public à mieux se connaître et à mieux comprendre son entourage, à la maison comme au travail.

Dope Lemon

(Rock & Pop)

Projet solo de l'Australien Angus Stone, Dope Lemon mêle rock psyché, ambiance rétro et introspection rêveuse, dont le dernier chapitre en date, Golden Wolf, est sorti en mai dernier.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Jackpot

(Danse)

Du Collectif ÈS, 1h, tout public. Dans ce nouveau spectacle hybride, le Collectif ÈS invite le public à interagir avec les artistes, brisant les conventions et offrant un aperçu intime du processus créatif, une aventure ludique où la danse se mêle au jeu pour questionner le rapport à l’art et au collectif.

Danse comme cérémonie, récit verité et rematriations

(Conférences)

Discussion entre l'artiste australienne Victoria Hunt, co-directrice de Marrugeku, et la dramaturge australienne Rachael Swain autour de la rematriation, le rétablissement des relations entre les peuples autochtones et leurs terres ancestrales,  pour réimaginer nos responsabilités, guérir et restituer en proposant un retour aux cadres indigènes de protection et de responsabilité relationnelle.

Qui sera là pour danser la chanson de la pluie ? Histoire, terres indigènes et changements climatiques

(Conférences)

La cheffe spirituelle bunuba June Oscar est invitée par la Biennale de la danse à parler de l'histoire et de l'avenir du peuple Bunuba, ainsi que du travail culturel et chorégraphique de Marrugeku. La politologue Françoise Vergès sera également présente avec sa coordinatrice Angela Conquet pour apporter une perspective européenne des urgences liés aux désastres climatiques et des processus de décolonisation.

S. society

(Musique Electronique)

Ce dimanche, Todd Terje, figure de proue de la scène dance scandinave, sera accompagné du collectionneur de disques Nofraje pour partager une large palette de dub, disco, synth pop, house et techno.

Undertainment + Lisa

(Danse)

Chorégraphie de William Forsythe et Ioannis Mandafounis, 1h40, dès 14 ans. Double programme porté par la Dresden Frankfurt Dance Company, composé d'Undertainment de William Forsythe, une création où la danse se construit en temps réel dans un dialogue vivant avec les interprètes, ainsi que Lisa de Ioannis Mandafounis, une pièce où les interprètes entrent et sortent de scène de manière imprévisible, transformant chaque instant en un jeu d’interactions inattendues.

DJ Andria + Llanamour

(Clubbing)

Andria, DJ résident du Ninkasi Cordeliers, fait durer la fête de la Biennale de la danse en invitant des guests pour faire scintiller le dancefloor de vibes hip-hop, electro, afro, RnB et plus. Cette fois-ci, ce sera au tour de la DJ Llanamour !

Garçon Sauvage : Drag Attack !

(Clubbing)

Le collectif Plusbellelanuit met les petits plats dans les grands à l'occasion de la Biennale de la danse, en organisant une grande soirée Garçon Sauvage au Sucre !

Marge

(Spectacles Divers)

Dans cette performance, l'Original Bomber Crew partage quelques-unes de leurs techniques créatives, révélant leur manière d'appréhender le monde et de chorégraphier de nouvelles réalités ; des dispositifs uniques nés des rues et des quebrada (des vallées très profondes d'Amérique du Sud).

Une conversation entre le début, le milieu et le début

(Conférences)

Cette conversation réunit les artistes Idio Chichava, Nayse Lopez, Quito Tembe et le Original Bomber Crew, issus de territoires historiquement marqués par la violence coloniale, afin de discuter de leurs pratiques et de leurs manières d’être, de créer et de circuler, devenues des références pour réinventer le corps contre-colonial, périphérique et non-blanc de la chorégraphie.

Écosomatiques à venir

(Conférences)

Dialogue entre la philosophe et traductrice française Emma Bigé, l'universitaire américain Thomas F. deFrantz et la chercheuse australienne Philipa Rothfield invitant à éveiller les sens en proposant des voies concrètes vers des formes actives de présence et d'écoute, ancrées dans des imaginaires corporels spécifiques tels que l'afro-futurisme ou les pratiques éco-somatiques.

Camille Bordes

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre L'éveil de Tirésias. Fascinée par la légende antique du devin grec Tirésia, né homme mais transformé en femme après avoir surpris la déesse Athéna en train de se baigner nue dans une rivière, Camille Bordes a décide de la raconter en bande dessinée, combinant l’univers de la mythologie grecque et son intérêt pour les questions de genres.

Rencontre concert dessiné

(Rencontres et Dédicaces)

La librairie BD Oullins organise une matinée spéciale avec une rencontre avec les auteurs Loulou Dedola et Luca Ferrara autour de leur nouvelle bande dessinée L'Ange Corse, suivie d'un concert dessiné, d'un apéritif dînatoire et d'une dédicace.

Plaies et remèdes naturels

(Conférences)

Animée par Claire Giordanengo du département Patrimoine et conservation à la Bibliothèque Diderot, ainsi que Jean-Pierre Moussus et Margarethe Maillart du département de Biologie de l'ENS de Lyon. À travers les livres anciens de la Bibliothèque Diderot de Lyon et les spécimens des collections pédagogiques du département de biologie de l'École normale supérieure de Lyon, cette conférence vise à faire découvrir quelques remèdes ancestraux tirés de plantes et d'animaux dont l'efficacité réputée n'a pas toujours été éprouvée, sans oublier quelques parasites dont les humains se seraient bien passés.

Tienstiens

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Koko n'aime pas le capitalisme. Dans une série de strips où se croisent Mary Poppins, Philippe Etchebest, Buffy, Arlette Laguiller ou Chucky, Koko le gorille rencontre Paul le poulpe, pieuvre de gauche extra-lucide qui lui partagera ses visions de lendemains, de quoi enclencher un processus révolutionnaire.

Ami Inintéressant

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Comme un mardi. Parfois drôles, parfois un peu tristes, les planches d'Ami Inintéressant parlent de tout, de rien et de la réalité de la vie d'auteur.

Fix

(Rencontres et Dédicaces)

Pour sa bande dessinée Full Corporate Bullshit – Grand dictionnaire illustré de l’entreprise. Avec ce Grand Dictionnaire, Fix passe au crible plus de 200 termes entendus dans le milieu du travail, de l'IA générative à la blockchain en passant par le pitch, le full remote, le N+1, la bienveillance et la résilience.

Nouchka Simic

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Le nutri'guide du sportif. Avec ce nouvel ouvrage, la diététicienne du sport Nouchka Simic répond à toutes les questions que se posent les sportifs amateurs ou professionnels par rapport à leur nutrition, et vulgarise tout le savoir scientifique nécessaire pour construire un programme alimentaire sur mesure.

Concert d'ouverture

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Jader Bignamini, par l'orchestre de l'Opéra de Lyon, 1h40, dès 12 ans. Pour ouvrir la nouvelle saison de l’Opéra de Lyon, son orchestre invoque deux sommets du répertoire de Richard Wagner et Gustav Mahler avec Siegfried Idyll du premier et la Symphonie n°4 du second pour une soirée riche en émotions.

Notre avis : Pour inaugurer sa nouvelle saison, la Maison opératique de la ville ouvre l'automne avec une soirée en deux temps. Sous la baguette de Jader Bignamini, l'Orchestre de l'Opéra de Lyon installe un dialogue subtil entre la délicatesse rêveuse du Siegfried Idyll de Wagner - offert en cadeau d'anniversaire à son épouse Cosima - et la vision angélique du Paradis convoquée par la Quatrième symphonie de Mahler, portée par la voix lumineuse de la soprano Elsa Benoit.

10 ans de Bongo Joe records

(Musique Electronique)

Le label suisse Bongo Joe records vient fêter ses dix ans au Transbordeur avec une grande soirée en open-air où Coco Maria et Sofa Elsewhere prendront les platines d'assaut, entre electro, disco et groove.

Marsèl ek Ti'kaniki

(Sono Mondiale)

Soirée sous le signe du Maloya au Périscope avec le collectif Ti'kaniki que l'on ne présente plus, qui invite Marsèl Philéas, artisan du parler créole, fils de Granmoun Lélé, qui parcourt la planète au son du roulèr et du sati pour diffuser cette musique encore méconnue.

Festival La Mécanique de l'Info

(Salons et foires)

L'Épicerie Séquentielle, Médiacités, Rue89 Lyon, We Report et le Fond pour une presse libre organisent fin septembre un festival dédié au journalisme, visant à informer sur la réalité du milieu et sur la question de l'information à l'heure des fake news et des manipulations de l’information à travers des tables rondes, des expositions, des ateliers, des rencontres ainsi qu’un village de médias.

Rising stars #5

(Classique et Lyrique)

Le réseau ECHO (European Concert Hall Organisation), rassemblant les vingt-trois plus grandes salles de concert européennes, organise ce concert du trio Concept, composé de trois musiciens turinois : Edoardo Grieco au violon, Francesco Massimino au violoncelle et Lorenzo Nguyen au piano. Lors de ce récital, ils interprèteront tour à tour Viëtor, Schumann, Thomas et Mendelssohn.

Rising stars #6

(Classique et Lyrique)

Le réseau ECHO (European Concert Hall Organisation), rassemblant les vingt-trois plus grandes salles de concert européennes, organise ce concert de la soprano Álfheiður Erla Guðmundsdóttir, accompagnée du pianiste Kunal Lahiry. Lors de ce récital, ils interprèteront une quinzaine de morceaux différents écrits par une grande variété de compositeurs.

Rising stars #7

(Classique et Lyrique)

Le réseau ECHO (European Concert Hall Organisation), rassemblant les vingt-trois plus grandes salles de concert européennes, organise ce concert du pianiste Giorgi Gigashvili. Lors de ce récital, il interprètera sept morceaux de Schumann, Bartholdy, Hensel, Chostakovitch et d'autres.

Vitesse

(Clubbing)

Le temps d'une soirée, le collectif Vitesse prendra d'assaut la grande salle du Petit Salon en y invitant ses DJs Speed89, Muff-Øut et DJ Football, de quoi faire vibrer les murs au son de leur hardgroove, trance et techno.

Version time !

(Reggae)

Entre réinterprétations flamboyantes de classiques et vibrations roots conscientes, le Toï Toï résonnera au son du reggae avec The Dynamics, héritiers des traditions jamaïcaines des années 1960, et Bredda Sound, crew lyonnais animé par l’envie de diffuser ses messages de respect et de tolérance.

Les carillons de Lyon

(Classique et Lyrique)

Cet été, la ville de Lyon invite plusieurs grands carillonneurs venus des quatre coins du monde pour leur prêter, le temps d'une représentation, les carillons de l'hôtel de ville et de l'église Saint-Pierre de Vaise.

L'Enfance majeure

(Danse)

Chorégraphie de Julien Fourn, 1h30, dès 6 ans. Face à une muraille spectaculaire, attraction foraine vivante crachant eau et fumée, enfants et adultes s’unissent pour surmonter leurs peurs et ouvrir un nouvel espace-temps. À travers rituels psycho-magiques, acrobaties naïves et récits collectifs, cette traversée célèbre la créativité et la solidarité en mélangeant danse, théâtre et cirque.

Vahan Soghomonian

(Art contemporain et numérique)

Pour raconter l'histoire de la chapelle de la Trinité, le plasticien Vahan Soghomonian la fera résonner à travers une installation interactive et évolutive composée d'un orgue expérimental métamorphosé en phénix pour faire résonner l’esprit des lieux à travers la fragilité de nos empreintes.

Notre avis : À la chapelle de la Trinité, l'orgue se dévêt de son rôle d'instrument cultuel pour se cristalliser dans des réverbérations mémorielles. Vahan Soghomonian réactive, à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, un dispositif qui s'offre comme une expérience à traverser. Convoquant à la fois le souvenir d'un lieu aux usages multiples et l'imaginaire d'un instrument perdu, ORG permet à l'harmonie des sphères pythagoricienne et aux survivances acoustiques de se rejoindre dans un même souffle, expérimentant une pratique du lointain et du proche, de l'histoire et du présent.

Biclou

(Théâtre)

Mise en scène de Nicolas Ramond, 50 min, dès 10 ans. Ode à la bicyclette, cette pièce interroge avec humour et poésie nos modes de vie et propose de faire du théâtre autrement, en faisant du vélo un acteur à part entière. Au centre de la scène, un tas de pièces de vélo. Le public assiste à son remontage par un mécanicien, personnage solitaire et nomade mêlant langage vélo et chiffres mystérieux, qui donne à voir la précision de ses gestes et son savoir‑faire qui réparent son vélo autant que lui‑même.

Notre avis : Le Lyonnais Nicolas Ramond n'a jamais eu peur d'emprunter des chemins escarpés du théâtre où la chute n'est pas exclue mais il reste toujours en selle. Ça marchera jamais était une variation joyeuse et frontale sur ses (supposés) échecs. Voici qu'il s'attelle au vélo et ce que signifie ce mode doux dans un monde en furie. La tournée se fera exclusivement en vélo-cargo ! Et ces deux premières représentations sont en plein air.

Journées Européennes du Patrimoine

(Visites)

Les Journées Européennes du Patrimoine sont de retour pour une 42e édition. Comme chaque année, de nombreux sites proposeront des visites gratuites exceptionnelles, permettant au public de les voir sous un nouveau jour.

Emmanuel Van der Auwera

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 20 septembre de 15h à 20h. À travers ses Vidéosculptures et ses dispositifs filmiques, Emmanuel Van der Auwera explore les mécanismes de production et de circulation des images ainsi que la représentation d’événements médiatiques ou historiques à l’ère de la post-vérité et de l’intelligence artificielle.

Notre avis : Ni fiction ni reportage, les espaces opérationnels conçus par Emmanuel Van der Auwera sont contaminés par les logiques de flux, rumeurs et croyances. Ses dispositifs filmiques et vidéographiques ne cherchent pas à délivrer un message, mais fabriquent des zones d'incertitude où l'image, épuisée, se retourne contre elle-même. Plus que suivre le chemin d'une dénonciation, l'artiste semble opter pour une perturbation dans la monstration médiatique, qu'il s'agisse d'un fait divers ou de l'anonymat menaçant des réseaux sociaux.

Airt de famille

(Design & Architecture)

Le programme d’incubation omart remet le couvert pour une quatrième édition de son exposition artistique d’économie circulaire participative, en permettant à ses artistes de recycler des objets donnés par le public en œuvres d'art, qui seront remises à leurs propriétaires une fois l'évènement terminé. Cette année, le festival investit le quartier de Perrache, en s'installant sur ses toits et au centre d'échanges.

Raphaël Emine

(Sculpture)

Vernissage le 19 septembre à 18h30. En mêlant des techniques anciennes et d’autres, plus récentes, Raphaël Emine modèle des architectures aux formes complexes conçues pour abriter le développement d’êtres vivants des insectes aux champignons en passant par les plantes ou les bactéries. Une fois introduits, ces éléments se développent et prolongent l’œuvre par leur progression dans les cavités, autour et sur la surface des céramiques imaginées par l’artiste.

Notre avis : Entre dessin algorithmique, impression 3D et modelage traditionnel, Raphaël Emine façonne des écrins où la céramique se confronte au vivant. À travers des architectures cristallisant la jonction parfaite entre anthropique et zooïque, entre l'artefact humain et la fabrication animale, ses habitats désagrègent la hiérarchie pour activer une porosité entre les deux régimes. L'œuvre devient un lieu vivant, résultat d'une technique hybride pouvant s'installer dans le rassurant cadre d'un espace d'art ou dans un organique terrain naturel, à la fois projet sculptural et protocole écologique.

Fantasie minor

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, par le CCN de Caen, 30 min, dès 10 ans. Marco da Silva Ferreira revisite la Fantaisie en fa mineur avec une touche électro, mêlant house, hip-hop, dancehall et classique, et met en scène deux danseurs complices depuis l'enfance dans une chorégraphie où les frappes au sol, rivalités et gestes tranchants rappellent l'énergie des battles de danse.

Woods/Bosque

(Danse)

Chorégraphie de Clarice Lima, 30 min, tout public. Dans un paysage urbain en mouvement, Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, où des performeur·euses et participants locaux s'unissent pour incarner une forêt vivante, renversant l'espace et interrogeant le temps.

Planète Boum Boum

(Clubbing)

Issu des mouvements citoyens pour l'écologie et la justice sociale, Planète Boum Boum est un collectif techno-activiste qui mêle beats électro, ambiances de manifestation, textes engagés et chorégraphies.

Doux inconfort

(Conférences)

Animée par, curateur et universitaire américain. Spécialiste de l’afro-futurisme et des corporéités noires, Thomas F. deFrantz invite à revoir la manière dont nous percevons les corps autres à travers un échange où il proposera des exercices et des outils de réflexion pour éviter l’exoticisation et la colonisation par le regard des corps racisés.

Chorégraphies du sud au sud

(Conférences)

En partant de l'hétérogénéité de la notion du Sud, les artistes Fangas Nayaw, Dalisa Pigram, Joel Bray et Ratri Anindyajati invitent à explorer les imaginaires chorégraphiques, les méthodologies et les économies de production ainsi que les manières dont les œuvres résistent au formatage du regard imposé par les circuits euro-américains d'évaluation et de visibilité.

Hospitalités comme réciprocités

(Conférences)

Conversation entre les curateur.ice.s du Forumm de la Biennale de la danse avec Tiago Guedes, son directeur, autour de l'ambiguïté du mot « hôte » et sa double signification contradictoire, afin d'imaginer une forme d’hospitalité impulsée par cette double posture, celle d’accueillir tout en étant accueilli.

Enzo Berkati

(Rencontres et Dédicaces)

Pour le tome 3 de sa bande dessinée Mauvais Monstre. Afin de tromper la surveillance des agents qui enquêtaient sur elle, Éloïse a dissimulé la véritable nature de Machin sous un costume d'ours en peluche ! C'est officiel, Éloïse a enfin un monstre : celui-ci s'appelle Ed et il ne parle pas. Ses parents, ravis d'accueillir ce nouveau membre de la famille, ne se doutent encore de rien mais le plus dur est à venir : Éloïse devra montrer Ed dans son déguisement de fortune à toute la classe puisque sa mère a déjà ébruité la nouvelle.

Rentrée littéraire : lectures au Théâtre des Marronniers

(Lectures)

Pour célébrer la rentrée, le Théâtre des Marronniers organise une soirée de lectures, avec une carte blanche à Laurent Demanze, professeur de littérature française contemporaine et critique littéraire, suivie d'une présentation de neuf romans de la rentrée, composée de lectures d'extraits par les comédiens Charlotte Michelin et Damien Gouy.

Mourir d'Aimer - Les Amants Maudits de Mai 68

(Théâtre)

Écrit par Fabrice Gauvin et Grégory Fostier, 2h15. Marquée par les mouvements populaires de contestation s'étant développés lors du mois de mai, l'année 1968 a bouleversé la France. Au cœur de ce contexte fragilisé, une histoire d'amour secoue également l'opinion publique, celle d'Emma, professeure de français, et Pierre, son élève lycéen voulant vivre leur amour.

Les 4 Mousquetaires

(Théâtre)

D'après Alexandre Dumas, par la compagnie La Douce, dès 8 ans, 1h10. Réarrangés en mode pop et coloré, les 67 chapitres de l'œuvre originale d'Alexandre Dumas se transforment en une nouvelle, frénétique, empruntant son humour aux Monty Python, le tout plongé dans l’univers des années 1980.

Club x Positive education

(Musique Electronique)

Entre techno brute et textures breakées, le duo suisso-colombien Atrice est connu pour construire des sets intenses, taillés pour le club. Positive education les invite pour une soirée spéciale au Sucre, avec le reste de la programmation à venir.

Kayo Dot

(Rock & Pop)

Projet initié en 2003, Kayo Dot incarne une démarche musicale à mi-chemin entre métal expérimental, post-rock et musique contemporaine. Cette année, le groupe est revenu avec un nouvel album,  Every Rock, Every Half-Truth Under Reason, et les voici maintenant sur la scène du Périscope.

Jean-Luc Navette

(Art graphique)

Vernissage le 19 septembre à 18h. Pour fêter les vingt ans du Marché Gare, la salle invite à nouveau l'artiste lyonnais Jean-Luc Navette pour réaliser une fresque murale afin de remplacer celle détruite au moment de la rénovation du bâtiment. Et pour célébrer le renouvellement de cette collaboration, le Marché Gare accueillera également une exposition de son travail, nourri par une imagerie issue de l'histoire des États-Unis au détour de la révolution industrielle.

Notre avis : Dix ans après une première fresque - aujourd'hui disparue - le Marché Gare renouvelle l'expérience en conviant à nouveau Jean-Luc Navette afin d'investir ses espaces intérieurs. Sur une paroi, surgit désormais le visage sans regard d'une femme, effigie spectrale arrachée aux canons glacés de l'american way of life des années 50. Pour accompagner le dévoilement de cette œuvre, d'autres murs du Marché Gare accueillent The most beautiful song, une exposition d'une trentaine de pièces de Navette : illustrations, pochettes d'albums et inédits.

Encore

(Clubbing)

Le collectif Encore est de retour, cette fois-ci sur la scène du Petit Salon avec une nouvelle sélection de DJs : Mischluft, Ollie Lishman et Stüm répondront présents pour envahir la grande salle et faire vibrer ses murs au son de leur trance et hard dance.

Chilla

(Rap)

La rappeuse Chilla s'associe avec l'Orchestre confluence pour reprendre ses plus grands titres en version symphonique. Une tombola sera également organisée pour remporter de nombreux lots.

Fluid

(Clubbing)

Le collectif Fluid débarque sur la scène de la Rayonne pour écrire son premier chapitre lyonnais, et à cette occasion seront conviés les DJs Krl Mx, Justin Jay, Kirara et DJ Sécurité.

Tribute to Naâman x Dub to Trance

(Reggae)

En février, le monde du reggae français a perdu l'une de ses icônes : Martin Mussard, aussi connu sous le pseudo de Naâman. Pour célébrer son héritage et faire résonner sa musique une fois de plus, l'association Les Petits Potards, soutenue par Mediatone, organise une soirée hommage réunissant de nombreux artistes qui viendront interpréter ses titres emblématiques, accompagnés d'un live band inédit.

Repertório N.2

(Danse)

Chorégraphie de Davi Pontes et Wallace Ferreira, 50 min, dès 16 ans. Dans un espace brut, les deux performeurs nus proposent une danse basée sur la répétition et l'imitation, qui se transforment en outils de survie et de détournement. À travers des techniques informelles, leurs corps réinventent l’espace public et développent une résistance face à la violence sociale et à la stigmatisation des corps.

Fugaces

(Danse)

Chorégraphie d'Aina Alegre, 1h, dès 12 ans. À travers un langage chorégraphique hybride, Aina Alegre rend hommage à la danseuse de flamenco Carmen Amaya en mettant en scène sept interprètes s'appropriant la force de la bailaora : entre ancrage et suspension, les corps frappent, vibrent et propulsent.

Open my chest and place our tomorrows inside

(Danse)

Chorégraphie d'Emmanuel Eggermont, 50 min, dès 12 ans. Avec ce nouveau spectacle, Emmanuel Eggermont puise dans l’énergie des nouvelles générations pour composer une performance dansée via un dispositif de composition chorégraphique, scénographique et musicale instantanée, et transforme la scène en un espace de transmission et d’espoir.

La XXX Punk II: Betel Nut Green

(Spectacles Divers)

Chorégraphie de Fangas Nayaw, 1h. Portée par quatre interprètes issus de différentes nations de Taïwan, la nouvelle performance de Fangas Nayaw spécule sur l’avenir musical et chorégraphique des peuples indigènes par le biais d'une fiction collective visant à réécrire une histoire futuriste.

The Ink Factory

(Salons et foires)

Sixième édition de Ink Factory, avec au programme plus de 350 artistes venant du monde entier pour réaliser les projets des visiteurs, ainsi que de nombreux concours, concerts, expositions, shows et autres animations.

Festival Pour la suite du monde

()

Pendant une semaine, le festival Pour la suite du monde présente une cinquantaine de films parlant de luttes intimes et collectives, présentes et passées, sur une diversité de questions sociales et politiques contemporaines.

Notre avis : Derrière le leitmotiv Cinéma, Lutte(s) et Résistance, le festival continue d'alimenter la réflexion sur les questions décoloniales, antiracistes et antifascistes, de genre et d'écologie. Cette année, ce sont près de cinquante films qui seront au programme, et ce, dans dix lieux différents de la ville. Une sélection qui nous emmènera de la République Dominicaine (Sugar Island) au Liban (Le Rêve). Le festival accueillera également des performances, une lecture de poésie en plein air, une rencontre littéraire ainsi qu'une exposition photographique.

Biennale hors normes

(Art contemporain et numérique)

Onzième édition de la Biennale hors normes, qui fête par la même occasion ses vingt ans. Cette année, elle regroupera plus de 200 œuvres de 120 artistes dans dix villes de la métropole lyonnaise, autour du thème : « La moindre des choses ».

Notre avis : La Biennale hors normes se lit comme un dispositif de pensée visuelle plutôt qu'un simple rassemblement d'œuvres. Sa force tient à l'hétérogénéité assumée des propositions : un réseau d'énoncés plastiques qui, mis en tension, interroge la définition même de ce que l'on nomme exposition. Chaque site devient un laboratoire de perception où se rejoue la frontière entre forme et expérience. L'ensemble compose moins un panorama qu'une archéologie du regard, ouverte, instable, d'une rare fécondité critique.

Thomas Mann - Étapes de la vie d'un bourgeois cosmopolite

(Photographie)

Vernissage le 22 septembre. À l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, cette exposition propose d'entrevoir la vie et le travail de l'écrivain allemand Thomas Man à travers une sélection de photos provenant des collections des Archives Thomas Mann de l'Université ETH Zurich racontant sa famille, ses lieux de vie et son entourage.

Zaitsev

(Street Art)

Vernissage le 19 septembre à 19h. Au-delà de l’énergie du trait et des superpositions de couleurs, une forme d’humanité se dégage des œuvres de Zaitsev, réalisées au pochoir, une technique qu'il a maîtrisée après une dizaine d'années de pratique.

Jan Kopp

(Art contemporain et numérique)

L'artiste visuel allemand Jan Kopp investit pendant deux mois le Living du musée d'art contemporain, accompagné de 374 dessins, 5 films d’animation et une création musicale afin de présenter le fruit d’une année de travail entre lui-même et un groupe de jeunes adultes accompagnés par l’association Adepape 69.

Histoires personnelles / Réalités politiques

(Art contemporain et numérique)

Conçue comme un dialogue entre les musées d'art contemporain de Lyon et Belgrade, cette nouvelle double exposition propose un accès à la création contemporaine de Serbie et d'ex-Yougoslavie, dont les œuvres restent encore très peu présentes dans les collections publiques françaises afin d'explorer le rôle que joue l'art dans la compréhension des changements politiques, sociaux et culturels d'une époque.

Notre avis : Avec une centaine d'œuvres réparties sur les deux premiers niveaux du musée, Histoires personnelles / Réalités politiques met en résonance les collections d'art contemporain de Lyon et de Belgrade. L'exposition, s'articulant autour des tensions entre l'intime et le collectif, le vécu individuel et l'histoire partagée, dresse à la fois un tableau du passé récent des deux pays ainsi que des volontés politiques inscrites au sein des collections. Les œuvres, lieux de réverbération de réalités historiques, s'interrogent sur le concept même de relation, dans une inédite interaction.

Efflorescence / Tel est notre éveil

(Art contemporain et numérique)

Pour la première fois en France, le Musée d'art contemporain de Lyon propose de découvrir les œuvres des artistes Rajni Perera et Marigold Santos, deux figures prolifiques de la scène artistique canadienne toutes deux marquées dès l'enfance par l'expérience de l'immigration. Pensée en duo, cette exposition évoque leurs expériences personnelles et les recherches sur leurs héritages culturels respectifs en réunissant des peintures, dessins et sculptures réalisés par les artistes entre 2019 et 2024, ainsi que des œuvres collaboratives.

Open platines by Des Gens Cool

(Clubbing)

Entre animations participatives et DJ sets branchés, Des Gens Cool invitent le public de la Biennale de la danse à faire vibrer le dancefloor. Chacun peut venir avec sa sélection sur clé USB et passer derrière les platines !

Danse, climat et terres contestées

(Conférences)

Les codirectrices artistiques de la compagnie australienne Marrugeku, Dalisa Pigram et Rachael Swain proposent de partager des méthodologies pour incarner et étudier les implications de la justice climatique pour la chorégraphie et la dramaturgie. Ensemble, elles présenteront leurs pratiques interculturelles mobilisant le témoignage chorégraphique, créées avec divers artistes aborigènes et non-aborigènes travaillant dans des terres contestées.

Il a braillé comme un animal : (Chipalamu alàshi aèsës)

(Conférences)

Animée par Devynn Emory, infirmier·ère et psychiatre diplômé·e, massothérapeute, voyant·e, pédagogue et chorégraphe. En guise d’antidote face à la crise mondiale aiguë que traverse l’humanité, Devynn Emory guidera un ré-accordage de chemins neurologiques à travers une pratique somatique fondée sur les 7 directions de la roue de médecine issue de traditions autochtones nord-américaines.

Tester les lois punk indigènes

(Jeux)

Dans cette expérience participative, Fangas Nayaw, en collaboration avec le curateur-dramaturge River Lin, invite à expérimenter des lois indigènes fictives, une expérience punk ludique basée sur une éthique de responsabilité partagée, de confiance et d'attention.

Chorégraphies et dramaturgies des terres contestées

()

Atelier participatif conçu par les codirectrices artistiques de Marrugeku, Dalisa Pigram et Rachael Swain, afin de partager les méthodologies culturelles, chorégraphiques et dramaturgiques de la danse dans des territoires contestés en s'appuyant sur leur pratique partagée ainsi que sur leurs rôles distincts.

Rencontre avec l'ABCDR du son

(Conférences)

Comme chaque jeudi, Hôtel 71 accueille des professionnels de la culture et des médias, et cette fois-ci, c'est au tour de l'ABCDR du son, qui raconte le rap français et américain depuis 25 ans, à travers des entretiens longs, des chroniques, et des sélections commentées, et propose depuis 2018 des podcasts à travers ses émissions trimestrielles, ses hors séries et ses rencontres Trajectoire.

Metropolis

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Projection du film de Rintarō, adapté du manga d'Osamu Tezuka en présence de Julien Bouvard, maître de conférences en langue et civilisation du Japon contemporain à l’Université Lyon 3 dans le cadre du nouveau rendez-vous autour du cinéma d’animation de l’Aquarium ciné-café.

Gaëlle Nohant

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman L'homme sous l'orage. Hiver 1917. Une nuit d'orage, un visiteur demande asile à Isaure, la propriétaire d'un domaine viticole. Avant le conflit, c'était un peintre talentueux reçu au château, désormais c'est un déserteur que la maîtresse de maison renvoie sèchement. Saisie de compassion, Rosalie, la fille d'Isaure, le cache au grenier. Mais avec lui, les périls s'invitent au cœur de la demeure.

Nancy Huston

(Rencontres et Dédicaces)

Pour ses livres Les Indicibles et Enragée, Engagée. Treize ans après Reflets dans un œil d'homme, Nancy Huston approfondit sa réflexion sur la différence des sexes dans un essai stimulant et incisif, mêlant expérience personnelle et références littéraires/scientifiques avec Les Indicibles. Dans Enragée, Engagée, elle propose une sélection de textes écrits pour la presse (mooks, magazines, journaux), mais aussi des préfaces ou des conférences racontant son histoire.

Estelle Apparu

(Design & Architecture)

Mosaïste professionnelle depuis plus de vingt ans, Estelle Apparu explore la manière dont les différentes textures des pierres interagissent pour générer un mouvement qui donne vie à ses œuvres. Comme une éloge de la lenteur son travail fait écho au rythme de la Nature qui s'oppose au tumulte de notre quotidien.

About Lambada

(Danse)

Du Collectif ÈS, 50 min, dès 14 ans. En 1989, alors que le Mur de Berlin tombe, la Lambada de Kaoma devient un phénomène mondial. En revisitant ce morceau, le collectif ÈS crée une exploration physique et collective du mouvement en réinterprétant cette danse iconique à travers deux trios, l'un suivant la chorégraphie d'origine et l'autre réinventant la rythmique collectivement.

F*cking Future

(Danse)

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, dès 14 ans. Pop et punk, F*cking Future met en parallèle le corps militaire et le corps militant pour offrir un manifeste du changement et explorer la chorégraphie inhérente aux systèmes d’oppression, notamment le patriarcat.

M'Polo, rituels du corps vivant

(Spectacles Divers)

Animée par Idio Chichava. danseur et chorégraphe. Atelier inspiré des mapiko, des danses de célébration pratiquées par le peuple Makonde de la province de Cabo Delgado, qui sont enseignées dans le cadre d'un rite traditionnel de passage de la puberté à l'âge adulte, conçu comme une invitation participative à une expérience immersive sur plusieurs jours pour imaginer et construire ensemble une communauté.

Scribe

()

Conçu comme un projet d'écriture live dans le cadre d'un festival, Scribe met en place des artistes-scribes couchant sur papier les sensations immédiates ressenties par le public à l’issue d'un événement. Lors d'un face à face,  le scribe écoute, converse et consigne l'expérience par écrit, le contributeur est anonyme et ses témoignages identifiables grâce à un numéro unique.

Farida Hamak

(Photographie)

Vernissage le 18 septembre. Pour célébrer la rentrée, la galerie Regard Sud accueille l'exposition Empreintes de la photographe Farida Hamak, un travail réalisé pendant trois années en Tunisie.

Notre avis : Avec Empreintes, Farida Hamak capte la Tunisie comme une suite de failles et de silences. Un hôtel éventré, un port déserté, des femmes entrevues à la lisière : l'histoire n'est jamais frontale, mais filtrée par les marges. Hamak déplace son regard hérité du photojournalisme vers une écriture méditative, où l'histoire collective se tisse dans les détails les plus simples. Ses photographies, troublées par le grain de l'image et rendant sensible l'épaisseur d'un territoire intime et politique, gardent en elle la poussière des lieux traversés, comme la trace indissociable d'un vécu commun.

Prune Nourry

(Sculpture)

Pour ce projet inédit, Prune Nourry propose une exposition sensible où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel, qui seront exposées à la Fondation Bullukian.

Notre avis : Blancheur éclatante, puis noir saturé : la traversée s'orchestre comme une partition qui s'use au toucher. Ici, les œuvres ne se contemplent pas à distance mais se frottent à la peau, dans une proximité troublante. Chaque volume, chaque surface, devient un seuil incertain entre l'intime et le rituel, entre le soin et la perte. Fragments dispersés, gestes suspendus, voix muette de la matière, les œuvres de Prune Nourry construisent un labyrinthe sensoriel, où le verbe et la vue s'émancipent de leur performativité afin de céder la place à l'haptique, brisant la distance.

Visites commentées de l'exposition François Rouan

(Visites)

Jusqu'en septembre, le Musée des Beaux-Arts organise deux visites commentées chaque semaine pour découvrir et comprendre la centaine d'œuvres graphiques de François Rouan exposées dans ses murs, réalisées des années 1970 à nos jours.

Hospitalités - Assemblée d'ouverture du Forum

(Conférences)

Les artistes réuni·es pour le Forum de la Biennale de la danse invitent à découvrir des modes d’être ensemble mobilisant des sens et sensibilités autres, différents de nos cultures et systèmes de pensée européens. Leurs invitations proposent des formes d’écoute et d’attention incarnées puisant dans des savoirs ancestraux et ouvrent la voie vers un sentir-ensemble habité et politique.

Panorama contemporain de la psychatrie

(Débats)

À l'occasion de la parution d'Introduction à une psychiatrie narrative de Jacques Hochmann et de Retour chez les fous. Cent ans après Albert Londres d'Emmanuel Venet, la librairie L'oeil cacodylate invite les deux auteurs pour les faire dialoguer sur l'état actuel de la psychiatrie en France.

Le corps des dieux et des héros

(Conférences)

Organisée par l'Institut culturel italien, cette conférence a pour but de réfléchir à comment interpréter la corporéité des dieux grecs, dépeints comme des surhommes parfaits mais possédant touts les traits des humains. La conférence s'attardera également sur le corps des héros, ce qui les rend héroïques, et ce qu'il leur arrive après la mort.

Heavy lungs

(Rock & Pop)

En avril dernier sortait Caviar, le second album de Heavy lungs, deux ans après All Gas no Brakes. Onze nouveaux morceaux singuliers, tantôt sombres et torturés, tantôt amusants pour un résultat plus post-punk en phase avec son époque.

Notre avis : En avril dernier, avec Caviar - concentré brut de colère affûtée, élan viscéral, larsens jubilatoires - le quatuor de Bristol signait un retour tonitruant et volcanique. Deuxième opus à la densité presque insoutenable, ce travail de moins de trente minutes s'impose comme le digne successeur de All gas no brakes, encensé par une critique qui saluait alors le déferlement féroce de punk primaire, de grunge et de post-punk. Une expérience cataclysmique qui n'attend plus qu'à s'incarner dans un live intense et cathartique.

Zar Electrik

(Sono Mondiale)

Hommage aux cultures tribales, Zar Electrik réinvente le zar, un rituel ancien venant d’Éthiopie et d’Égypte qui permet de soigner par la transe en accédant au monde des esprits, en combinant machines, synthés, oud, gumbri et kora.

Gaz Newton + Foes & Darlings + DropA

(Rock & Pop)

Soirée en triptyque au Toï Toï avec la power pop nineties du duo DropA, qui viendra présenter certains morceaux devant figurer sur leur prochain album, ainsi que le quatuor Foes & Darlings et leur rock intense, à la fois complexe et catchy, sans oublier Gaz Newton, qui viendra présenter son troisième album, Quiet Life, paru en juin dernier.

Hayden Pedigo + Vieux Koko

(Rock & Pop)

Alliant la consistance d’une longue traversée avec un sentiment de légèreté, la musique du Texan Hayden Pedigo offre un voyage auditif captivant grâce à des compositions raffinées et soignées. La première partie de ce concert sera assurée par Vieux Koko, la projet guitare solo de Timothée Demoury, inspiré par des guitaristes comme Tom Verlaine, la folk americana et les musiques improvisées.

Último Helecho

(Danse)

Chorégraphie de Nina Laisné, Nadia Larcher et François Chaignaud, 1h10, dès 15 ans. Puisant ses racines dans les folklores argentin et péruvien, ce nouveau spectacle explore les musiques et danses marquées par les traces des peuples indigènes opprimés par la colonisation. Entre dans et chant, accompagné de six musiciens traditionnels, il interroge la mémoire collective.

The dog days are over 2.0

(Danse)

Chorégraphie de Jan Martens, 1h10, dès 14 ans. Onze ans après sa première version, Jan Martens revient avec une réinvention de The dog days are over avec une nouvelle génération de danseur·euses pour questionner les frontières entre art et divertissement, tout en explorant la perception de la souffrance des interprètes poursuivant sans relâche la quête de perfection.

Emma de Foucaud

(Humour & Café Théâtre)

Dans À l'ancienne. Emma de Foucaud n’a plus 20 ans, et dans son second spectacle, elle propose de rire du temps qui file, grâce à une écriture aussi efficace et authentique qui rappelle le stand-up « à l'ancienne ».

La XXX Punk

()

Créé à l'origine pour la 10e Triennale d'art contemporain Asie-Pacifique de Qagoma à Brisbane, Fangas Nayaw présente pour le Forum de la Biennale de la danse la version director's cut de son film réimaginant la disparition de la culture de la danse du peuple Amis et propose une spéculation sur une danse futuriste.

Mina Lobamanen

(Peinture & Dessin)

À travers ses créations, Mina Lobamanen explore la métamorphose en fusionnant l’humain, la bête, les éléments et le végétal. Avec cette nouvelle exposition Wonderland, elle crée un refuge au sein d'un monde d’après la chute. Un Sanctuaire secret peuplé d’enfants et d’esprits, habité par le mystère et le merveilleux.

Corps à Corps

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Plongée au cœur du spectacle Boxe Boxe Brasil, cette exposition dévoile l’envers et l’endroit du spectacle : entre énergie brute de la scène et instants suspendus des coulisses. Des répétitions intimes aux lumières du plateau, les clichés retracent cette belle aventure née de la rencontre de Mourad Merzouki avec de jeunes danseurs cariocas.

Didascalies, le corps à la frontière

(Photographie)

Vernissage le 16 septembre à 18h30. Au cours d’une série d’ateliers, les soignant.es et patient.es de l’Unité pour malades difficiles du Centre hospitalier du Vinatier ont appréhendé la scène dans ses différents aspects : jeux corporels, danse, expression. Dans le cadre de ses restitutions Éclats d’art, la Ferme du Vinatier invite à découvrir ce projet via une exposition photo.

Véronique Dutraive

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son livre Penser et agir avec David Graeber. Figure incontournable de l’anthropologie anglo-saxonne et de la pensée anarchiste du début du XXIe siècle, David Graeber n’a eu de cesse de lancer des hypothèses, de forger des concepts, d’expérimenter des pratiques pour mieux comprendre et changer le monde actuel. Disparu subitement en 2020, il a laissé derrière lui une œuvre foisonnante sur des thématiques variées, et ce livre cherche à poursuivre le double dialogue qui lui tenait à cœur : entre les sciences humaines et sociales d’une part, entre engagement militant et recherche académique d’autre part.

Liberté, égalité, fraternité, qu'est-ce que ça veut dire ?

(Conférences)

Animée par Marie Grand, professeure agrégée de philosophie. Dans le cadre de son cycle 10 questions de philo, le Collège Supérieur de Lyon se penche sur la question de la devise française, de son sens ainsi que celui des mots qui la composent et que faire avec, quand parfois leurs définitions rentrent en conflit.

Arthur Schnitzler : Nouvelle rêvée et Mademoiselle Else

(Conférences)

Nouvelle conférence littéraire au Goethe Institut, cette fois-ci dédiée à l'écrivain autrichien Arthur Schnitzler, chroniqueur de la vie viennoise dans les années 1900. Cette rencontre tournera autour de son roman Mademoiselle Else et sa Nouvelle rêvée, racontant respectivement le dilemme d'une jeune femme entre sa dignité et sa loyauté envers sa famille, et une série d'expériences oniriques de quelques jours de carnaval qui précipitent un couple harmonieux dans une crise.

Laurent Mauvignier

(Rencontres et Dédicaces)

Pour son roman La Maison vide. En 1976, le père du narrateur a rouvert la maison qu’il avait reçue de sa mère, restée fermée pendant vingt ans.À l’intérieur : un piano, une commode au marbre ébréché, une Légion d’honneur, des photographies sur lesquelles un visage a été découpé aux ciseaux. Une maison peuplée de récits, où se croisent deux guerres mondiales, la vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, mais aussi sa famille.

Soirée de lancement Pop'Sciences Mag

(Débats)

À l’occasion du lancement du quinzième numéro du magazine de l’Université de Lyon, le Pop’Sciences Mag, l'équipe organise une rencontre-débat qui se penchera sur le concept de neurodiversité et sur les travaux scientifiques qui permettent de mieux l’éclairer.

Magic Mardi

(Musique Electronique)

Nouvelle édition des Magic Mardi, qui laissent la place aux artistes émergents de la scène locale sur le rooftop du Sucre avec une programmation surprise chaque semaine. Cette fois-ci, c'est au tour des DJs Mohammed Vicente et Oror.

L'oriole

(Jazz)

Duo composé des improvisateurs Stéphane Clor et Clara Levy, L’oriole mélange les cordes du violon et du violoncelle à une mécanique composée de transducteurs placés sur des cymbales, une grosse caisse, des boîtes de conserve et des tambourins recouverts de papier aluminiums, comme un dispositif de résonances et de distorsions.

L.A. Witch + From Kittens to Lions

(Rock & Pop)

Entre Americana noir, rock n'roll laconique et aventurisme austère, L.A. Witch crée des chansons sulfureuses et envoûtantes enveloppées de réverbération poussées au-delà de leurs limites avec leur dernier album, Doggod, sorti plus tôt cette année. Les Lyonnais de From Kittens to Lions s'occuperont de la première partie avec leur rock à mi-chemin entre le garage et l'alternative.

Notre avis : Depuis une dizaine d'années, le trio angeleno cultive une noirceur vaporeuse, rétive à toute euphorie. Leur récent Doggod, enregistré aux studios Motorbass à Paris, pousse leur univers vers une nervosité froide héritée du post-punk, déployant un clair-obscur à la palette résolument gothique. Le Rock n'eat, sanctuaire d'ombres et refuge orageux, s'apprête à accueillir l'évocation d'un affrontement : désir contre obsession, dévotion contre délivrance, mystère contre désenchantement.

Orage

(Danse)

Chorégraphie de Dalila Belaza, 45 min, dès 16 ans. En duo avec le compositeur et guitariste Serge Teyssot-Gay, Dalila Belaza convie à explorer un chemin où se croisent intime et universel et où une note de musique peut déclencher un voyage immobile, bouleversant la perception du temps et de l’espace. Le passé se mêle à l’instant présent et les frontières s’effacent.

À l'ombre d'un vaste détail, hors tempête

(Danse)

Chorégraphie de Christian Rizzo, 1h, dès 15 ans. Dans cette nouvelle création, le chorégraphe utilise le regard lui-même, l’attention portée aux choses, pour composer la chorégraphie ; sept interprètes, portés par une partition pour orgue, suspendent les gestes du quotidien pour dévoiler des situations contrastées, éclairées ou obscurcies par des bribes de texte de Célia Houdart.

Gudirr Gudirr

()

Chorégraphie de Dalisa Pigram, 22 min. Autre nom de l'oiseau guwayi, Gudirr Gudirr trace le chemin d'un passé brisé à travers un présent fragile et vers un avenir incertain. À mi-chemin entre la danse et la création visuelle, cette installation incarne le cri d'alarme de l'oiseau échassier dans un vocabulaire intime fait de danse, de portraits et d’écrits.

Tienstiens

(Art graphique)

À l'occasion de la sortie de son nouvel album Koko n'aime pas le capitalisme à la plage, la librairie La BD organise une exposition de plusieurs planches originales de Théo Hernandez, alias Tienstiens.

Vexillologie lyonnaise du XVIIIe siècle : les emblèmes de pennonage

(Conférences)

Animée par Olivier Zeller, professeur émérite à l'Université Lyon 2. Conférence sur la symbolique des drapeaux utilisés par les différents pennons de Lyon, des contingents d'hommes ayant pour but d'assurer la sécurité dans les arrondissements de la ville du XIIIe siècle à la Révolution.

Mam' Issabré

(Humour & Café Théâtre)

Dans Mam’an Solo. Avec ce nouveau spectacle, Mam’ Issabré emmène dans son univers ou déboires sentimentaux se conjuguent avec son quotidien, entre rencontres hasardeuses et parentalité positive.

Inhale Delirium Exhale

(Danse)

Chorégraphie de Miet Warlop, 1h, dès 14 ans. Sept danseur·euses et musicien·nes manipulent d’immenses bandes de tissu chatoyantes, donnant corps à des royaumes invisibles et cherchant à comprendre ce que raconte une vague qui s’élève avant de s’écraser : une rencontre, un effondrement, un cerveau en ébullition ou un appel au lâcher-prise.

Notre avis : Après l'incroyable claque One Song (2022), performance sur la force du collectif à la fois musicale et sportive d'une heure frénétique, la metteuse en scène et plasticienne belge Miet Warlop revient avec un nouveau spectacle que nous n'avons pas vu mais qui titille notre curiosité - une histoire de groupe plongé au cœur d'un univers de tissu. Si le choc One Song se reproduit, ça ne peut qu'augurer du bon !

Eliott Doyle

(Humour & Café Théâtre)

Dans C'est quoi la suite ? Connu pour son style atypique mélangeant l'absurde et le décalé, Eliott Doyle débarque avec un nouveau spectacle où il se moque des clichés du stand-up à travers des sketchs satyriques, chaotiques et maîtrisés.

Jan Hakon Erichsen

(Art contemporain et numérique)

Comme à chaque rentrée, la Galerie Masurel propose un espace de travail, de recherche et d’expérimentation. Comme un atelier ouvert, la galerie favorise la rencontre entre artistes et public, permettant à chacun de suivre l’évolution des projets et d’échanger directement avec les créateurs. Avec sa résidence Trouble Shooting, Jan Hakon Erichsen explore avec humour et sens critique les zones de tension entre objets du quotidien, gestes absurdes et fragilité humaine.

Les collectionnistes

(Théâtre)

Mise en scène de Christophe Lidon. 1870, Paul Durand-Ruel, marchand de tableaux réfugié à Londres rencontre Claude Monet. De retour à Paris, ce dernier lui présente Renoir, Degas, Pissaro, de jeunes peintres dont il perçoit aussitôt le génie et la modernité. Enthousiasmé par le talent de ces artistes qu'on ne qualifie pas encore d'Impressionnistes, il achète sans compter jusqu'à ce que les huissiers frappent à sa porte.

Brigitte Valey

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 18 septembre de 18h à 21h. Inspirée par l'afro pop art et la photographie urbaine, Brigitte Valey crée une peinture afro figurative d'inspiration lyonnaise écrivant des histoires mêlant poésie et gravité grâce à la versatilité que lui permet le fusain.

Romain Coppin

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Pour créer ses œuvres, qui s’articulent autour du mobilier et du design en général, Romain Coppin utilise spontanément ce qui se trouve dans son environnement immédiat, que ce soit du carton, du ruban adhésif ou des chutes de matériaux divers, ce qui fait naître chaque création du chaos laissé par la précédente, à mi-chemin entre la sculpture fonctionnelle et l’objet sculptural.

Notre avis : Chez Romain Coppin, la forme n'advient qu'au prix de son effritement. Si la commissaire Marian Arbre insiste à juste titre sur « la tension permanente entre la structure et sa ruine » qui traverse l'ensemble, chaque pièce articule une hypothèse d'équilibre plutôt qu'une certitude. Ce travail, nourri de restes et de rémanences, met en crise la distinction entre le construit et le détruit, rappelant que l'art n'est pas refuge mais clairvoyance : lucidité inquiète face à l'impermanence, où le visible ne cesse de vaciller entre apparition et disparition.

Husz, haunt, hôtes

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 11 septembre à 18h. Construit dans le cadre de la parution de l'ouvrage La BF15 2025-2015, le projet Husz, haunt, hôtes du duo Blankett. composé de Juliette George et Rodrigue de Ferluc, prend pour point de départ les boîtes de bouquinistes jalonnant les quais de Saône, mises en dialogue avec une gravure de Mathieu Husz datant de 1499 et mettant en scène les différentes étapes d’impression d’un livre.

Notre avis : Blankett, le duo formé par Juliette George et Rodrigue de Ferluc, célèbre les 30 ans de la BF15 avec un dispositif activant une mise en résonance entre archive et présent. Une gravure de 1499 montrant un atelier d'imprimeur lyonnais - où les squelettes de la danse macabre se glissent parmi les artisans - dialogue ici avec l'histoire des bouquinistes du quai de la Pêcherie. La proximité de l'espace d'art avec les boîtes qui ponctuent les bordures de la Saône devient l'occasion d'interroger la transmission et la survivance des savoirs.

Anne-Marie Jaccottet

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 12 septembre de 18 à 21h. À travers ses dessins et aquarelles basés sur le monde végétal, Anne-Marie Jaccottet se consacre à la transmission d'une vision picturale qui se veut hors du temps et des modes pour être au plus proche de l'humain, bien qu'il en soit absent.

Notre avis : À la Galerie Jean-Louis Mandon, les œuvres d'Anne-Marie Jaccottet se présentent comme autant de fragments suspendus, où l'immédiateté du motif glisse vers une expérience plus intérieure. Fruits posés, végétaux ou horizons esquissés ne valent pas pour eux-mêmes mais comme points de vibration : ce qui se joue, c'est la circulation de la lumière, la persistance de la couleur dans le regard. Chaque feuille affirme une modestie volontaire, mais cette discrétion même ouvre un espace mental, un champ de résonances où l'intime dialogue avec l'universel.

Jo Lewis

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 11 septembre. Bercée depuis l'enfance par l'eau, Jo Lewis la considère comme un milieu naturel à respecter et avec lequel dialoguer pour accueillir toutes les sensations qu'elle peut offrir. Pleinement imprégnée par ces moments de dialogue, ses œuvres sur papier incarnent ces expériences relevant à la fois de l’intime et du jeu, révélant une tension entre mouvement et stabilité.

Notre avis : Chez Jo Lewis, les nuances se déposent avec la légèreté d'une surface liquide au repos, où chaque transparence dialogue avec la suivante. Ici, l'emphase laisse la place à un équilibre délicat, proche de la suspension. L'aquatique n'est pas un motif mais un climat, une élégance fluide qui invite le regard à se laisser porter par la lenteur d'un courant invisible.

Laurence Causse-Parsley

(Art graphique)

Résultant de la rencontre avec l’univers contemporain des étoffes précieuses de la maison d’édition de textiles Âmes Sœurs, cette exposition propose une sélection de créations hybrides alliant la soie à de grands aplats colorés et texturés.

Catherine Perrier

(Photographie)

Vernissage le 9 septembre à partir de 17h. Dans ses collages, Catherine Perrier crée des fictions plastiques, comme des portails menant à des mondes inconnus. Souvent présentées en série comme les pages d’un roman, ses œuvres mettent en scène des personnages étranges rendant visible ce qui se dérobe à notre mémoire. 

Catherine Mainguy

(Peinture & Dessin)

Vernissage les 10 et 11 septembre à partir de 18h. Catherine Mainguy est de retour sur les murs de sa galerie, avec une exposition de tableaux représentant des paysages qui lui sont venus des couleurs du ciel et de la terre. Comme un carnet de voyage intérieur, cette exposition offre un regard sur les instants vécus lors du processus de création.

Notre avis : Catherine Mainguy dépose l'encre comme un souffle fragile et sensible, qui cisèle la surface du papier d'une délicatesse presque imperceptible. Ce tracé aérien laisse soudain place à une rupture douce - un sillon, une faille, parfois un passage lumineux qui fend l'étendue, ouvrant l'horizon. Chemin suspendu entre ciel et matière, cette fêlure devient métaphore : blessure poétique ou espoir prochain. Là où le regard cherche sens, l'encre, dans son grain velours, incarne la promesse d'un ailleurs incertain.

Images de ville

(Photographie)

En collaboration avec le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, les Archives municipales de Lyon proposent une exposition commune pour partager les ressentis des villes que nous arpentons, entre textes d'Annie Ernaux et clichés d'étudiants en master de photographie à l’université Lumière Lyon 2.

Landscaping

(Art contemporain et numérique)

Installation vidéo d’Eszter Salamon filmée près de Bergen en Norvège,  Landscaping a été développée avec Carte Blanche, la compagnie nationale de danse contemporaine de Norvège, et plonge dans un futur proche où les vivants n’ont eu d’autre choix que de s’allier aux océans, aux arbres et aux racines pour survivre.

Notre avis : À la Cité de la gastronomie, Eszter Salamon installe un territoire à explorer plus qu'un spectacle à contempler. Le projet s'annonce comme un déplacement dans lequel fragments d'images, histoires et présences possibles se côtoient sans hiérarchie évidente. Les rapports entre corps et environnement se déploient dans une tension postapocalyptique, où résilience et transformation ébauchent de possibles alliances. Une chorégraphie fragmentaire composée de vestiges marins et silhouettes racinaires, évoluant dans un écosystème menaçant, mais qui ne doit pas être abandonné.

Biennale de la danse 2025

(Danse)

La Biennale de la danse est de retour pour une 21e édition, avec au programme 40 spectacles, dont 24 créations et premières françaises, des temps de rencontre inédits et des partenariats culturels, notamment avec le Centre Pompidou pour proposer une programmation entre France et Brésil.

Notre avis : Quarante spectacles, vingt-quatre créations et premières françaises : la métropole lyonnaise sera à la danse pendant trois semaines avec une édition de la Biennale de la danse à la programmation particulièrement alléchante que nous détaillons ici, avant d'évoquer quelques-uns des spectacles dans cette sélection. À noter aussi le fameux défilé prévu le 7 septembre avec ses 3 000 participants amateurs.

Tales Frey

(Art contemporain et numérique)

Vernissage le 5 septembre à partir de 18h. Vivant entre le Portugal et le Brésil, Tales Frey postule que nos corps et nos manières de les recouvrir de textiles ne sont que le produit de répétitions inconscientes de normes esthétiques et comportementales. En habillant et déshabillant son corps de multiples vêtements, il combat ces schémas et promeut la liberté.

Circonvolutions

(Art contemporain et numérique)

Pour sa première venue chez Manifesta, la Galerie Suzanne Tarasieve propose une exposition collective mettant à l'honneur le textile, et comment ses plis et enchevêtrements dessinent notre rapport au corps, à la matière et à l’espace, réel ou symbolique. À travers les œuvres de neuf artistes contemporains, le drapé devient à la fois motif plastique et métaphore.

Notre avis : Manifesta accueille un accrochage sculpté à la fois par les contours des drapés et ceux de leurs significations. Si les figures au fusain de Nina Mae Fowler ouvrent une dramaturgie de l'attente, celles de Youcef Korichi oscillent entre exposition et discrétion, et chez Anne Wenzel le voile devient carapace. Des fonds baroques de Romain Bernini surgissent des formes saisissantes, comme le pied de Frenhofer dans Le chef-d'œuvre inconnu de Balzac, là où chez Alin Bozbiciu, les volutes froissées incarnent tant la forme que son secret, pour arriver aux œuvres de Lucien Murat.

Éric Rolland Bellagamba

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 4 septembre à 18h. Artiste pluridisciplinaire oscillant entre peinture, sculpture, écriture et création lumière, Éric Rolland Bellagamba met toujours en scène la lumière dans ses œuvres, qu'elle soit réelle, figurée ou symbolique.

Le porteur d'histoire

(Théâtre)

Écrit et mis en scène d'Alexis Michalik, 1h35. Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Arden­nes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

Notre avis : Alexis Michalik est, depuis dix ans, l'un des auteurs et metteurs en scène français qui a le plus le vent en poupe - et plein de Molières sur sa cheminée. Faut dire que ses textes sont des puzzles qui tiennent en haleine le spectateur, qui le captivent littéralement. C'est le cas avec ce Porteur d'histoire, joué dans toute la France depuis sa création en 2013 (et parfois simultanément dans différentes villes grâce à plusieurs distributions), cascade de récits familiaux qui s'entremêlent comme autant d'épisodes de série. Pour, bien sûr, arriver au dénouement tant attendu. Diablement efficace.

Deux Siècles de Transports dans le Val de Saône

(Sciences et Histoire)

Organisée conjointement par l'association Histoire et Patrimoine de Caluire et Cuire et sept autres associations du Val de Saône, cette exposition retrace 200 ans d’évolution des transports sur notre territoire à travers une vingtaine de panneaux illustrés racontant l'évolution du réseau ferroviaire, des voies fluviales, mais aussi l'aviation, la route et le tramway.

Vues d'artistes

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 5 septembre à 19h30. Pour l'édition 2025 de l’exposition de rentrée du Centre Culturel de Champvillard, des artistes amateurs et professionnels locaux se sont penchés sur le thème de « voyages en paysages ».

Héloïse Bonin

(Peinture & Dessin)

Vernissage le 17 septembre de 18h à 20h30. Dans un monde où l’encre devient un souffle et où chaque trait est un fragment de forêt ou un vestige de pierre, Héloïse Bonin révèle la poésie silencieuse du vivant dans l’interstice entre geste et matière.

Notre avis : Chez Héloïse Bonin, le papier devient une peau sensible où s'inscrivent les traces du monde naturel. L'artiste capte l'empreinte directe des pierres, des écorces et des feuilles, pour faire résonner la mémoire de la matière. Les noirs profonds de l'encre dialoguent avec la fragilité des transparences, dessinant une cartographie intime des forces vitales. Dans les séries Mémoire d'arbre et Dentelle de feuille, chaque empreinte se fait à la fois fossile et apparition, fragment et constellation. Cette œuvre, presque organique, laisse surgir une méditation sensible sur ce qui demeure.

Senflix

(Impro)

Inspirés par les plateformes de streaming, deux comédiens créent en direct les programmes dont ils ont toujours rêvé.

Selon Chabrol

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De fin août à début octobre, l'Institut Lumière organise une rétrospective des films du réalisateur Claude Chabrol, avec quatorze titres issus de sa filmographie, incluant Le Beau Serge, Les Bonnes femmes,  Le Boucher, Juste avant la nuit et La Cérémonie.

Rétrospective Meryl Streep

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Pendant tout le mois de septembre (en débordant un peu de chaque côté), l'Institut Lumière propose une rétrospective de films issus de la carrière de l'actrice Meryl Streep. Au programme, 25 films représentant 47 ans de carrière avec Voyage au bout de l’enfer, Kramer contre Kramer, Le Choix de Sophie, La Mort vous va si bien, Le Diable s’habille en Prada, Mamma Mia! et Don’t Look Up en tête d'affiche.

Mars ou crève

(Théâtre)

Mise en scène de Cécile Roux. Alors qu’il était destiné à être le premier homme à mettre le pied sur mars, le commandant Bob Jones va devoir partager la gloire avec Jean-Philippe Chiffon, un passager embarqué par erreur. Mais la question subsiste : a-t-il vraiment été embarqué par erreur ?

Complexe comedy club

(Humour & Café Théâtre)

Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.

Un été à la Galerie Estades

(Peinture & Dessin)

Cet été, la galerie Estades propose une sélection de peintures et de sculptures d'artistes contemporains variés tels que Bernard Buffet, Irina Biatturi, Olivier Lavorel, André Cottavoz, Jean Fusaro, Sylvie Derely ou encore Kobé afin d'offrir un panorama de la création actuelle.

Visite de l'exposition Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Visites)

Les Archives municipales de Lyon organisent, tout au long de la durée de leur exposition rendant hommage au dessinateur lyonnais Dubouillon, des visites afin de mieux comprendre son œuvre à travers les 250 pièces exposées.

Les trésors méconnus de Viollet-le-Duc

(Sciences et Histoire)

Le Musée de Fourvière met en lumière un aspect méconnu de l’œuvre d'Eugène Viollet-le-Duc, architecte restaurateur du XIXe siècle. En plus de restaurer les édifices religieux, il s’attachait également à recréer leur mobilier dans un style cohérent avec l’architecture d’origine. Cette exposition présentera une sélection de mobilier d’église, d'orfèvreries, de reliquaires, de vases sacrés et de luminaires reconstitués par Viollet-le-Duc.

Notre avis : L'exposition dévoile une facette peu étudiée de l'œuvre de l'architecte et théoricien parisien : la conception d'objets liturgiques, où la rigueur du dessin rejoint l'exigence symbolique. Plutôt que de restaurer uniquement les édifices, Viollet-le-Duc entreprit d'en reconstituer l'univers cultuel dans son entier, usant de la même logique structurante que pour ses architectures. À travers calices, reliquaires ou aiguières se manifeste une pensée de l'ensemble, où chaque pièce dialogue avec l'espace sacré qui l'accueille.

Bertrand Stofleth et Geoffroy Mathieu

(Photographie)

Projet photographique collaboratif incluant artistes, marcheurs, habitants et chercheurs, Paysages Usagés documente l'évolution du territoire métropolitain marseillais, à travers des installations photographiques, un diaporama, un documentaire et des interviews pour mieux comprendre les pressions anthropiques qui façonnent nos paysages.

Laurent Ballesta

(Photographie)

En Méditerranée, au large du cap Corse, des centaines de cercles identiques s’étendent sur une grande plaine de sable à 120 mètres de fond. Un phénomène naturel qui a piqué la curiosité du plongeur-photographe Laurent Ballesta et qui a réuni une équipe entre 2021 et 2024 pour tenter de l'expliquer, et découvrir en même temps un paysage unique et des espèces jamais observées à cette profondeur.

Le mystère des anneaux

(Sciences et Histoire)

Au large du Cap Corse, plus de 1 400 anneaux formés par des algues calcaires constituent un ensemble unique au monde et abritent une grande biodiversité. À travers une quarantaine de photos et d'un film d’une dizaine de minutes, l’exposition relate les missions menées par le photographe Laurent Ballesta et une équipe de scientifiques entre 2021 et 2024, tout en racontant les techniques de plongée utilisées.

Fragile !

(Sciences et Histoire)

L'exposition, composée d’îlots, invite les tout-petits à suivre les aventures de Roky le caillou et de ses camarades. Les enfants manipulent, testent et font l’expérience de la fragilité et de l’entraide avec pour but, au bout de leur quête, de réparer Roky.

Dubouillon, dessinateur du quotidien

(Peinture & Dessin)

Les Archives municipales de Lyon rendent hommage au dessinateur lyonnais Alain Bouillon, dit Dubouillon, à travers une exposition présentant plus de 250 de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses premiers dessins publiés en 1966 dans Paris Match.

François Rouan, autour de l'empreinte

(Peinture & Dessin)

Pendant l'été, le Musée des Beaux-Arts dédie une exposition à François Rouan et sa carrière particulière, déconstruisant la structure traditionnelle du tableau pour ouvrir de nouvelles pistes et élargir sa pratique à de nouveaux médiums comme la photographie ou le cinéma.

Notre avis : Chez Rouan, l'image n'advient jamais d'un bloc : elle glisse, s'ouvre en tressage, non comme ornement, mais comme méthode de survie. Il rejoint ce qu'Aby Warburg a traqué toute sa vie : la manière dont une forme peut revenir comme forme de mémoire vivante. Quand Rouan cite Lorenzetti ou Primaticcio, cela active une mise en tension savante et fascinante : il ne copie pas, il incorpore. Les fresques du Palazzo Pubblico de Sienne ou les compositions maniéristes ne sont pas là pour être admirées, mais pour être traversées dans le pli du papier.

Lyon, ville rêvée

(Peinture & Dessin)

Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.

Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.

Philippe Chancel

(Photographie)

Vernissage le 15 mai à 18h30. Pendant trois ans, Philippe Chancel a documenté la vie courante dans sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest en la travaillant de façon non-extractive, c'est-à-dire en immersion, sans chercher à faire ressortir un sujet en particulier. Les signes apparaissent donc, sur les enseignes, les vêtements, dans les gestes, et s'offre à l'objectif du photographe.

Notre avis : Philippe Chancel, à travers une approche analytique et délibérément critique, déconstruit les représentations visuelles héritées du colonialisme, en scrutant les signes - affiches, slogans, masques - qui structurent l'espace social et culturel des sociétés africaines contemporaines. Son œuvre dépasse le cadre d'une simple observation documentaire pour s'apparenter à une exploration des codes visuels, dans lesquels la pluralité des influences culturelles et géopolitiques se déploie. Chaque image devient ainsi une réponse aux simplifications imposées par les récits dominants.

Nouvel accrochage de la collection Artissima

(Peinture & Dessin)

Chaque année, la galerie Artissima accroche environ 200 œuvres issues de la collection privée de François et Michelle Philippon, des collectionneurs actifs depuis plus de 40 ans. Pour 2025, la galerie privée fait toujours honneur à la peinture et à la sculpture, avec des œuvres de Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda et bien d'autres.

Notre avis : Le quatrième accrochage de la collection prend place sans ostentation, dans un espace qui ne cherche ni à imposer un parcours ni à produire un discours, laissant coexister les œuvres selon des liens formels et latents. Dès l'entrée, le ton est donné par des pièces qui interrogent la mémoire - visages brouillés chez Giulia Andreani, surfaces grises et fragiles chez Jean-Marc Cerino. Plus loin, le travail de M'barka Amor déplace cette question vers la fiction sociale, et Desgrandchamps, Sanchez, Leroy, Muholi, Namoda, Skoda, Penone et McCollum travaillent la figuration, la perception, l'absence.

Pierrette Bloch

(Art contemporain et numérique)

Première rétrospective en France de l'œuvre de Pierrette Bloch, afin de découvrir son cheminement créatif en retraçant près de 70 ans de pratique, avec deux cents œuvres divisées en sept parties différentes pour comprendre les liens qu’elle a tissés avec son époque et ses contemporains.

Notre avis : L'exposition déroule le fil tendu d'une œuvre qui, sept décennies durant, n'a cessé d'interroger ses propres limites. Pas de progression linéaire ici, mais une suite d'écarts lucides. Le parcours, réparti en sept séquences, fait apparaître la cohérence d'un geste s'incarnant dans de nombreuses textures et techniques : encres, collages, mailles de crin, bandes de papier et suspensions composent une grammaire où le noir tient lieu de voix. Bloch y explore les tensions entre répétition et variation, poids et légèreté. À chaque étape, l'œuvre creuse une question : que peut un matériau pauvre ?

Jean-Paul Eid

(Peinture & Dessin)

Le Lyon BD Festival s'associe avec les éditions Pastèque pour une exposition rétrospective des quarante années de carrière du dessinateur de bandes dessinées québécois Jean-Paul Eid, sur le thème de la ville, qu'il a abprdé dans presque tous ses albums.

Amazonies

(Sciences et Histoire)

Dans cette exposition, les populations amazoniennes Kayapo Mêbengôkre, Ashaninka, Wayana et Apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires.

Carte blanche à La Compagnie à - Le rire, l'intime, le politique

(Art graphique)

La Compagnie à investit le Musée des Arts de la Marionnette pour y révéler ses processus de création, ses sources d’inspiration et sa relation singulière aux objets.

Entre rave et réalité

(Sciences et Histoire)

La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.

Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.

Comment allons-nous ? Rhône-Alpes

(Sciences et Histoire)

En 2050, notre civilisation sera majoritairement urbanisée, représentant près de 6, 7 milliards de personnes. Cette exposition propose de se poser des questions à propos de la vivabilité de nos villes à court, moyen et long terme à travers différents médiums : rétrospectives historiques, interviews de personnalités locales, enquête de terrain, diagnostic sensible et projets inspirants.

Ce qui reste

(Photographie)

Le musée Paul Dini poursuit sa collaboration avec des acteurs du territoire, en s’associant au programme hors les murs du festival Campagne Première pour explorer les différentes représentations de la campagne et de la ruralité du 19e siècle à nos jours.

Notre avis : Au musée Paul-Dini, Ce qui reste fait de l'héritage des gestes et des pratiques rurales une matière vive. Traversée de strates effacées, l'exposition célèbre ce qui persiste dans les plis de l'histoire. De la fermentation transposée par Nicolas Boulard aux tapisseries hantées de Delphine Gigoux-Martin, des paysages recomposés de Nelly Monnier aux objets acérés de Jean-Jacques Rullier, une dramaturgie de la survivance se déploie où le terroir devient pigment et le cadastre récit.

L'art de la fleur à Lyon

(Peinture & Dessin)

Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.

Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.

Trop forts !

(Sciences et Histoire)

Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.

Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.

Briller et protéger

(Sciences et Histoire)

Rétrospective sur l'évolution des casques des sapeurs-pompiers grâce à la collection de 323 pièces du Musée des sapeurs-pompiers de Lyon, composée de modèles français et étrangers remontant jusqu'au 18e siècle et permettant de comparer les pistes d'évolution étudiées dans différents endroits du globe.

Villeurbanne à tous les étages

(Sciences et Histoire)

À travers une scénographie qui immerge dans un logement, cette exposition propose de ressentir « l’habiter » en milieu urbain et à explorer autrement l'environnement quotidien à partir d’une présentation de plusieurs types d’immeubles et de témoignages d'habitants pour interroger sur les nouveaux enjeux des politiques publiques en matière d’habitat collectif.

Génération chasseurs de fantômes

(Sciences et Histoire)

Pour célébrer les 40 ans de la franchise S.O.S Fantômes, le Musée du cinéma et de la miniature accueille une exposition temporaire regroupant des pièces ayant servi lors du tournage des premiers films, mais aussi une recréation d'une chambre typique des années 1980 et une plongée dans la création de l'Ecto-1, la voiture iconique des casseurs de fantômes.